No-Hoper Point
sur Cerbere.org au format (588 Ko)
Contient : fer (3)(...) Néanmoins, cette illusion industrielle s'efface dès qu'on approche des murs blancs construits en béton armé, uniquement perforés par de petites fenêtres aux épais barreaux defer. Au centre du bâtiment, un carré de verre troue le toit et permet aux prisonniers de prendre un peu de lumière quand le temps est mauvais. (...)
Mes compagnons de chambrée m'ont maintenu à plat ventre sur mon lit et m'ont empêché de hurler. Ils étaient l'étau qui serrait leferprêt à se faire battre. Muhammad s'est avancé et a sorti un cran d'arrêt. Il s'est agenouillé sur mon dos et m'a susurré à l'oreille : « Tu sais que c'est pas beau de mentir, Jerry ? (...)
On pourrait croire que l'effondrement de l'Etat-providence a atteint un tel niveau que les établissements pénitentiaires se comportent de plus en plus en agences d'aide sociale de premier recours pour les Américains les plus démunis. Pour les couches marginalisées de la société, le poing deferde l'Etat punitif fonctionne paradoxalement comme une aile protectrice qui leur permet pour un temps de maintenir la tête hors de l'eau. (...)« Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Il s'enchantait de cette douceur nouvelle qui remplaçait les échafauds. Il s'émerveillait de ne plus châtier les corps, et de savoir désormais corriger les âmes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. » Michel FOUCAULT. 'Surveiller et punir'. Clic Clac... « Clic Clac... Un son ...