No-Hoper Point
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Contient : tombé (3)(...) Derrière moi, l'un d'entre eux pouffe en me montrant du doigt à son collègue. Il lui donne un dossier jaune à lire. Ca y est, ils savent pourquoi je suistombé. Et je suis déjà dans la merde. J'ai entendu parler du Big Boss d'ici, ça sera pas de la rigolade... Mais il m'auront pas comme ça, je vais résister. (...)
Mais les personnes que ces pratiques révoltent comprennent bien souvent leur « intérêt » à ne pas parler, que ce soit par une intimidation pure et simple ou par la lente conviction que les détenus ont finalement bien cherché ce qui leur arrive... 5. FORCES EN PRESENCE. Chaque classe de la société semble représentée à No-Hoper Point : du yuppietombépour trafic de drogue au petit noir arrêté sur son premier braquage en passant par de vieux mafieux ou d'implacables meurtriers, la galerie de portraits fait peur à voir. (...)
Mais à chacun sa croix. Et si chaque détenu demande à un inconnu, avant même de se présenter « Et toi, pourquoi t'estombé? », tout le monde s'en fiche, au fond. C'est juste un moyen d'engager la conversation. Ce qui leur reste est la rage de survivre et un sacré compte à rebours. (...)« Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Il s'enchantait de cette douceur nouvelle qui remplaçait les échafauds. Il s'émerveillait de ne plus châtier les corps, et de savoir désormais corriger les âmes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. » Michel FOUCAULT. 'Surveiller et punir'. Clic Clac... « Clic Clac... Un son ...