Exil, la cité
sur Ballon-Taxi au format (1.6 Mo)
Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : ingénieurs (52)(...) Mais tout nous rappelle qu'ici, nous sommes bien dans l'antique cité sanctuaire : les flèches de pierre ciselées des tombeaux des Anciens, les étranges structures métalliques bâties par lesIngénieurs, les invraisemblables jardins et rivières suspendus au- dessus d'artères surpeuplées, les écrasants dômes des universités et de la cité administrative... Ici je reste en arrêt devant ce qui semble être un hermétique tombeau de pierre noire dont les fondations s'enfoncent vertigineusement dans la carcasse d'acier de la cité. (...)
Le poids accumulé au fil des siècles sur les strates les plus basses entraînent elles aussi des affaissements parfois dramatiques. Lesingénieurscivils dépensent une énergie folle pour les consolider et prévenir toute catastrophe. Exil est très profonde et s'enfonce bien au dessous du niveau de la mer. (...)
Inextricablement mêlés aux anciens tombeaux géants, se sont dressées des bâtisses de pierre et de brique, toujours plus grandes, souvent dans l'anarchie la plus folle. Puis lesingénieurscivils ont commencé à repenser la cité, tenté de la rationaliser. Les consolidations successives ont permis à Exil de grandir et prospérer. (...)
Les niveaux négatifs sont donc très nombreux puisqu'Exil s'enfonce bien loin sous cette surface... Les passerelles sont numérotées elles aussi (du moins celles qui sont contrôlées par Voirie et avalisées par lesingénieurs). L'emplacement d'un endroit n'a donc pas de signification, puisqu'il peut changer chaque jour, seules ses coordonnées de blocs sont importantes. (...)
Chaque jour, armé de ses instruments de calcul et de dessin, il arpente la cité, sans relâche. Depuis le port jusqu'aux cimes, il répertorie, classe et note. Il piste les modifications desingénieurs, les positions des passerelles amovibles et les coordonnées des conduits d'entretien. Lorsqu'il réintègre son étouffant bureau, c'est pour codifier toutes ses notes dans d'énormes classeurs et tableaux à entrées multiples, ou pour compléter les interminables plans de la ville, roulés par centaines dans les étagères croulantes de sa remise. Il connaît mieux les réalisations architecturales de la Cité que lesingénieursqui les ont conçues. Rien d'autre n'existe à ses yeux... Son supérieur a craint pour sa vie le jour où il lui a suggéré de prendre sa retraite : rien n'arrête Rénald Sauémmure, maître cadastreur de la cité d'Exil. (...)
On n'a jamais recensé précisément le nombre de passerelles, mais il en existe plusieurs milliers, depuis la plus vaste avenue suspendue aux riches demeures jusqu'au minable longeron d'accès sans protection des bas niveaux. Toutes les passerelles doivent être avalisées par lesingénieurscivils : elles participent en effet de la volonté de modularité de la cité. On doit pouvoir les déplacer, les condamner, les repositionner... Malheureusement, les passerelles sauvages sont nombreuses et parfois dangereuses : certaines ne présentent aucun gardefou, d'autres sont mal fixées aux poutrelles métalliques de la cité et peuvent s'écrouler à tout instant. (...)
La population a tendance à investir les passerelles et à les aménager en fonction de leurs besoins, au grand dam desingénieurscivils. Ainsi, bon nombre de déshérités colonisent les piliers de soutien et les armatures d'acier des grandes passerelles, se construisant au bord du précipice de précaires abris suspendus. (...)
Ces constructions sauvages mettent parfois en danger les délicats mécanismes de la cité et la structure même des passerelles. C'est pourquoi le corps des Mitiers a été créé par lesIngénieursCivils. Les Mitiers : Ces travailleurs acrobates, également surnommés « araignées » par les habitants d'Exil, vérifient constamment l'état des passerelles et des structures d'acier suspendues. (...)
Ils grouillent de vie et sont l'âme de la Cité machine, une sorte de contradiction permanente aux idées conceptuelles desingénieurs, qui voudraient obtenir une cité parfaite, immuable et policée. Les quartiers populaires bourgeonnent et se recréent sans cesse. (...)
Sans surprise, les quartiers les plus pauvres se situent bien souvent dans les entrailles de la Cité verticale, près des immenses usines ou s'échinent les ouvriers exiléens. Lesingénieursfont des efforts constants pour viabiliser ces quartiers qu'ils considèrent comme sauvages. (...)
On construit là où on peut, bien souvent en contradiction totale avec les grands plans d'urbanisation savamment tissés par le corps desIngénieurs. Le port d'Exil : Le Port d'Exil est à la fois la porte d'entrée de la cité et son poumon. (...)
La Cité industrielle : Exil, dans son souci constant de survie et d'indépendance farouche, a toujours été à l'avantgarde du progrès. Stimulée par les travaux desingénieurscivils, qui ont transformé la notion de progrès en véritable dogme, et par l'ouverture du marché forgien, la cité a subi une industrialisation massive et rapide, et donc forcément douloureuse. (...)
Il est ainsi possible de reconfigurer l'ensemble des chantiers en quelques heures. Les chantiers navals ressemblent donc à une forêt d'acier ou seulsingénieurset ouvriers peuvent se déplacer sans risquer de se perdre. Cette modularité permet bien sur d'adapter les ensembles de production aux besoins de construction des navires. (...)
S'appuyant sur plusieurs associations avec de puissantes Maisons de Change, Gregor a développé un véritable empire industriel et il est devenu le premier fournisseur de la caste desingénieurscivils. Il est en effet capable de produire de très bons alliages et aciers spéciaux répondant aux contraintes particulières des réalisations architecturales exiléennes. (...)
Lorsque le temps est clément, les habitants de toutes extractions aiment à y flâner, au milieu des centaines d'espèces florales entretenues à grand frais par les machines soleil desingénieurscivils. Au milieu des allées pavées, le spectacle est fabuleux : les jardins semblent flotter au milieu de la cité, à mi hauteur de celle-ci. (...)
Le Consistoire « simple » est un organe consultatif, qui doit conseiller les membres du Consistoire restreint. Il est formé d'experts, de haut fonctionnaires, de représentants de la Caste desIngénieurset de la Caste des Scientistes, de membres des groupes de pression (maisons de change, sociétés de gestion et industriels) et enfin de simples citoyens élus. (...)
« Personne n'est capable de dire, aujourd'hui, qui dirige réellement Administration... Je comprends votre surprise : Administration émane du Consistoire qui prend ses décisions en consultant représentants élus des habitants,ingénieurs, Patriarches et à l'occasion Scientistes. Administration et ses sous-services sont chargés de l'application et de la gestion quotidienne... Seulement, voilà, tout cela est théorique et personne n'est capable de démêler l'écheveau des ordres, contrordres et arbres de décision. (...)
Bien que sans doute l'un des plus indispensables, c'est le département le moins prestigieux et le plus ouvert puisque cette gigantesque tâche ne peut s'accomplir qu'avec la coopération desingénieurs. Tribunal : Il est chargé de la justice sous toutes ses formes. Les fonctionnaires instruisent les dossiers. (...)
Mais il faut savoir concéder quelques sacrifices si l'on veut une éducation à poigne et à la mode... La Cité du savoir : L'université de la cité est donc une gigantesque fourmilière. Ici sont formés les futursIngénieurs, médecins, juristes, professeurs, industriels, comptables ou scientifiques de la cité... L'école d'Administration, qui diplôme les futurs Fonctionnaires, est physiquement incluse dans la cité universitaire, mais elle forme un véritable bastion indépendant ou le candidat fonctionnaire est littéralement happé par la machine bureaucratique qui le formate selon ses besoins. (...)
C'est l'occasion d'une grande fête, suivie d'un bal très couru par les jeunes demoiselles de la bonne société. L'institut des techniques ingéniériques Voilà l'endroit ou sont formés les futursingénieurscivils. Etonnement, les bâtiments de l'institut ne donnent pas dans la magnificence d'autres instituts : on aurait pu en effet s'attendre à une démonstration tapageuse des techniques de construction du corps ingéniérique, mais il n'en est rien, la sobriété est ici de mise. Les futursingénieurspartagent leur temps entre les cours théoriques dispensés ici et les mises en pratique réalisées dans le dédale de la cité ingéniérique. (...)
Autour du cylindre central s'ouvrent des galeries (certaines hautes d'une vingtaine de mètres), couvertes d'interminables rayonnages. Des salles de lecture sont à la disposition des lecteurs. Lesingénieursont réagencé les niveaux de le bibliothèque à l'échelle humaine : c'est pourquoi une carcasse d'acier double l'antique structure de pierre : des échelles et des passerelles permettent d'accéder aux plus hauts rayonnages, des escaliers métalliques permettent de descendre le long du moyeu et de rejoindre certaines « fosses » de lecture. (...)
Fondée sur les anciennes machines léguées par les vieux maîtres d'Exil, elle est pourtant le coeur, les artères et les poumons de la Cité Lunaire. La pensée ingéniérique : LesIngénieursveulent reconcevoir et rationaliser Exil à partir de ses bases anarchiques. L'ingénierie n'a qu'un but : permettre d'arriver à la quintessence urbaine. (...)
Certains n'hésitent d'ailleurs pas à dire que l'ingénierie n'atteindra sa quintessence que le jour où le développement de la cité ne sera plus gênée par ses habitants... Quoi qu'il en soit, l'espace urbain tel qu'il est rêvé par lesIngénieursCivils fait la fierté de la majorité des exiléens. Et le confort de ceux-ci a augmenté en proportion : l'arrivée de l'eau courante dans la majorité des quartiers, la généralisation du chauffage par les conduites de vapeur qui courent sous les planchers d'acier ou bien encore les premiers éclairages électriques qui commencent à remplacer les vieux lampadaires à huile ou à gaz. (...)
L'allumeur gazier (chargé d'alimenter et de nettoyer les becs à gaz urbains) est à terme un métier menacé de disparition, même si pour l'instant des milliers de becs de gaz sont encore à entretenir... Depuis 300 ans, lesIngénieursCivils rebâtissent donc inlassablement la Cité Verticale, renforçant ses anciennes superstructures de pierre, automatisant au maximum les fonctions de survie de la ville, tentant de faire disparaître toute trace de précarité. (...)
Les premières constructions humaines furent aussi de pierre et de mortier tirés de la tourbe des îlots de l'Océan Noir. LesIngénieursy ont substitué l'acier et le verre. Renforçant les murs de pierre, les arches métalliques se sont élevées dans la Cité. (...)
Et les immeubles sont construits sur des bases modulaires à partir de constructions métalliques. LesIngénieursexiléens sont devenus les maîtres de l'alliage, et sont capables de monter très vite des structures légères et solides. (...)
Dans les élevages de masse et les cultures hydroponiques, afin d'épargner les machines, ce sont les plateaux de production qui bougent autour d'elles afin d'assurer à toutes les cultures leur quota d'ensoleillement... L'automatisation : LesIngénieurstentent de rendre la cité indépendante aux aléas de ses précaires occupants humains. Le chantier est si énorme que certains quartiers de la cité d'acier (les plus pauvres bien souvent) ne connaissent pas encore ces raffinements. (...)
Malgré l'incroyable prospérité de la cité, la mécanisation globale est encore un projet de titan, au vu de la masse de la cité. Et même lesIngénieursne sauraient faire table rase du passé d'Exil : les tombeaux supérieurs et leurs flèches de pierre sont toujours là et l'on ne peut les faire bouger. (...)
Enfin, s'ils sont assez rares, les accidents existent : machine qui défaille, reconfiguration qui ne fonctionne pas et se grippe, accident malencontreux... LesIngénieursont bien du mal à l'admettre, mais leur science est loin de celle que possédait les Anciens, dont les antiques machineries fonctionnent encore aujourd'hui. (...)
Un labyrinthe inextricable : La Cité machine doit être considérée comme une cité parallèle, qui double la cité visible. Toute la structure de la cité a ainsi son reflet machinique. Des légions d'IngénieursCivils et de contremaîtres assurent chaque jour la survie du mastodonte exiléeen : il faut en effet une véritable armée de techniciens et de manoeuvres pour entretenir ce labyrinthe. (...)
Il s'agit d'un énorme cube entièrement situé sous la surface de la ville, au milieu de la cité industrielle. C'est d'ici que par des tunnels et des ascenseurs, lesingénieurspeuvent descendre jusqu'au coeur de la cité, vers les machines absurdes. Mais c'est surtout d'ici que sont administrés tous les systèmes mécaniques de la cité. Des panneaux de contrôle permettent auxIngénieursCivils, assistés par un réseau d'intelligences mécaniques, de manipuler l'intégralité des systèmes de la Cité d'Acier. (...)
Il y a ensuite une multitude de relais dans la cité, qui vont de la simple cabine de commande au bout d'une passerelle tournante au centre de contrôle d'un bloc d'habitation qui abrite une équipe d'une quinzaine de personnes. Parmi les systèmes que contrôlent lesingénieurscivils se trouvent notamment : - Le système d'alimentation et de retraitement des eaux avec ce que cela suppose de milliers de kilomètres de conduites et d'égouts sinistres, bourrés de vermine. (...)
Lorsque la température descend trop bas, de l'air chaud peut aussi être pulsé dans certains quartiers. - Le réseau électrique et le réseau d'éclairage urbain : lesIngénieursentendent remplacer tous les anciens luminaires à gaz par des lampadaires électriques, mais cet énorme chantier n'en est qu'à ses débuts. (...)
On peut couper les plates-formes du reste de la cité (idéal en cas d'épidémie ou d'émeute), ou les combiner ensemble afin de pouvoir disposer de plus grands espaces (comme les jardins qui peuvent être réunis pour les fêtes annuelles). Quelques idées d'événements : - LesIngénieursne font jamais d'erreurs... alors comment expliquer la disparition complète d'un quartier jadis prospère ? (...)
- Comment savoir ce qui bloque la rotation d'une plate-forme sans aller vérifier dans les innombrables conduits sombres qui la sous-tendent ? Les Machines Absurdes : LesIngénieursdésignent sous ce nom les machineries léguées par les Anciens et qui soustendent la cité d'Exil. Pour de nombreuxIngénieurs, il ne fait aucun doute que ces machines contrôlent en fait toute la lune d'Exil, et les théories concernant l'artificialité du satellite de Forge sont nombreuses. (...)
Elles sont pour la plupart automatisées et fonctionnent depuis des millénaires sans interventions réelles de la part desIngénieursqui restent perplexes devant elles. Sans fin, ces énormes blocs de métal, de verre et de matières inconnues, pulsent, grondent, tournent, produisent. (...)
Ce sont de véritables cathédrales mécaniques, dressées au milieu des lacs impurs d'eau bouillonnante que l'on trouve dans les tréfonds de la cité. Seuls lesIngénieurset leurs techniciens descendent aussi bas dans le dédale exiléen. Ici, une race étrange et décérébrée, les horlogers, officient aveuglément aux destinées des machines absurdes. (...)
Dès son origine, Exil fut visiblement conçue par ses maîtres comme une entité autonome, bien différente de l'image classique que l'on en a : une simple série de mausolées de pierre imbriqués anarchiquement les uns aux autres et abritant des générations d'Anciens momifiés. LesIngénieurscontinuent d'étudier inlassablement les machines absurdes. La moindre de leurs interventions est souvent un pari : qui sait si elle ne va pas dérégler ou même détruire une de ces machines millénaires ? (...)
Ainsi, la ville est-elle alimentée en eau par l'une de ces cathédrales d'acier, qui inlassablement purifie et distribue l'eau. Lesingénieursse sont contentés d'y greffer leurs propres systèmes de distribution. Il en va de même pour la production d'énergie électrique, qui provient d'engins stupéfiants, équipés de bobines de stockage colossales. (...)
Là en bas, au milieu des caveaux effondrés et des arches écroulées, on continue à prospecter, toujours plus en profondeur... Portrait : Sèlenne Ortise, ingénieur. Cette jeune femme à l'allure décidée est l'un desingénieursles plus compétents sur la question des Machines Absurdes. Elle a notamment été capable de mettre à jour le schéma de fonctionnement de plusieurs de ces engins gigantesques, même si leur utilité première lui reste inconnue. (...)
Mais son véritable talent s'est révélé lorsqu'elle fut pour la première fois confrontée aux absurdités fichées dans les entrailles d'Exil. Les principes logiques des Anciens échappent en effet totalement auxingénieurs. Les réalisations antiques semblent parfois complètement étrangères aux principes physique établis par le communauté scientifique. (...)
Sa théorie personnelle est en train de mûrir : la technologie des Anciens n'était pas seulement utilitaire, c'était avant tout un art... Les rêves étranges de cités cyclopéennes qu'elle fait depuis son enfance ne sont peut être pas étranger à sa faculté de compréhension... Les Machines Soleil : Les Machines Soleil sont la fierté de l'ingénierie exiléenne, issues de la collaboration entre lesIngénieursCivils et les Scientistes. Leur étrange technologie est visiblement basée sur la concentration d'électricité dans une série de bobines, qui alimentent d'énormes coupoles métalliques. (...)
Vidées de leurs habitants, laissées à l'abandon par les services de Voirie, de Sanitation ou par lesIngénieurs, elles pourrissent lentement, parfois plantées au beau milieu de zones actives... Cette dénomination recouvre en fait plusieurs réalités. (...)
Certains quartiers d'Exil ne sont pas habités, du moins « officiellement ». Certaines zones sont en cours de réhabilitation par lesingénieurscivils : ainsi plusieurs quartiers inférieurs anciens, datant de l'époque du premier bourgeonnement industriel d'Exil, et donc bâtis à la va-vite, ont été vidés par la force afin que lesIngénieursCivils les reconfigurent et construisent de solides bâtiments d'acier. D'autres blocs d'habitation ont été ravagés par les flammes ou par les épidémies, et n'ont pas encore été réaménagés. (...)
» Arvil de Nessim, Chimères. Les bas-fonds : Il s'agit des endroits les plus reculés de la Cité, là où lesingénieursn'ont pas encore véritablement imposé leur marque. Sous la Cité industrielle, autour des antiques Machines Absurdes et au milieu des anciens tombeaux aveugles, on trouve des bidonvilles spontanés. (...)
Les tombeaux récents, encore ouverts lors de la prise de pouvoir des humains, furent vandalisés et mis à sac : si les textes sont peu nombreux sur cette époque, la tradition veut que les humains brûlèrent les corps momifiés de leurs derniers maîtres, dans une volonté farouche d'effacer toutes les traces de leur ancienne soumission. Avec le temps, les reliques de cette époque ont disparues. C'est pourquoi savants,ingénieursou scientistes tentent de s'introduire dans les plus anciens tombeaux, déjà scellés à l'époque des Anciens, dans l'espoir de retrouver machines étranges et savoirs perdus. (...)
Actuellement les recherches les mieux organisées ont lieu dans les niveaux inférieurs de la Bibliothèque Universelle, et aux alentours des machines absurdes gérées par lesingénieurscivils. Ce qui n'empêche des « chasseurs de trésor » peu scrupuleux de tenter leur chance et d'essayer de violer les sépultures enfouies profondément sous la surface de la cité...