La Croix et le Coran
sur La Cour d'Obéron au format (2 Mo)
Contient : homme (12)(...) Si les PJ n'y pensent pas eux-mêmes, un supérieur leur ordonnera d'aller à son secours à bord d'un navire qu'il s'agit d'armer rapidement. Si les PJ parviennent jusqu'à lui, l'hommese présentera comme un pêcheur venu d'un village sur le rivage opposé. Il est grièvement blessé (sans des soins rapides, il décédera avant même d'avoir atteint le port) et se dit porteur d'une lettre à l'adresse du grand maître, La Valette. En outre, l'hommea sur lui une somme coquette en or turc. Le pli que l'hommepourra confier aux PJ avant de mourir a été rédigé en grec (moderne) par un officier de l'armée ennemie. Ce dernier se dit prêt à faire défection et à fournir des renseignements capitaux s'il reçoit de l'aide pour rejoindre Birgu depuis le petit village de pêcheurs dans lequel il se cache. (...)
Quand il aura pris connaissance du contenu de la lettre, Jean Parisot de La Valette en fera immédiatement part aux PJ. Si ceux-ci ne sont pas volontaires pour aller chercher l'homme, le grand maître leur confiera de lui-même cette mission. Certes elle est périlleuse mais digne de grands héros de la Chrétienté. (...)
De la même façon, les défenseurs n'ont pas les moyens de lancer un assaut contre les lignes turques pour porter secours à un seulhomme. L'arme la plus utile dans cette situation semble donc être la ruse. Afin de traverser plus facilement les lignes ennemies, les PJ vont revêtir les habits de fantassins ottomans qui ont été récupérés sur des cadavres. (...)
Le nouvel équipement des PJ est constitué de vêtements amples et d'un sabre, auxquels peut s'ajouter parfois une arquebuse et/ou une rondache turque. Une carte sur laquelle figure le village où se cache leurhommeleur a été fournie. Le grand maître leur a également confié un document marqué de son sceau qui leur servira à convaincre le traître de leur véritable identité. (...)
Les PJ vont devoir convaincre les habitants qu'ils ne sont pas réellement des soldats turcs pour que ceux-ci leur révèlent la cachette de l'homme. Ils y parviendront simplement en montrant le document marqué du sceau du grand maître. Ce même document convaincra aisément Philippe Lascaris, le traître, qui se cache dans un grenier à blé. L'hommeest un spahi, un officier de la cavalerie d'élite turque. A l'origine, il est grec et descendant d'une famille prestigieuse qui compta deux empereurs byzantins. (...)
Brantôme le décrit ainsi : « Outre sa vaillance et sa capacité, M. le grand maître Parisot était un très belhomme, grand, de haute taille, de très belle apparence et belle façon, point émue, parlant très bien en plusieurs langues comme bon français, italien, espagnol, grec, arabe et turc. (...)
Armes : Forte-épée, main gauche, pistolets. * Philippe Lascaris, spahi ottoman : Portrait : Philippe Lascaris est unhommejeune, aux traits fins, très brun de peau et de cheveux. Il porte la barbe à la turque et est vêtu des splendides habits et du turban traditionnels des spahis. (...)
Capturé dans sa jeunesse, il fut converti de force à l'Islam par les Ottomans qui l'intégrèrent par la suite dans ce corps de cavalerie d'élite. Pourtant, l'hommevoue une haine secrète envers les Turcs et a vu dans le siège l'occasion de rejoindre les chrétiens. Attaché à l'état-major de Mustapha Pacha, le jeunehommea été témoin de la cruauté du général ottoman et préfèrera mettre fin à ses jours plutôt que de tomber entre ses mains si sa tentative échoue. (...)« C'est la grande bataille de la Croix et du Coran qui va être livrée. Une armée formidable et une nuée de Barbares vont fondre sur cette île ; ce sont, mes frères, les ennemis de Jésus-Christ ; il s'agit aujourd'hui de la défense de la Foi ; et si l'Evangile doit céder au Coran, Dieu dans cette occasion nous redemande la vie que nous lui avons déjà engagée par notre profession. » Discours de Jean Parisot de La Valette à la veille du siège de Malte. Ce scénario est prévu pour un groupe de ...