Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
sur Le Sablier Eternel au format (2.7 Mo)
Contient : autres (75)(...) Alors que ces hameaux croissent en taille et se multiplient, la population augmente dans le même temps. Sa stabilité permet à ce nouveau-né de commercer, d'établir des relations avec lesautresvillages et les villes alentours. Beaucoup de ces communautés urbaines ne dépasseront pas le millier d'habitants et resteront au stade du gros bourg. (...)
Dans un monde médiéval et magique, les villes, petites ou grandes, ont au moins cinq milles âmes et sont éloignées les unes desautresd'une trentaine de kilomètres. Ces villes échangent avec la campagne proche, vendant des marchandises, achetant les surplus agricoles, proposant des services et abritant de nombreux artisans. (...)
Bien que largement en faveur du suzerain, le système féodal offre au paysan certaines protections qui sont souvent refusées auxautrestravailleurs. Une richesse fluctuante : Dans le système seigneurial, la terre et ses fruits sont des biens du suzerain. (...)
En même temps qu'une cité croît en taille et en richesse, elle gagne en pouvoir et en autonomie et traite petit à petit le seigneur en égal lors des tractations. Révoltes et soulèvements armés sont d'autresmoyens d'acquérir des droits. Les combinaisons possibles des droits, du seigneur d'une part et des dirigeants de la cité d'autre part, sont infinies dans une charte municipale. (...)
Les villes médiévales offrent aux paysans un autre type de liberté, celle de choisir son métier. Artisans, compagnons etautresprofessions fleurissent dans les cités où les paysans trouvent une alternative à l'agriculture. (...)
Les membres d'une guilde mangent ensemble, boivent ensemble, festoient ensemble, vivent les uns à côté desautres, travaillent ensemble et créés même des troupes de théâtre privées. Elles parrainent des activités publiques, souvent liées aux arts comme le théâtre. (...)
Un corps gouvernemental municipal dote la ville d'une base pour les taxes, d'un système judiciaire, de règles de négoce etautressujets d'ordre civique. Ce conseil peut prendre plusieurs noms qui recouvrent la même réalité : conseil municipal, conseil des échevins... La justice : Le suzerain peut émanciper sa ville et ses habitants de sa justice seigneuriale, ce qui signifie qu'ils ne peuvent être amenés hors de la ville pour répondre d'infractions qu'ils y ont commises. (...)
L'obtention de cette liberté doit aboutir à la création d'une justice citoyenne, même s'il existe d'autresfaçons d'acquérir le droit de justice. Les villes qui arrachent ce privilège ont une source de revenu et contrôlent leur population. (...)
Les portes, les gués, les ports, les ponts sont des points de prélèvement aisés pour les biens pénétrant dans la ville. Ainsi les commerçants, négociants, marchands etautresrevendeurs qui introduisent des marchandises dans la cité dans le but d'en faire commerce s'acquittent d'une taxe dépendant du type d'article. (...)
Les types de cités : Il existe cinq grandes catégories de villes, bien que chaque cité ait son histoire, aussi longue et sordide soitelle. La commune : La commune est une communauté dans laquelle des membres prêtent allégeance à d'autresmembres. Plus qu'une simple communauté de vie, la commune doit être appréhendée comme une entité à part entière où se partage le travail, les joies et les peines des gens qui la composent et qui sont liés par un serment mutuel. (...)
Certains seigneurs dissolvent, voire détruisent des communes qui selon eux sont les germes d'opinions dissidentes dans leurs domaines. D'autres, au contraire, leur accordent une charte officialisant leur existence. Enserrer une commune dans une charte permet la perception de taxes, mais tous les suzerains ne sont pas disposés à parier sur la fidélité des communes à leur égard. (...)
Fontaines et puits : Chaque quartier dispose d'un point d'eau, soit un puit soit une fontaine alimentée par une citerne. Canalisations et aqueducs sont d'autresoptions pour l'approvisionnement en eau, mais ce sont des infrastructures trop techniques et trop coûteuses pour la plupart des cités médiévales fantastiques. (...)
Ce sont de petites constructions de pierre pouvant accueillir de 20 à 30 personnes. Certains sont des bassins communs sur le modèle des bains romains. D'autresproposent des baignoires individuelles ainsi que des préposés. Les bains ne sont que rarement mixtes, bien que certains deviennent des repaires miteux pareil à des bordels. (...)
Les hôpitaux représentent une certaine forme de charité dans la cité. Les cités médiévales possédaient deux types d'hôpitaux, les léproseries et lesautresplus universels. Les sorts de Soins doivent permettre d'éviter la lèpre dans un monde médiéval fantastique, mais même la magie ne peut répondre aux besoins de soins liés à la vieillesse et à la pauvreté. (...)
Certaines sont plus fréquentées, notamment celles débouchant sur de grandes routes reliant la cité à d'autrescentres urbains. Ces portes deviennent les portes principales de la cité. Les portes permettent donc aussi contrôler qui entre dans la cité. (...)
Le marché principal est aussi l'endroit où se tiennent les assemblées publiques. Les procès publics, les exécutions etautresévènements s'y déroulent fréquemment car c'est l'un des rares endroits dégagés d'une cité. Les marchés de proximité Les marchés de proximité sont des marchés spécialisés. (...)
S'élevant plus haut que la plupart des bâtiments de la cité, reflet du savoir faire artisanal local, les grands temples sont des merveilles architecturales comparés auxautresédifices de la ville. Certains furent construit en plusieurs années, voire décennies, nécessitant énormément d'argent. (...)
Les hôtels de guilde : Les hôtels de guilde sont des bâtiments similaires à un hôtel de ville, mais ils abritent une guilde. La guilde des marchands, souvent la plus riche d'une cité, a son propre hôtel de guilde. Lesautresguildes n'ont en général pas les finances pour bâtir leur propre hôtel. Quelquefois elles regroupent leurs ressources et construisent un hôtel de guilde commun, divisant le bâtiment entre l'ensemble des guildes ayant contribué. (...)
Les bibliothèques requièrent souvent que leurs visiteurs s'adjoignent l'aide d'un guide ou d'un bibliothécaire pour accélérer les recherches, mais aussi pour prévenir les vols et la détériorations des livres. Ces assistants sont, bien entendu, aussi rémunérés en bon argent. Du fait de la magie, d'autresrestrictions sont aussi mises en place dans certaines bibliothèques. Elles peuvent demander à leurs clients de se dévêtir entièrement. (...)
Ces visiteurs se voient remettre une robe officielle de la bibliothèque et doivent acquérir crayons et papiers auprès des magasins internes. D'autresmesures très étranges peuvent assurer la protection de la collection. Il existe différents types de bibliothèque dans les sociétés médiévales fantastiques. (...)
Les bibliothèques abritent aussi de petites sociétés savantes, leur permettant d'entrer en contact avec d'autresgroupes du même genre. Les bibliothèques sont aussi un genre particulier de bâtiment public par leur architecture. (...)
Les feux sont fréquents car dans les cuisines les foyers ne sont pas fermés, les gens vivent entassés et le bois est le matériau des habitations très proches les unes desautres. Le feu est une inquiétude partagée de tous dans les villes, qui plus elles sont petites, plus vite celui-ci s'étend. (...)
Il permet aussi une réorganisation de la cité car la destruction de bâtiments offre des possibilités de meilleures constructions mieux agencées. La salubrité : Quand les gens vivent proches les uns desautres, la salubrité devient un problème. Les pratiques campagnardes sont des cauchemars sanitaires dans les quartiers surpeuplés. (...)
Ce type de magie change les effets sociaux traditionnels de la peste dans les sociétés féodales p a r c e q u e l e trouble social est faible pour l'aristocratie. Les réserves : Les bourgs et les villes emmagasinent nourriture etautresravitaillements en prévisions de situations d'urgence, tels la guerre, un siège ou une famine. (...)
En général, les villes et cités médiévales fantastiques ont une autoritécentrale : le bourgmestre. Lesautresgroupes ont une influence quasi égale entre eux, ce qui signifie qu'aucun ne peut imposer ses idées auxautres. Ils n'ont pas les ressources et les relations nécessaires pour bénéficier de ce genre de pouvoir. (...)
Alors que de guildes deviennent de plus en plus sélectives dans leur adhésion et avec la progression de leurs membres au sein de la guilde. Quelques-unes d'entre-elles fixent des honoraires d'entrée exorbitants, alors que d'autresautorisent l'adhésion seulement aux héritiers des membres actuels, voire même au futur mari de leur fille. (...)
Cependant, devenir maître dépend non seulement de la qualité du travail du compagnon, mais également de plusieurs facteurs sociaux et fiscaux. Le compagnon est-il apprécié desautres? Qui connaît-il ? Est-il marié à la fille d'un autre maître ? Peut-il payer les honoraires d'entrée pour devenir maître ? (...)
Guildes des Marchands : Toutes les villes ont une guilde des marchands, même les plus récentes villes médiévales fantastiques. Les guildes des marchands se développent habituellement avant toutes lesautresguildes. Socialement, elles sont audessus des guildes d'artisans, bien que les artisans puissent appartenir à la guilde des marchands. (...)
Quelques négociants peuvent être concernés par l'achat des marchandises locales et leur revente dans les cités voisines ou dans d'autresroyaumes. D'autresse concentrent sur la recherche et l'importation de marchandises dans la ville. La vente de produits essentiels comme le grain et le tissu brut sont tout à fait profitables ; d'autresnégociants, eux, se spécialisent dans les marchandises de luxe comme le vin, les fourrures, les soieries et les tissus précieux. Dans les plus petites villes tous les négociants appartiennent à une guilde des marchands unique. (...)
La Guilde des Magiciens : Aucune ville médiévale fantastique n'est complète sans la guilde des magiciens. Comme d'autresmembres de la société, les magiciens ont besoin de l'assurance d'une collectivité et d'une communauté. (...)
Autrement, où est-ce qu'un magicien pourrait se procurer, sans risque, les écaille d'un dragon ? Même s'il doit en payer le prix fort à la guilde... D'autreséventualités sont envisageables : apprentissage, commerce de sortilèges et articles magiques. (...)
S'il y a une guilde des magiciens dans une cité, en devenir membre n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Comme pour lesautresguildes de professionnel, l'adhésion est obligatoire pour pouvoir pratiquer la magie dans la ville, ce qui inclut l'incantation de sorts pour quelqu'un d'autre, la vente de services magiques et la fabrication d'artefacts magiques destinés à la vente. (...)
Cependant, adhésion à la guilde rime souvent avec obligation envers celle-ci : services, articles magiques, parchemins, potions magiques, recherches, sorts, les composants rares, gestion des cotisations etautrespaiements. Le prix à payer et la répartition de l'argent dépendent de la guilde, celle-ci ayant, elle aussi, des engagements féodaux à respecter. (...)
La notoriété de la guilde et sa puissance dépendent du bon vouloir du seigneur ou du conseil municipal. Des engagements pris avec lesautresorganisations dépendent l'attitude de la guilde des magiciens et ses réactions face auxautresgroupes de pouvoirs de la cité. Il est important de rappeler qu'en dépit de l'aspect de franche camaraderie et des règles de bienséance, règne au sein des guildes de magiciens, comme dans tout autre guilde d'une cité médiévale fantastique, la recherche individuelle du pouvoir, les haines fratricides, les règlements de compte, le non respect systématique des règles etautresvilénies. Bien que les seigneurs puissent accorder à une ville le droit de créer une guilde de magie, ils ne lacheront jamais leur droit aux taxes etautresimpositions sur l'utilisation de la magie, à moins qu'il ne soit physiquement forcé de faire autrement... Les guildes de magiciens sont potentiellement le groupe le plus puissant dans une ville. De tels organismes bénéficient, bien évidemment, de l'appui de la magie, mais très probablement aussi de la richesse, pour concurrencer d'autresguildes et d'autresgroupe de pouvoirs et les influencer. Les magiciens fournissent la magie qui permet de diminuer la criminalité, de favoriser les regroupements d'intellectuels et d'améliorer la diplomatie. Les guildes de magiciens sont remplies d'intellectuels et de leur savoir. (...)
Mais de telles organisations ne peuvent pas réunir assez de connaissances magiques en leur sein et doivent souvent se contenter de leur coté mystique et occulte... La Guildes des Voleurs : Les guildes des voleurs sont des associations entre les ne doivent pas être obligatoirement des voyous et un voyou ne doit pas forcément utiliser les aspects les plus sombres de ses compétences. Etre membre d'une guilde des voleurs fournit les mêmes avantages que toutes lesautresguildes : assurance, formation sur le multiples ficelles du métier. Outre cette formation, les membres reçoivent les outils spécifiques à leur métier, outils qui, bien sur, ne sont pas disponibles dans les magasins ordinaires. (...)
Les guildes accumulent également un répertoire des indicateurs, des informateurs, des fonctionnaires subornés et des aides magiques que d'autresmembres de guilde peuvent employer. La contrebande de marchandise, par recel ou vente directe, est également plus facile quand les voleurs travaillent dans le même sens. (...)
Dans de plus grandes villes où les gens viennent de beaucoup de différents endroits, les lois deviennent des directives pour une coexistence plus facile. Parfois des lois sont imposées par des punitions fiscales ou physiques ; les lois d'autresépoques sont alors jetées au caniveau afin de répondre aux nécessités sociales. Seuls ceux qui ont assez de pouvoir peuvent obliger lesautresà respecter les lois, qu'elles soient des lois de guilde, des lois civiques, des lois seigneuriales ou royales. Les lois ne fonctionnent pas nécessairement comme force de dissuasion de certains comportements et leurs transgresseurs ne sont pas toujours poursuivis. (...)
Les gens s'attendent au crime, (le crime dans une ville médiévale fantastique n'est habituellement pas un crime violent mais une certaine forme de vol) et ils tolèrent un certain niveau de crime. Le niveau tolérable change avec l'adaptation de la population, les décisions desautresgroupes de pouvoir et la richesse de la ville. Aussi longtemps que les voleurs opéreront sous le niveau tolérable de crime, personne ne s'intéressera de trop près à leur organisation. (...)
Maintenant si la guilde des voleurs effectue un travail dans l'église du dieu patron de la cité, volant une de ses reliques, ou effectue un immense braquage chez le plus influent des négociants de la ville, il se peut qu'elle ait quelques soucis à se faire. Les accords et les alliances forgées avec d'autresguildes et factions de ville sont une autre raison de l'existence des guildes de voleurs. Celles-ci peuvent suborner assez de fonctionnaires administratifs pour maintenir la guilde dans les affaires et la plupart des membres riches de la société ont assez d'argent pour payer leur protection. (...)
Etant donné les cinq sources de loi, voir chapitre 7 : De ceux qui gouvernent, un acte peut être illégal dans un tribunal, mais légal dans lesautres. Les voleurs astucieux découvrent rapidement ces points de controverse et les exploitent. La loi maritime, la loi des transports et la loi royale sont souvent en conflits, conflits utilisables avec profit par les voleurs. La Magie : Comme dans d'autressociétés secrètes, la magie compromet le secret de la guilde des voleurs. Si quelqu'un souhaite débarrasser la ville d'une guilde des voleurs ou découvrir simplement qui en est le responsable, il peut employer un sorcier qui utilisera les sorts adéquats. (...)
Tout comme les aristocrates anglais de la fin du 19ème siècle face à la richesse de l'Amérique, les aristocrates des sociétés médiévales fantastiques considèrent ces nouveaux aristocrates comme des arrivistes ayant peu de raffinement et de scrupules quant à leurs méthodes d'enrichissement. Constituée de riches négociants et d'autreshabitants de la ville, l'aristocratie contient rarement des membres de la pairie. Cependant, comme dans toutes choses médiévales fantastiques, l'inverse est également vrai. (...)
Le droit de prélever des impôts nécessite un système financier et administratif complet pour les rassembler et les comptabiliser, comme d'autrespratiques financières comme les prêts obligatoires. Les prêts obligatoires sont des prêts à la ville imposés à un négociant ou à un aristocrate par la force physique, ou la menace de retraits de privilèges spéciaux, de confiscation ou d'exil. (...)
Cependant, le trésor public est habituellement endetté par les dépenses militaires, les mauvaises gestions financières, et l'inflation. Le droit de former une milice inclut également le stockage d'armes, la magie, la nourriture et d'autresmatériaux logistiques ainsi bien évidemment les hommes. La plupart des miliciens sont des citoyens qui apportent leurs propres armements. (...)
Les aventuriers : Ce chapitre répond à la question : que faire au sujet des aventuriers, PJs et PNJs ? Les aventuriers ont pour profession d'accepter les emplois que d'autresne veulent ou ne peuvent pas faire. Ils n'ont pas de réelle définition sociale, cependant les règles estiment que les aventuriers n'ont jamais eu de réelle intention d'être aventuriers. (...)
Quelques villes ont des escouades puissantes qui s'occupent de réguler l'utilisation de la magie en leur sein. D'autresconfisquent certains types d'articles magiques et interdisent l'utilisation de certains types de magie. (...)
Un autre fait établi dans la ville médiévale fantastique est que les nouvelles circulent rapidement, particulièrement les mauvaises nouvelles, et elles semblent s'intéresser particulièrement aux affaires desautres. Quand les PJs passent en ville, peu de temps suffit pour que chacun entende parler de lui, pour qu'ils sachent à quoi ils ressemblent et apprennent combien de pintes de bière ils ont avalées au déjeuner. (...)
Les grandes foires se produisent là où peuvent se retrouver les grands marchands pour vendre ou acheter. Certains marchands viennent de loin à ces foires pour vendre et d'autresrepartiront aussi loin avec les marchandises qu'ils ont achetées. Généralement les négociants ne voyagent pas plus de 60 jours avec des marchandises, sauf pour les produits de luxe qui peuvent nécessiter des voyages longs d'une année parfois. (...)
Les effets de magie : Stabilité : La magie apporte souvent la stabilité à une société médiévale fantastique. Elle peut protéger contre les mauvaises récoltes, la maladie, l'invasion, et d'autresfacteurs qui perturbent la société et empêchent sa croissance. Si la magie peut affecter une société médiévale fantastique de manière positive, la stabilité induite par la magie peu avoir des effets dramatiques. (...)
La plupart des sociétés médiévales fantastiques utilisent les avantages que la magie apporte habituellement, mais pour d'autressociétés la magie est un fardeau. Les continuelles et intenses guerres magiques peuvent amener feu et cendres bien plus vite qu'une guerre médiévale historique. (...)
Certaines cités peuvent également avoir passé des accords avec la guilde des magiciens pour alléger l'imposition sur la guilde en échange des services magiques aux portes ou dans d'autressecteurs d'intérêt publique. La justice : Si la ville a sa propre juridiction et ses propres tribunaux, elle peut employer la magie pour accélérer l'issue des procès et pour rassembler plus facilement les amendes des transgresseurs de loi. (...)
L'application et le droit d'utiliser la magie dans la ville dépendent considérablement des guildes, des associations et de la politique locale. Dans des endroits sous le joug d'une puissante guilde de magiciens, d'autressorciers indépendants pourraient éprouver des difficultés à pratiquer ou vendre leur magie. Quelques villes ont des guildes des magiciens rivales avec des objectifs différents. (...)
Dans les villes avec un attachement profond envers une déité, les ecclésiastiques concurrents ont souvent des problèmes pour exécuter leurs programmes sociaux. Souvent l'église du dieu patron ne permet auxautresreligions de guérir des personnes, de faire des exorcismes, de casser des malédictions et des sortilèges. (...)
Ces associations ne doivent pas leur être exclusivement réservées, mais peut également accueillir d'autresélèves non versés dans l'art de la magie. Les sorciers indépendants constituent aussi leur groupes, cependant ils ne sont pas aussi organisés que les guildes de leurs confrères. (...)
Généralement les sorciers indépendants ne sont pas limités tant qu'ils ne deviennent pas trop puissants, et qu'ils fassent de l'ombre auxautresguildes en cassant les tarifs ou en offrant des alternatives à certains services offerts par cellesci... Pour ces raisons, les sorciers indépendants se trouvent souvent dans les villes avec des guildes plus en retrait. Ceci leur permet de vendre leurs services à d'autresguildes, ceux qui est formellement interdit par les puissantes guildes qui cherche à garder leur monopole. (...)
C'est là qu'est le rôle d'une guilde puissante ; gérer et contrôler les abus, maintenir l'ordre et punir si nécessaire. D'autresvilles possèdent même une branche spécifique dédiée aux enquêtes, très utile lors de l'utilisation et d'abus de magie. (...)
Ce système fournit une méthode pour générer les éléments vitaux d'une ville, comme la densité de population, la taille et le nombre de bâtiments et quartiers, différents types de professions et guildes ainsi que les centres de pouvoir urbain. Ce système est compatible avec les règles de base et lesautressystèmes présents dans ce document, à savoir le système de génération de royaume et le système de génération de bâtiments. (...)
Après avoir établi la population, regardez la Table IV.1 - Statistiques urbaines et la section démographie du livre de base II pour déterminer lesautresstatistiques vitales de la cité. Taille : La plupart des cites médiévales fantastiques sont petites, généralement moins d'un mile carré ou de 641 acres. (...)
Ces 100 acres peuvent tous être à l'intérieur de remparts ou une part de la ville peut déborder des murs et consister en une multitude de bicoques etautrescabanes des quartiers déshérités. Cet espace n'inclut pas des champs pour la nourriture, même si des villes, petites ou grandes, peuvent aussi comporter des jardins et sont moins denses que les cités. (...)
La plupart des informations d'un quartier est basée sur l'acre, qui fait 43 560 pieds carré soit environ 210x210 pieds. Certains quartiers se trouvent à l'intérieur des murs, d'autresen dehors. Par exemple, un groupe d'artisans peut vivre en dehors des murs du fait de la croissance rapide de la population. (...)
Cela inclut les tribunaux, les bâtiments pour les archives, pour prélever des taxes et toutes sortes d'autresfonctions nécessaires au gouvernement de la cité. Dans les communautés urbaines plus petites, les bâtiments administratifs sont répartis à travers les différents quartiers de la cité. (...)
Ces quartiers requièrent de plus un approvisionnement en eau important et contribuent à la séparation des activités dans une cité médiévale fantastique, quand bien même d'autresprofessions et métiers cohabitent ensemble. Ces quartiers sont généralement moins denses que les quartiers des artisans, parce qu'il y a un nombre limité de personnes y travaillant, à savoir : les tanneurs, les teinturiers, forgerons et les bouchers. (...)
Les quartiers à proximité de rivière/pont peuvent ressembler à des docks, avec beaucoup d'entrepôts, bureaux, ainsi que des boutiques pour s'occuper du commerce et de l'industrie des moulins à eau. D'autresquartiers à proximité de rivière/pont peuvent ressembler à des marchés, permettant d'acheter ou de vendre des produits directement sur le lieu de production, à la source, plutôt que de devoir tout déplacer jusqu'à un marché. (...)
En général, il y a aussi plus de trafic maritime autour de ces quartiers que sur ceux donnant sur des rivières. Ces quartiers peuvent aussi avoir des phares, des ports, des jetées et d'autresstructures non nécessaires dans un quartier jouxtant une rivière. En somme, ces quartiers à proximité de mer/océan connaissent plus d'activité commerciale que les quartiers proches de rivières, simplement car ils sont exposés à une masse d'eau plus importante. (...)
En plus de déterminer le niveau de luxe et le coût des constructions, les styles fournissent aux MJ et aux PJ une idée générale de la richesse de la ville ou de la cité et des quartiers comparés les uns auxautres. On a, par ordre croissant : D pour négligé, austère ou fonctionnel ; C pour utilitaire, basique ou normal ; B pour ornemental, de bon goût ou artistique et A pour luxueux, royal ou impérial. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...