Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : riches (4)(...) Si ces indigents sont dignes de confiance (une sacrée condition en soi), les tunnels traversent les tas d'immondices et pénètrent à la base de la falaise, sous le palais. Que ce conte soit vrai ou non, la possibilité que des terriers de rats puissent connecter les plusricheset les plus pauvres de la cité ont enflammé l'imagination des habitants de la Boucane - et l'histoire est racontée, encore et encore. (...)
Ici, la vie est calme et paisible, si on excepte les bals costumés et les fêtes grandioses, ce qui sied parfaitement aux plus vieilles et aux plusrichesfamilles de la cité. Bien entendu, à Punjar, rien n'est réellement ce qu'il semble être et le vernis placide des hauts quartiers ne sert qu'à dissimuler des secrets anciens et des pactes maudits. (...)
Perché sur la bordure orientale de la cité, c'est une petite péninsule à une portée des villas nobiliaires et des quais du Souk ; un éperon rocheux connu dans toute la cité pour ses délices étranges, les fortunes mal acquises qui s'y échangent et le danger que l'on y court ; un quartier renommé pour ses tavernes, ses guinguettes, ses cercles de jeu, ses receleurs et ses hôtels borgnes. Ses établissements attirent lesrichescomme les moinsriches, dissimulant derrière une illusion d'opulence criarde l'abjecte pauvreté du quartier. Les visiteurs qui ne quittent pas les artères principales ont peu à craindre en dehors des escrocs et des emberlificoteurs ; mais derrière les façades clinquantes et les architectures exotiques s'étend un labyrinthe d'allées tordues, sombres, mauvaises où chaque pas peut être le dernier. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...