Le Sacrifice
sur Eastenwest
Contient : homme (9)(...) La victime portait sur elle la carte d'un bar appelé - en français - le Juste pour vous. Naturellement, le dossier contient une photo de la victime, jeunehommeélégant et souriant, laissant une impression aristocratique. Les personnages sont éveillés au début de la nuit à l'aéroport de Chicago où leur avion vient d'atterrir. (...)
Conduits vers un hélicoptère, ils font la connaissance de Brian Donahue, une goule du prince. Jeunehommeen costume cravate, attaché-case et lunettes à monture d'argent, il est doté d'un sourire commercial indéfectible : on dirait un golden boy. (...)
Toutefois, un auspex et un arrêt sur image feront découvrir une silhouette floue sur l'écran, juste avant l'arrivée des déments. Affinée, elle présente unhommeen tunique blanche, pied nu. Il porte une barbe et des cheveux clairs, semble auréolé de lumière, et du sang tombe de ses mains, écartées et paumes ouvertes. (...)
Waltzman passe rapidement en revue le marxisme, le modèle collectif russe, l'intérêt de Lénine pour les utopistes, une influence selon Waltzman non pas marginale mais prédominante, et l'exacerbation faite par Staline de la question du tyran, du maître de la cité et du dirigeant visionnaire - quasi-messianique - d'une cité-monde et d'unhommeramené à lui-même dans la réunion - le religio - et la ressemblance. L'Utopia est une figure de l'alternance et de l'alternative : c'est un modèle de transformation systématique qui est en rupture avec les formes établies, institutionnalisées - étendues à tous les niveaux du comportement des hommes et nécessairement gagnés par une composante religieuse/politique. (...)
Mais bien plus que cela, si toute création culturelle est compensation de la mort et de son domaine, soit un acte divin conçu par l'hommecomme réplique au modèle original et appel réduit, votif, et respectueux à l'éternité, la cité utopique, en devenant fait immédiat, réel et constant de l'oeuvre de création, constitue le sacrilège absolu : elle est un rapt de démiurgie, un vol profane, un crime de lèse-divinité, un acte non seulement impossible mais inacceptable en fin dernière. (...)
Ce qui matériellement, est impossible. La cité idéale est donc une allégorie, la constitution symbolique d'une vision de l'hommeachevé, d'une image de l'esprit reconquis, une figure idéale du pouvoir et le mobile même de la stimulation de l'intelligence et de l'imagination qui a obsédé les philosophes, les alchimistes, les scientifiques et les idéologues, mais dans une visée gravement appauvrie et historiquement dramatique. (...)
Helene, étudiante studieuse, avait peu d'atomes crochus avec Léa. Elle savait simplement que Léa était la fiancée d'un certain Bela Winthrop, unhommeriche qui l'entretenait. Une recherche révèle que Bela Winthrop est le fils d'un personnage célèbre, Demlik Winthrop, qui fut propriétaire d'une galerie d'art prestigieuse. (...)
En dessous, le plancher est également brûlé ; on y perçoit une sorte de signe, difficile à identifier. Auspex ou Yeux du chaos permet de distinguer le visage d'unhomme, dévoré par la souffrance. Ses yeux sont emplis de douleur et de compassion, son front est ensanglanté. (...)
Au fond de la salle de cérémonie, une porte conduit à un petit escalier qui descend sur une dizaine de marche et mène au ' tombeau ' de Jacob. Dans la salle souterraine, un sarcophage est posé en dessous de la statue d'unhomme. Ici, les événements se précipitent, car le saint apparaît, et ne s'épargnera pas un discours lénifiant pour témoigner avec complaisance de sa supériorité. (...)Cette intrigue se déroule à Chicago, avant l'attaque des garous et la mort de Lodin. Il est nécessaire de disposer du supplément Chicago by night. Première nuit, 1ère victime Les personnages sont des vampires de la 8e ou de la 9e génération. Ces anciens sont les agents d'un justicar ventru nommé Guillaume Basker. Basker fut de son vivant - au XVe siècle - un noble et un franciscain anglais qui appartint à l'inquisition. Lors du conflit qui, au temps des hérésies, opposa la papauté aux ...