Les Archives Interdites
sur SDEN : Le Site de l'Elfe Noir au format
Un scénario qui voit l'avènement d'un sorcier disparu il y a des millions d'années et révèle les 'trucs' du fils de Dieu. Prévu comme une suite et un connectif entre 'Le Prince de Nubie' et 'Le Projet Dunkelheit', il peut toutefois être joué indépendamment. Période 1920, en France Au Commencement était l'Hyperborée Le continent mystique abritait des civilisations certes barbares par leurs coutumes mais qui dans les arts occultes avaient progressé à un niveau que les ...Contient : noirs (9)(...) D'octobre à mars, une brume blanchâtre rampe au ras du sol même en pleine journée, formant des cercles tremblants au pied des platanesnoirset tourmentés. Le paysage se partage en long terrains vagues et en bâtiments isolés, comme L'Ecole de Théologie Fondamentaliste Judaïque où enseigne le rabbin Siméon depuis quarante-cinq ans. (...)
Laboratoire secret - le vivier cancéreux du professeur Raglan, dans lequel il pratique ses expériences de biologie cellulaire et conserve dans des bocaux des cancers vivants à implanter. Ceux-ci sontnoirsparsemés de veinules rouge sombre, ils ont une forme d'étoile à quatre branches, une plus longue pendant vers le fond de leur tube de protection. (...)
Une fille d'une dizaine d'années, aux bouclettes blondes abondantes, présente à son front un énorme abcès pulsatile, prolongé par des tentaculesnoirsluisants qui trouent sa peau pour plonger dans ses narines et ses oreilles ; sa voix enrouée supplie les investigateurs de mettre fin à son calvaire, tandis qu'elle désigne du regard un scalpel posé sur une table. (...)
Il s'agit d'une vieille maison de ville dans le quartier de la Défense, dissimulée par une rangée de sycomores. La façade est peinte dans un bleu sombre qui s'écaille, le toit de tuilesnoirset parcouru par des tuyaux rouillés, rappelant les ignobles cancers du laboratoire. Il n'y a pas de sécurité impressionnante, la porte n'a qu'une serrure simple. (...)
Ils connaîtraient alors la scène la plus monstrueuse et la plus traumatisante de tout ce qu'ils pourront voir dans ce scénario. A leur arrivée l'hôpital semble désert, et quelle que soit l'heure de la journée, des nuagesnoirss'amoncelleront jusqu'à une obscurité presque impénétrable, avec une visibilité de deux mètres à peine. (...)
La voiture refusera de démarrer pour rebrousser chemin, et toute tentative de fuir à pieds est vaine, les investigateurs se perdant systématiquement dans le dédale d'arbresnoirset tordus du parc qui les ramène sans cesse à leur point de départ. Une fois entrés à l'intérieur, les portes se referment et il sera totalement impossible de sortir, les portes et les vitres étant bloquées par une substance noire plus dure que l'obsidienne. (...)
Ils ont pu être observés car dans les ténèbres ils apparaissent pour des raisons de constitution comme en pleine lumière, baignés d'un halo flou et dansant. Leurs petits yeux fixes etnoirscomme le néant voient parfaitement dans l'obscurité. Leur peau est livide et granuleuse, d'aspect caoutchouteux, et comporte de nombreuses blessures ouvertes et sanglantes, témoins d'auto-mutilations fréquentes. (...)
Ceux qui réussissent n'ont aucun effet particulier, ceux qui échouent perdent 1D6 pts de SAN et ont une vision du passé. Un grand homme, les cheveuxnoirsen bataille, les yeux injectés de sang et les pupilles agitées comme celles d'un fou, avance au milieu d'un série de colonne, les bras écartés, sa toge blanche maculée de sang. (...)
Les Etangs de Cristal Avant d'êtres anéantis par les Goules, des Hommes de Leng ont longtemps habité ces étangs de sel lisses comme des miroirs, et de nombreux éléments dans le décor en témoignent : des crânes humains empalés sur des pics vermoulus, des cadavres crucifiés, des cercles de pierres gravées de symboles magiques, et même l'énorme cadavre putréfié d'une Bête Lunaire venue en éclaireur et tuée par les satyres, couchée sur le flanc, percée d'une demi-douzaine de sagaies. Sur les berges des étangs figés, des arbresnoirset torturés renferment dans leur tronc différentes créatures humanoïdes qu'ils ont dévoré, et l'on voit parfois un visage déformé par la terreur, une main recroquevillée prise dans l'écorce. (...)