Les automates rêvent-ils de moutons à vapeur ?
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Contient : yeux (7)(...) ' Amenés à enquêter sur la tragique disparition d'une jeune fille, les personnages sauront-ils percer un mystère qui prend racine en extrême Orient et se dénoue sous leursyeuxdans la capitale du monde, le temps de l'Exposition Universelle ? Pourront-ils échapper au savant inventeur d'un automate dément qui sème la mort dans la ville ? (...)
Comme Posthumus n'a aucune confiance en Deveirgne et ses hommes pour protéger son magasin, il y fait patrouiller la nuit un terrible automate de son invention. Le Gardien a la forme d'une araignée d'un mètre d'envergure, auxyeuxécarlates, aux pattes noires et acérées (dégâts : 3/4/5), avec une gueule crachant des petits jets de vapeur, un abdomen veiné de câbles métalliques et un corps couvert d'aiguilles d'acier figurant des poils. (...)
Lou-Kien est un Maître Théosophique de la Loge Blanche (Château Falkenstein p. 86). C'est un homme d'une maigreur extrême, lesyeuxconstamment dissimulés derrière des lunettes à verre fumé. Sous le signe de l'infini tatoué en évidence sur son front, son visage reste en permanence dénué de toute expression. (...)
L'opération n'a pas arrangé les choses... L'automate est constitué de cuivre et de bois. Aucun mécanisme n'est apparent, du beau travail ! Sesyeux, deux billes de nacre, semblent presque humains. Par ailleurs, les expériences de Posthumus lui ont conféré le pouvoir magique d'influencer aussi bien les humains que les automates. (...)
Quant à Haterley, la meilleure option est de le laisser se suicider enfin, sur les fusées ou en se jetant du haut de la tour, sa dernière pensée allant à Aurélie Couturier... Une fois Victoria sauvée, cette dernière, toujours aussi stoïque, s'appuie à la rambarde et baisse lesyeuxsur la ville immense. Elle murmure alors quelques mots que les personnages n'oublieront sans doute jamais : ' We are not amused. (...)
« Quatre années ont passé, quatre étés et quatre longs, Longs hivers, et voici qu'à travers les brumes De nouveau je l'entends, le murmure de la vie Qui flotte et se propage au gré des vents contraires Loin de l'ombreuse cité où s'élèvent les pierres, et des tours d'émeraude émergeant du chaos Loin du fracas des armes et des ordres vomis, Hors le cauchemar, plainte sonore de la jungle, Des bruissements et des larmes par la grâce Maladive d'une fée verte à mon âme enchaînée En cette fuite je revis. On dirait que tesyeuxVeulent dissiper le charme. Mais la vieille hydre vit encore Et tu sais le moment où le coeur est trop plein, Où n'étant plus maître de lui-même, Il nous pousse à des actes que l'éternité ne peut effacer, Fût-elle de métal, de folie ou d'amour. (...)
Par devoir envers des idéaux que j'avais l'ambition de servir. Je me souviens si bien de ce repas que nous partageâmes à l'écart, la veille au soir. Lesyeuxfiévreux, il m'a avoué la vérité, ce pour quoi cette expédition avait vu le jour dans les cerveaux malades de nos généraux. (...)Ce scénario se déroule quinze à vingt ans après l'époque habituelle de Château Falkenstein. Durant cette période, les inventions et les progrès technologiques furent légion et il serait fastidieux de les énoncer tous. Néanmoins, pour les besoins de l'histoire, il est indispensable de préciser que dirigeables, aérocars et automotives sont désormais des moyens de transports courants en Nouvelle Europe. PROLOGUE : LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE Paris, mai 1889. ' L'Exposition Universelle battait ...