Séquences numériques et codes secrets par Akaguma
sur Kuro Shin Edo au format (115 Ko)
Les Japonais ont toujours été très doués pour retenir les nombres, simplement grâce à un système mnémotechnique basé sur les multiples façons qu'il y a en japonais de dire les nombres. Par exemple : grâce à ce système, ils peuvent facilement se rappeler des années de naissance et de mort de Shakespeare (1564 -1616), parce qu'ils savent que dans ses pièces de théâtre, il y a des meurtres à la pelle : hitogoroshi (meurtre) iroiro (plusieurs). Décodons : hito = 1, go = 5, ro = 6, shi = 4, i ...Contient : téléphone (2)(...) Ils jouent donc sur les prononciations japonaises, sino-japonaises, et même anglaises, des chiffres pour faire des espèces de charades numérique, quelquefois plutôt capillotractées. Un autre exemple, sur une publicité d'une clinique vétérinaire, le numéro detéléphonepour les rendez-vous concernant les chiens se terminait en 11 (one-one (en anglais) = wan-wan (en japonais) = ouah ouah (en français)), et celle des chats par 22 (ni-ni. (...)
qui ressemble à nya nya = miaou miaou). Et un petit dernier, un de mes ami japonais avait rapidement mémorisé le numéro detéléphoned'un dépanneur local : 88 39 39 39, parce qu'il le lisait 'haha, sankyû sankyû sankyû'... 'maman, merci merci merci ! (...)