Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : marais (14)(...) Aussi, faites jouer votre épée dans son fourreau, gardez une main sur votre bourse et aventurez-vous dans les rues mal éclairées de Punjar. C'est le moment : un brouillard noir monte desmaraissalants et la vieille ville vous fait signe... Ceux qui souhaitent explorer la cité de Punjar ne devraient pas lire plus loin - non parce que cela gâcherait leur plaisir mais parce que les maîtres de jeu rusés utilisent toujours les savoirs mal acquis pour conduire les tricheurs dans des pièges encore plus mortels... Pour votre propre sécurité, joueurs, vous voilà prévenus ! (...)
On murmure que le Haut Seigneur lui-même daigne parfois examiner ces marchandises interdites et illégales mais cela n'a jamais été confirmé. La Porte duMarais-Salant (ou Porte de la Bourbe) : marquant la limite occidentale du quartier et fermant la rue du même nom, la Porte de la Bourbe ouvre la cité sur un marécage profond et desmarais-salants nauséabonds. Les Dragons assignés à la Bourbe sont habitués aux monstres desmaraiset ils gardent toujours à portée de main une baliste et quelques chaudrons d'huile bouillante. En dehors des murs, à une portée de la porte, se tient un hameau sans nom. (...)
Une dizaine de familles ou à peu près, marquées par des générations de consanguinité, survivent là. Durant le jour, ils ratissent lesmaraisavec leurs harpons barbelés et, à la nuit tombante, ils rentrent se terrer dans leurs huttes de boue et de roseaux. (...)
Parfois, la moustache plongée dans leur choppe de bière, les Dragons parlent à mots couverts de grands brasiers qui s'élèvent à la minuit sur les îles desmaraiset de sacrifices sanglants adressés à des puissances maudites. L'Echelle de la Suie : s'étendant le long du mur septentrional de la Cité des Morts, l'Echelle de la Suie est fréquentée par les nobles qui viennent rendre hommage à leurs ancêtres. (...)
) La Cité des Morts : Accueillant les tombeaux et les caveaux de la vieille aristocratie de Punjar, la Cité des Morts est elle-même assez largement éteinte. En fait, comme les cryptes sont surpeuplées et que lemaraisgagne chaque année sur ses limites, aucune nouvelle tombe n'a été creusée en plus d'un siècle. (...)
La plupart furent construites avec l'intention particulière de tromper les pilleurs : on ne compte plus les fausses entrées, les démons protecteurs et les pièges élaborés et mortels. Le passage du temps n'a pas été clément avec la Cité. L'élévation desmaraissalants a conduit à l'effondrement du mur sud de la nécropole et les sphaignes affamées ont englouti de nombreuses tombes. (...)
Des rumeurs affirment parfois que le clergé de Dame Ruine prévoit de destituer la Forteresse du temps comme temple dominant du quartier ; d'autres murmurent que le culte de Neshti, la dame des ombres, s'étend silencieusement parmi la population des bas-quartiers, soutenant Valdreth et possédant un pouvoir au moins aussi grand que celui des temples majeurs. Les environs sauvages : A Punjar, la différence entre une rue bondée, grouillante de monde, et unmaraisdésolé et vide se mesure en minutes de cheval. On peut pardonner aux habitants de Punjar, sans recul, sans perspectives, environnés d'immeubles bondés et de gens de toutes races et de toutes origines, d'oublier que leur civilisation n'est qu'une chose éphémère dans la Grande Histoire des Royaumes connus. (...)
Voici quelques-uns des points les plus remarquables du paysage à l'extérieur des murs de Punjar, là où l'épée et les crocs prennent le pas sur l'infime patine de la civilisation. La Grande Bourbe : constitué demarais-salants, couverts de roseaux herbeux et de trous marécageux, la Grande Bourbe est le foyer de prédateurs de toutes sortes. Les marchands et les rouliers ne passent jamais par lesmaraiset ceux qui veulent s'y rendre doivent traiter avec la curieuse populace qui survit dans un taudis à l'extérieur de la Porte de la Bourbe. (...)
Qu'on tienne compte ou non de leur douteuse théologie, ces sacrifices doivent bien calmer quelque chose - ou ces nigauds auraient été dévorés par les créatures desmaraisdepuis bien longtemps. Les rôdeurs rapportent qu'ils croisent les pistes et les crottes de toutes sortes de bêtes maudites. (...)
Moins épique mais plus immédiatement important pour la vie quotidienne des Punjarans, des tribus d'hommes-lézards se sont installées dans les roselières qui émaillent lesmarais. Plus agressifs et violents que la plupart de leurs semblables, ces bêtes belliqueuses sont reconnaissables aux piercings élaborés qui ornent leurs silhouettes écailleuses. (...)
Il paraît même qu'ils auraient une sorte de « chevalerie » primitive, montée sur le dos des plus grosses des grenouilles, portant lances barbillonnées et boucliers de roseau. La Flèche des araignées : au sud de la cité, là où lesmaraisputrides se mêlent à l'océan, se dresse au sommet d'un éperon rocheux une tour noire et solitaire, battue par les tempêtes et les ouragans depuis des siècles. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...