Oedipe
sur Eastenwest
Contient : homme (11)(...) Ses bajoues ondulaient lorsqu'il parlait. Son front largement dégarni se plissait sous une expression ampoulée. Visiblement, l'hommene se prenait pas pour rien. Je déteste ce genre d'individus. - Très bien, M. Callumine. Je suis sur une affaire qui a déjà fait quatre victimes, dont un agent de la Lone Star. (...)
Une inimité entre Fuchy et Hannymann. Sa disparition subite... - Comment décririez-vous Luca ? Quel genre d'hommeétait-il ? - Oh ! Le plus obstiné qui soit ! S'il s'était mis dans la tête que le soleil se lève à l'ouest, il eut été difficile de l'en dissuader... C'est comme cela qu'il nous a perdu : en tentant de rester dans la voie qu'il s'était lui-même tracée, alors que tout le monde s'accordait à dire que c'était une voie de garage. (...)
Il n'avait pas tiqué lorsque j'avais annoncé ma fonction au sein de la Lone Star, mais je ne me sentais pas rassuré pour autant : je n'avais dit à personne où je me rendais... Après avoir passé la porte vitrée, je fus accueilli dans le petit hall par une infirmière indienne, qui fut bientôt rejointe par un jeunehommeen blouse blanche également : - M. Duffilo ? s'enquit-il en me tendant la main. - Absolument... et vous êtes ... ? (...)
Si vous voulez bien me suivre jusqu'à mon bureau... Je n'eus pas loin à marcher, mais j'observais à dessein l'hommequi me précédait. Il semblait un peu jeune pour diriger un établissement médical. Ses traits étaient soignés, et il aurait été plus à son aise dans un cabinet d'avocats ou au sein du staff commercial d'une corpo. (...)
- Excusez-moi, je reviens de suite Je mis à profit cette diversion pour réfléchir à la situation. Blomquist n'était peut-être qu'unhommede paille à qui l'on achète le silence. La clinique cacherait-elle des expériences bio génétiques ? (...)
Je n'avais pas entendu de coups de feu, mais quelque chose semblait s'être produit. Je perçus à quelques distance une silhouette, en position de faire feu. L'hommed'un certain âge, sec et noueux, tenait entre ses mains une espèce de pistolet lance-aiguille, une sorte de seringue hypodermique à distance. (...)
Je repérais bientôt des signes, faits avec une lampe torche depuis le ponton principal. En m'approchant, je m'aperçus qu'unhommeseul m'y attendait. C'était le mêmehommequi m'avait tiré d'affaire lors de l'embuscade, deux jours auparavant. Il portait ses mêmes vêtements de cuir usé que je lui avait vus, et ses yeux étaient équipés de lunettes à infra rouge. (...)
L'ordinateur biologique est non seulement possible. Il est même nettement plus performant que tout ce qui a jamais été construit par la main de l'homme. Cet imbécile de Callumine n'avait rien compris. Ensuite, il ne méritait plus de comprendre. J'ai créé Jenny il y a plus de quarante ans. (...)
Il y a dix ans, Jenny m'annonça qu'elle était désormais un surhomme. Elle m'apprit que les causes premières de tous les malheurs étaient toujours les mêmes : l'homme. L'humain et tous ses dérivés. Ce furent ses mots exacts. ' L'humain ' ! C'est également à ce moment qu'eurent lieu ses premières manifestations dans le monde extérieur. (...)
Il crée, joue aux apprentis sorciers comme je l'ai fait avec lui. Vous comprenez : c'est moi qui l'ai éduqué. Il est comme mon fils. Il veut devenirhommeavant de détruire son père. Il veut tous nous détruire. C'est une course contre la montre. Les ' mutants ' sont ses créations les plus parfaites pour le moment. (...)« Salut gars. J'espère que tu me reconnais sans que j'aie besoin d'écrire mon nom. Je me méfie depuis quelques temps, et je préfère qu'il n'apparaisse nulle part... J'ai reçu un message l'autre jour. Une de mes adresses figurait sur un fichier de la Lone Star (une affaire à laquelle j'ai été mêlé il y a quelques temps) et visiblement, l'auteur s'est servi de ce fichier pour l'envoi. J'ai pas compris tout ce qu'il y avait dedans, mais ça m'a paru suffisamment important pour que je ne le supprime pas ...