Obakemono : Lexique des Yokai
sur Kuro Shin Edo au format (6.4 Mo)
Contient : enfants (21)(...) Les habitants ont l'habitude de dire qu'il y a longtemps, dans le village de Shiga, vivait une personne qui, toutes les nuits, volait l'huile du jizô (petites effigies bouddhiques en pierre, souvent placée sur le bord des routes, et censées protéger lesenfantsmorts-nés ou avortés) du carrefour d'Otsu. Quand cette personne vint à mourir, son esprit se transforma en flamme, et de nos jours encore, ces habitants se sont habitués à ce feu vagabond. (...)
Les mains, les bras et le torse sont totalement calcinés comme s'il avait saisi un objet enflammé. Le moine était connu de tous comme bienveillant en particulier avec lesenfants. Il n'hésitait pas à donner des cours auxenfantsdes rues, ne comptant ni son temps, ni son énergie. En enquêtant sur place, les PJ vont également découvrir que le stock d'huile a subi divers vols depuis quelques semaines. (...)
Quand la «farine est verte», on dit que l'Aobôzu (le «bonze bleu», ou «bonze vert», selon la traduction) sort des champs, et que lesenfantsqui s'attardent sur la route de la maison seront emportés par ce bonze monstrueux. TORIYAMA Sekien dessina l'Ao-bôzu sous la forme d'un cyclope en habit de moine bouddhiste. (...)
Il existe également des chats qui se changent en femmes ou en jeunes filles, et qui à l'instar des renards, prennent les humains seuls ou sansenfantspour époux ou pour parents, une fois encore pour leur rendre la vie plus douce. Un jeune étudiant vit quelque peu reclus, il est seul avec son chat. (...)
Puis, au final, les cheveux de la femme commencent à se mouvoir comme une paire de serpents, permettant à la bouche de se servir directement dans les repas de son hôte. Une Futa-kuchi-onna est souvent considérée comme une femme ayant laissé mourir de faim ses beaux-enfantsalors qu'elle veillait à bien nourrir ses propres rejetons; il serait alors probable que l'esprit de l'enfant négligé vienne se loger dans le corps de sa belle-mère pour se venger. (...)
Dans la ville d'Hakone, une épidémie mortelle se répand depuis plusieurs semaines, tuant sans discernement,enfants, adultes et vieillards. Des rumeurs se font alors jour, certaines personnes ont vu un Haku-Taku et se pensent immunisées contre le terrible virus. (...)
Toutefois cet appétit si particulier semble parfois se transformer en une curiosité déplacée quand, dans certains contes, le Kappa se cache au fond des fosses d'aisance pour sournoisement surprendre l'humain qui aurait le malheur de s'en servir. De même, les histoires où les Kappas tirent lesenfantsou les chevaux dans les rivières sont monnaie courante. L'affinité du Kappa pour tout ce qui touche au domaine du postérieur ne s'arrête pas ici. (...)
Des arbres particuliers, sans aucun doute, car on les dit habités par les Kijimunâ, de petites créatures facétieuses, les plus connues de tout le folklore d'Okinawa. Ils ont la forme et la taille de petitsenfants, et, comme beaucoup de créatures originaires d'Asie, sont pourvus de cheveux rouges, qui peuvent ou non leur couvrir tout le corps. (...)
Les plus célèbres histoires de renard dépeignent ceux-ci se transformant en belles jeunes femmes, le plus souvent dans des buts inavouables, mais aussi simplement à la recherche de l'amour. Ces renards sous forme humaine épousaient parfois des humains et avaient desenfantsavec eux. Ceux-ci manifestant leur héritage vulpin par une force inhabituelle, un grand charisme ou certains pouvoirs spirituels. (...)
Certains hommes célèbres, comme l'onmyôji (spécialiste de l'onmyôdô, science japonaise, d'origine chinoise, portant sur la cosmologie ésotérique et mélangeant des notions de sciences naturelles et d'occultisme) Abe no Seimei, étaient réputés être lesenfantsde femmes-renards. Les renards ont également été associés, et parfois confondus, avec le kami Inari, le dieu ambivalent, à la fois masculin et féminin, du riz et des récoltes, et sont considérés comme étant à la fois ses messagers ou ses incarnations. (...)
Ce yôkai, dont les apparitions semblent être les plus récentes (19ème, 20ème siècles) prend la forme d'une femme, le plus souvent habillée de rouge, dont le visage est couvert d'un masque blanc. Celle-ci semble tout particulièrement s'attaquer auxenfants, lorsqu'ils sont seuls dans les rues. Elle les aborde alors en leur demandant : «Suis-je belle ? (...)
En 1979, cette légende refit, semble-t-il, son apparition au Japon où de réelles agressions furent rapportées. Une femme, se tenant cachée près des poteaux électriques la nuit, aurait abordé certainsenfantsmarchant seuls en leur posant la même question, avant de leur révéler son horrible mutilation (on a pensé, alors, que cette femme devait être la victime d'une erreur de chirurgie esthétique devenue folle ou cherchant à se venger). (...)
Un homme, cependant, qui était ivre ramena un peu de cette viande à sa fille, qui avait 15 ou 16 ans à ce moment-là. Par la suite, la fille cessa de vieillir. Elle se maria plusieurs fois, eut beaucoup d'enfants, mais ses maris et amis continuaient de vieillir et mourraient alors qu'elle ne changeait pas. (...)
Parfois, ils kidnappent les gens et les laissent errer à travers les bois dans un état de démence appelé tengu-kakushi, mais on les invoque aussi pour aider lesenfantsperdus à retrouver le chemin de leur maison. Capables de métamorphose, les Tengu peuvent endosser une grande variété de formes ou provoquer des illusions pour tromper les humains mais leur nature primordiale est totalement aviaire. (...)
Pour les Bouddhistes Japonais, les Tengu étaient en premier lieu des êtres mauvais aimant enlever et dévorer lesenfantset voulant absolument mener les moines Bouddhistes sur le chemin de l'Enfer. De nombreuses histoires et parchemins illustrés parlent de prêtres défaisant les gobelins aux visages d'oiseau et leurs illusions trompeuses. (...)
Quand un malchanceux prend le bébé froid comme la glace, celui-ci l'attrape dans ses bras, s'alourdit de manière spectaculaire, et la victime, immobilisée, est enterrée dans la neige. On dit également que la Yuki-onna s'empare desenfants, c'est pourquoi les mères avertissent leurs rejetons en racontant que la femme des neiges vient prendre lesenfantsqui n'arrêtent pas de crier et ne veulent pas se coucher. La meilleure version concernant la Yuki-onna se trouve dans l'histoire de Lafcadio Hearn. (...)
L'année suivante, il rencontre une jeune femme, grande et pâle, et la prend pour femme. Même après avoir porté ses dixenfants, sa beauté spectrale n'est pas altérée et, un jour, il fait l'erreur de lui parler de sa rencontre fantomatique. (...)
Sa femme reprend alors sa forme de Yuki-onna, et lui hurle qu'elle l'épargne seulement maintenant pour la sécurité de leursenfants. Elle disparaît à jamais. Zashiki-warashi : . : siège (zashi) . : lit (ki) . : enfant (wara) . (...)
Il apparaît souvent comme une petite fille mais peut très bien être un garçon. Il joue parfois avec lesenfantsdes maisons mais ne se laisse jamais apercevoir par les adultes. Bien qu'il soit plein de malices, le Zashikiwarashi est une petite apparition bénéfique et les maisons dans lesquelles il vit ont une excellente fortune. (...)En 60 pages, vous trouverez un descriptif de nombreux yokai mis en images et en textes. C'est le fruit de plus d'un an de travail de tout un groupe de passionnés. Nous remercions le 7ème Cercle, Florrent et Neko, qui nous ont aimablement laissés utiliser le logo copyright de Kuro. Remerciements au site www.obakemono.com pour nous avoir laissés traduire les articles. Après en avoir discuté avec les auteurs du jeu, nous tenons à signaler que cette aide de jeu sur les yokai est spécifique ...