Annexe pour les Cinq Soleils : Pré-tirés
Contient : père (34)(...) Et c'est ce que vous avez fait, un mois avant la cérémonie. Vous avez volé des affaires d'hommes dans la chambre de votrepèreet vous êtes passée par la fenêtre à la faveur de la nuit. Vous n'êtes pas monté sur n'importe quel navire pour fuir, mais sur un navire pirate, sciemment. (...)
FREDERIC BICHON, DIT « LE BICHON » OU « TETE-DE-PIOCHE » : HISTOIRE : Pays d'origine : France, Origine sociale : Marine, Jeunesse (Enfance) : Turbulente, Jeunesse (Adolescence) : Sur les mers, Profession : Gabier. La mer. Votre univers et votre vie. Votrepèreétait marin au long cours, et pour vous, petit, regarder la mer était synonyme d'espoir : celui de son retour. (...)
HISTOIRE : Pays d'origine : France, Origine sociale : Bourgeoisie, Jeunesse (Enfance) : Amoureuse, Jeunesse (Adolescence) : Autoritaire, Profession : Tenancier. Votrepère, du fait d'un poste important dans l'administration du Roi Soleil, était très impliqué dans les intrigues de cour. (...)
Lors de la succession d'Espagne en particulier, il s'est montré un interlocuteur privilégié pour tous les nobles en mal de pouvoir. Pendant les cinq années de votre adolescence, votrepèrepréparait avec de nombreux nobles la prise du pouvoir à la mort du Roi Soleil, qui a tardé à venir. Lorsque le roi est enfi n mort, le complot a tourné court, et votrepèrea dû fuir. Il a néanmoins couvert tous ses associés, donnant l'impression qu'il se sacrifi ait, si bien que ces derniers lui ont promis une reconnaissance éternelle. Vous vous êtes installée avec votrepèredepuis trois ans à Madrid. VotrepèreHubert tenait une auberge de haut standing pendant que vous terminiez vos études de droit. Votrepèrerecevait notamment de nombreux nobles et hauts fonctionnaires de l'état, espagnols ou étrangers. Un soir, alors que vous travailliez dans les appartements de votrepèreà la lumière d'une bougie, des bruits de combat vous sont parvenus des plus beaux appartements de l'auberge. Vous vous êtes précipitée sur place. (...)
Il n'y avait aucun soldats dans l'auberge, mais l'homme pris peur et s'enfuit par la fenêtre. Le temps que votrepères'extirpe du sommeil, vous aviez déjà fouillé les affaires du mort. Outre des papiers administratifs sans importance, vous êtes tombé sur un vieux parchemin et la lettre que le haut fonctionnaire était en train d'écrire. (...)
Votre dévoué, Don Melchor Berenguer Hugo de Azlor y Virto de Vera, baron de Panzano, Président du conseil de la Casa de Contratación. Vous en avez discuté avec votrepère, qui vous a traité en enfant et vous a retiré le parchemin des mains. Les autorités vous ont expressément demandé de ne pas quitter Madrid jusqu'à ce que la lumière soit faite sur cet assassinat. Votrepèrea passé des nuits blanches à lire et à relire le parchemin... jusqu'à ce que les assassins frappent. (...)
Lorsque les sept spadassins ont attaqué l'auberge de nuit, vous étiez en train de travailler. Vous avez réveillé votrepèreet vous avez tous deux fui à la faveur de la nuit. Vous vous êtes rendus au palais de Sa Majesté pour demander protection, mais le capitaine de la garnison s'est avéré être de mèche avec les assassins. (...)
Vous avez donc fuit en Aragon, puis en Navarre, toujours sur le qui-vive et poursuivis par les assassins. Votre périple vous a mené en France, à Brest, où votrepèrea contacté un de ses obligés, Charles Joubert de la Bastide, marquis de Châteaumorand, nommé gouverneur de Saint-Domingue et qui n'a pas été inquiété par Louis XV grâce à la discrétion de votrepère. Evidemment, pour l'aider à accomplir son devoir, votrepèrelui a fait miroiter monts et merveilles. Vous avez attendu près de trois mois avant de recevoir une réponse plus que positive. (...)
Celle-ci a alors contourné la presqu'île de Crozon pour venir mouiller dans la rade de Brest. Que ce soit à terre ou à bord de la frégate, votrepèreet vous allez rencontrer le capitaine de Clichy, qui va assurer votre protection et celle de la Dame Jeanne. (...)
Ceci est un secret qu'il est hors de question de révéler, car le commandement de l'Espadon serait alors au fait de la magouille du gouverneur de Saint-Domingue. Votrepèreet vous avez prévu de vous séparer pour plus de sécurité pour le parchemin. Vous auriez pu prendre chacun une copie, mais du fait de votre manque de confi ance réciproque, vous avez préféré en prendre chacun une partie. (...)
Pour voir de près, vous devez utiliser des verres correcteurs que vous gardez toujours avec vous. PERSONNALITE : Vous avez été élevée par unpèreà la moralité plus que douteuse. Ce que celui-ci ne sait pas, c'est que vous avez pris le concept d'opportunisme à la lettre. (...)
Lorsque vous rencontrez une nouvelle personne, vous évaluez son intellect et sa culture pour savoir s'il est valable. Pour vous, tous les moyens sont bons pour parvenir à cette cité, même passer sur le corps de votrepère, qui manque cruellement d'imagination et d'initiative. De plus, celui-ci ne vous considère pas comme une personne à part entière, mais plutôt comme un fardeau dans cette mission, ce que vous ne supportez pas. (...)
Ennemi (l'homme qui a commandité le meurtre du haut fonctionnaire espagnol) +5, Recherchée par les autorités (espagnoles) +3, Alliés de votrepère(Charles Joubert de la Bastide, marquis de Châteaumorand et gouverneur de Saint-Domingue, et Henri de Maupertuis, Duc de Béarn, capitaine de vaisseau du Roy), Contacts de votrepère(Jean-François Latour, armateur à la Martinique, Francis Viala, capitaine de garnison de Pointe-à-Pitre à la Guadeloupe, Guillén Felipez Mocada, marchand espagnol à Porto Rico, et Ferran Rocaguinarda, surnommé « Grec en Déu » (Je crois en Dieu), tavernier espagnol à Santiago de Cuba). Réputation. (...)
Vous avez suivi une formation d'aspirant de marine, accessible aux seuls catholiques, pour pouvoir assurer la subsistance de votre mère et de votre soeur, votrepèreétant mort pendant votre jeune âge. Vous avez réussi à attirer le respect des autres aspirants et de vos professeurs par votre assiduité, votre sens aigu de la répartie et votre apparence impérieuse. (...)
Eh non ! Vous n'êtes pas noble. Votre particule provient seulement de la chapelle devant laquelle votrepèreadoptif vous a recueilli. Celui-ci était sergent, et vous l'avez accompagné durant toutes ses campagnes militaires, en restant au camp alors qu'il partait au combat. (...)
Vous n'avez jamais douté que le Seigneur vous le ferait revenir moyennant des prières assidues. Votrepèreadoptif n'était pas un homme parfait : il était prétentieux, vous battait à bras raccourci à la moindre bêtise et faussait compagnie au campement la nuit pour courir les fi lles. (...)
En dehors des combats, c'est sous la tente du chirurgien que vous passiez le plus clair de votre temps, buvant les paroles savantes du « barbier » sans toujours les comprendre. Vous vous êtes engagé à quatorze ans dans le même régiment d'artillerie que votrepèreadoptif, pour qu'il puisse garder un oeil sur vous. Toutes ces années heureuses ne semblaient jamais devoir s'arrêter. (...)
Et pourtant, lors de la dernière bataille qu'a livrée le Roi Soleil en Europe, un boulet s'est écrasé à quelques mètres de votrepère. Lorsqu'il s'est effondré, le monde en a fait de même. Vous vous êtes précipité vers lui, prêt à le sortir immédiatement du champ de bataille, mais il vous a enjoint de rester comme un bon soldat, et qu'une simple blessure attendrait bien que les brancardiers viennent le chercher. (...)
Après la bataille, vous vous êtes précipité au camp, jusque dans la vaste tente où le chirurgien opérait. Vous lui avez demandé où était votrepère. Il vous a répondu : « je suis désolé ». Vous avez haussé le ton et reposé votre question. Devant une réponse identique, vous vous êtes mis à le secouer comme un prunier. Il vous a alors conduit devant le corps de votrepère, et vous a dit qu'il n'avait pas rien pu faire. Vous lui avez hurlé d'un air menaçant que ses excuses ne vous intéressaient pas et que vous vouliez votrepère. Il a alors sorti un scalpel en vous demandant de reculer. Vous l'avez maîtrisé, avez pris son arme et l'avez lardé de coups de scalpel en répétant : « je veux monpère, maintenant ! ». L'ami qui vous avait accompagné vous a arraché au corps sanguinolent du chirurgien. (...)
Votre fort tempérament faisait de vous le chouchou de votre mère, attirant sur vous la jalousie de vos frères, en particulier de l'aîné. La famille était prospère et le domaine vaste. Votrepère, en revanche, montrait plus d'affection pour son aîné, futur successeur et surtout plus conforme que vous à ce qu'il attendait d'un noble et d'un fi ls. (...)
Pire encore, des tristes individus, voyant que vous défendiez votre mère envers et contre tout, vous racontaient avec le plus grand aplomb des histoires imaginaires et salaces à son sujet, ce qui vous mettait hors de vous. Votrepèreet votre frère aîné se retranchèrent dans le domaine de Cazauban, le temps que la crise passe. Votrepèremourut vite, peut-être de chagrin ou de honte, comme osent le dire certains nobles médisants, mais plus probablement du typhus. Votre frère, devenu baron de Cazauban, vous éloigna de lui en vous envoyant grossir les rangs des cadets de Gascogne. (...)ANGE : HISTOIRE : Pays d'origine : France, Origine sociale : Amuseurs, Jeunesse (Enfance) : Choyée, Jeunesse (Adolescence) : Sur les mers, Profession : Chef de pièce. Vos parents ont émigré vers la Martinique, puis la Virginie. Fiancée à 16 ans contre votre gré à un vieux grincheux, la vie de femme ne vous convenait guère. La pression sociale, la morale étriquée des colons, le peu d'attraits du mari, tout vous poussait à fuir. Et c'est ce que vous avez fait, un mois avant la ...