Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : coupe (5), coupé(...) Si les raisons d'un soulèvement populaire peuvent être multiples, l'issue en est toujours la même : les forces de l'ordre interviennent, on boucle le quartier, les ingénieurscoupeles ponts et les passerelles, la maréchaussée ferme les rues et la répression commence... Les dernières grandes grèves datent d'un peu plus de cinq ans. (...)
Les gangs d'enfants sont très nombreux, près du port, dans les quartiers populaires. Difficilement contrôlables, ils tombent souvent lacoupede plus sinistres individus. Les gangsters peuvent être très audacieux : attaques à main armées et braquages dans les magasins des belles avenues ou les maisons de change, vols de cargaisons sur le port et de marchandises dans les hangars, attaques audacieuses contre des transporteurs de fonds. (...)
La vapeur a permis à Forge de sortir de l'obscurité et de repousser les grands froids au dehors de ses faubourgs. Les arbres des forêts forgiennes y paient un lourd tribut : mises encoupeclaire, les impénétrables forêts du continent connaissent pour la première fois un recul spectaculaire. (...)
La guerre avec Kargarl n'en finit pas, même si le front s'est officiellement stabilisé, broyant sous sacoupela jeunesse d'un royaume déjà malade. Entre Autrelles et Kargarl s'est créé un terrible no man's land, là ou s'étendait auparavant les terres grasses que les deux nations se disputaient. (...)
De petits duchés guerriers capables de fournir les guerres continentales en hommes expérimentés et âpres au gain. Autrans est donc vu comme un repaire decoupe-gorges et son roi comme un usurpateur : ne doit-il pas son trône au soutien militaire d'un des plus grands mercenaires de l'époque, le presque légendaire Rozt Velker ? (...)
A quelques kilomètres de là, les partisans de l'indépendance de cette région naguère riche affrontent les troupes « régulières » en d'épuisants et vains assauts quotidiens. Seul le Sud semble plus calme, la région dépendant de Roquestres ayant clairementcoupéles ponts avec les restes de la nation. Sans surprise, Lonastre est presque réduite en cendres. (...)