Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : loi (28)(...) Chaque grande ville du territoire arabe est dirigée par deux autorités, parfois rivales : L'Emir (ou le Calife) détient le pouvoir temporel tandis que l'Imam détient le pouvoir religieux et législatif. En effet, en Arabie, le phénomène religieux est indissociable de laloi. Cette dernière est ainsi appelée : laLoiDivine d'Ormazd (Ormazd, aussi appelé « L'Unique » est le Dieu vénéré par 80 % de la population arabe). Bien que très nombreux, les royaumes d'Arabie peuvent être distingués en 4 catégories bien distinctes, suivant l'origine géographique et l'histoire du territoire : • le Sultanat et ses alliés : Il s'agit du grand royaume d'Arabie et des territoires qui sont restés fidèles au grand Sultan résidant à Zandri, la capitale du Sultanat. (...)
Ormazd est un Dieu qui n'accepte aucun rival. Le polythéisme est sévèrement réprimé (en général par écartèlement ou mutilation). Si laloiest aussi sévère, c'est parce qu'Ormazd a un rival dans le panthéon divin : Il s'agit de Sangrif le Purificateur. (...)
• Ne jamais se laisser déshonorer sans réagir. Le déshonneur rejaillirait sur la divinité. • Pratiquer laloide « la juste réponse » : OEil pour oeil, dent pour dent. • Ne jamais venir en aide à un clerc d'Ormazd. (...)
Les riches principautés du Nord de l'Arabie acceptent mal leur présence en ville mais dans les royaumes du golfe de Mèdès, la sorcellerie est une tradition séculaire à laquelle les autorités ne s'opposent pas. Les démonistes : Les démonistes sont tellement rares en Arabie que laloidivine ne les mentionne même pas. Il faut cependant remarquer que, depuis quelques centaines d'années, des démonistes du Vieux Monde ont trouvé refuge en Arabie. (...)
Plus de détails seront donnés sur ce culte et ses pratiques dans le chapitre consacré aux nomades. Laloien Arabie : En Arabie, les jurés des tribunaux sont des religieux, choisis par les Imams de la cité et des officiers choisis par le Calife ou l'Emir. Laloiest la même dans toute l'Arabie. C'est laloidivine d'Ormazd. Les habitants du Vieux Monde pourraient la juger cruelle, les arabes, eux, se contentent de la trouver efficace. Cetteloiest quasiment inchangée depuis plus de 2000 ans. Seul le Grand Imam de Zandri a le pouvoir de modifier ou de rajouter uneloiau recueil de laLoidivine. On ne trouvera pas de tribunaux en Arabie. La justice est rendue dans les temples d'Ormazd, par un jury plus ou moins important selon le délit jugé. Les petits délits sont rarement jugés par des hommes du culte d'Ormazd car une véritable armée de bureaucrates, au service de l'Emir ou du Sultan, se charge d'expédier ces petits procès. (...)
Seuls les personnages influents peuvent faire appel à ce jugement car il coûte en moyenne 1000 à1500 Dinars (entre 350 et 500 Couronnes). Tous les jugements prononcés en Arabie se réfèrent aux même préceptes : Laloidivine d'Ormazd. Cetteloiest la même partout mais elle est appliquée avec plus ou moins de rigueur selon les royaumes. Laloidivine d'Ormazd comprend 140 versets. Voici les plus utiles : 1er verset : L'homme qui en tue un autre, ou tente de le faire, dans un autre but de défendre sa vie ou celle de sa famille doit être emprisonné durant un nombre de mois égal au nombre de femmes et d'enfants que possédait la victime. (...)
) 85ème verset : Tout étranger surpris hors des quartiers réservés aux étrangers doit être puni de 30 coups de fouets et reconduit au Funduk le plus proche, s'il ne possède pas d'autorisation spéciale. Si l'étranger récidive, il sera condamné à la pendaison. Extrait de « LaLoiDivine d'Ormazd ». Les sanctions mentionnées dans laloidivine ne sont que des indications, il est évident que certains comportements de l'accusé (tentative de fuite, récidive, sincère repentir, position sociale élevée... (...)
Les chanceux se voient parfois affectés dans des exploitations agricoles ou mieux encore, s'ils sont lettrés ou artisans, dans une fabrique ou une administration. Durant toute la durée de sa peine, le bagnard est considéré comme un esclave. Laloiest très sévère en ce qui concerne les cultes interdits ou étrangers. Cependant, l'ensemble des tribus nomades échappe à cette sévérité car il existe une tradition de tolérance envers les peuplades du désert, en raison des services rendus à la nation arabe par ces dernières (escorte des caravanes de marchands, lutte contre le brigandage, participation à l'armée du Sultan. (...)
Le reste de la ville fourmille d'une activité intense, les marchés sont nombreux et les rues étroites et ombragées sont encombrées d'étales diverses. Laloiest représentée par le Vizir Ibrahim Ya Qub, qui commande une garnison municipale forte de plus de 900 hommes. (...)
La vie religieuse est aussi intense : (outre la cinquantaine de temple de quartier),le grand temple de Zandri est un lieu de pèlerinage pour tous les fidèles d'Ormazd. Les sermons du grand Imam Ibn Tufayl font souvent office deloidans toute la péninsule. Le Grand Imam a 89 ans et la lutte pour sa succession a déjà commencé. Près de la porte sud de la ville se trouve l'Arène de jeux de Zandri : cette immense construction, vieille de plus de 600 ans, peut accueillir 40 000 spectateurs. (...)
Le souverain de ce territoire est l'Emir Tarik Haydar, vassal du sultan Hacène El Qabir. Il règne en dictateur sur l'ensemble de l'Emirat, faisant régner uneloid'Ormazd très sévère. Il est aidé en cela par l'Imam Ahmedi de Zuwarah qui fait parti de la faction radicale du clergé d'Ormazd. (...)
Le territoire de l'Emirat de Copher est assez petit pour être quadrillé efficacement par les troupes de l'Emir (environ 600 soldats) mais la présence des hautes montagnes à l'Est permet aux nombreux hors-la-loide trouver refuge loin de la sévérité du cruel souverain. La ville principale est Zuwarah. Elle accueille la moitié des habitants de l'Emirat (et l'autre moitié est répartie sur le littoral ou autour de la capitale). (...)
La ville est protégée par des murs solides car elle fait régulièrement l'objet d'attaques de la part des rebelles et hors-la-loicachés dans les montagnes. Le chef de cette communauté est le Ka'id Mustafa Ibn Adjmer. Il commande une garnison de 100 soldats. (...)
Chaque secteur de métier est structuré en guilde, comme dans le Vieux Monde, mais les chefs des guildes sont élus tous les ans (pour éviter le clientélisme) lors d'une assemblée réunissant chaque corps de métier. Laloià Mahabbah est une affaire très sérieuse et l'on compte dans ce territoire un nombre impressionnant de juristes aux domaines de spécialité divers. (...)
La religion est comme dans toute l'Arabie celle d'Ormazd et le califat de Mahabbah se caractérise par la rigueur de ses pratiques religieuses (bien que le courant favorable à une Guerre Sainte soit très faible). Ici, laloidivine est respectée à la lettre. Il est donc rare de voir des étrangers sur le territoire du Califat. (...)
Le Ka'id Kali Al Massati dirige cette garnison. Une très imposante prison se dresse au centre de la ville pour rappeler que laloi, n'est pas souple à Mahabbah. Le système judiciaire est une machine bien huilée : La garde arrête le criminel qui est emmené dans la prison centrale. (...)
L'assemblée des Grands Electeurs a aussi deux autres pouvoirs : Elle seule peut déclarer la guerre (et la paix) et si le Directoire souhaite modifier, rajouter ou supprimer uneloi, il doit demander l'accord à cette assemblée qui se réunit une fois par mois (elle peut être convoquée en session extraordinaire par le Directoire). (...)
Chaque village abrite un monastère dédié à Ormazd. Les troupes de l'Emir (à peine plus de 300 soldats) font respecter sévèrement laloiDivine d'Ormazd. Ici encore plus qu'ailleurs, les étrangers ne sont pas les bienvenus. Les principales villes de l'Emirat du Sud : Abu Sidrah : Capitale de l'Emirat, la ville d'Abu Sidrah est située sur un éperon rocheux se jetant dans l'Océan. (...)
Cependant, quelques pilleurs de tombes audacieux ont fait fortune en bravant cette malédiction et laloiqui punit de mort tous les profanateurs de sépultures. Il n'est pas rare de trouver des antiquités de Durbaïta sur les marchés du Nord (à Al-Haïkk ou Zandri). (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...