Campagne du Vieux Royaume : La maison qui grince
sur La Cour d'Obéron au format (5.2 Mo)
C'est bien connu, les copistes de l'Académie des Enregistrements mènent une vie insipide et terne, faite d'obscurité poussiéreuse et de calligraphie laborieuse. Ces rats de bibliothèque mènent une existence si insignifiante qu'on les remarque à peine... Mais le cas de Sidoine Palingénésos est quand même exceptionnel. Cet érudit obscur n'a pas payé d'impôts depuis dix-huit ans ; depuis dix-huit ans, il n'a pas rendu trois ouvrages empruntés à l'Académie des Enregistrements ; il y a quinze ...Contient : espace (5)(...) Epharem exige du malheureux Conservateur adjoint qu'il achève l'invocation qui lui permettra de quitter cetespaceinterstitiel avant de lui rendre le sortilège. Terrifié, mais animé d'intentions morales, Palingénésos refuse le marché et tente de se garantir contre les vilains tours du démon. (...)
Si les PJ ont la naïveté de se plier à ses exigences, Epharem disparaît de l'anomalie spatiotemporelle, emportant avec lui le parchemin, et condamnant les PJ à rester enfermés à perpétuité dans l'espaceinterstitiel. Des PJ avisés demanderont à ce qu'Epharem dépose le parchemin sur le sol, afin qu'il n'emporte pas la formule en disparaissant. (...)
En revanche, si les PJ détruisent Epharem ou réussissent à lui voler le « pseudo-Herménégild », ils permettront à Sidoine Palingénésos d'accéder à sa formule et d'annuler l'espaceinterstitiel. Quand le magicien aura récité sa formule à l'envers, tous les captifs de l'anomalie (Sidoine, les Nains, les Fifrelins et les PJ), vivants ou morts, se retrouveront dans le cabinet de travail poussiéreux du Conservateur subalterne préposé à la section de Paléographie indéfinie de l'Index Esotérique. (...)
) Troisième étage Cet étage est au coeur de l'anomalie magique provoquée par l'échec de Sidoine Palingénésos. Il se réplique à l'infini dans l'espaceinterstitiel ouvert par le rituel raté. La seule possibilité d'en sortir est de réciter à l'envers la formule qu'avait prononcée Sidoine - mais le texte est entre les griffes d'Epharem... Toute la structure de bois grince, craque et gémit comme si les PJ étaient à l'intérieur d'un navire. (...)
Il souffle un vent en bourrasques qui fait tanguer les échafaudages et grincer toute la maison. Une pluie noire, chargée de cendres, cingle l'espace. Les échafaudages sont composés de poutres sans utilité, qui émergent de la façade et où sont accrochées des centaines de chaînes rouillées, terminées par des menottes, des crochets, des masses hérissées de pointes. (...)