Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : voies (3)(...) Exil est la référence culturelle pour le Continent. Ainsi, les plus grands musiciens du continent se produisent en Exil, et explorent librement lesvoiesles plus audacieuses de leur art. Le compositeur le plus célèbre est actuellement sans conteste l'autrellien Xender de Nolment, qui étudie de nouveaux instruments capables de produire des sonorités inconnues, avec l'aide des ingénieurs exiléens. (...)
A l'image de son économie, la Sostrie est une nation dure, où le culte du travail est révéré, où la culture et le savoir autre que productif sont considérés comme une perte de temps et d'argent. D'énormes projets industriels ont été lancés et lesvoiesde chemin de fer assurent à la nation mobilité et efficacité. La nation sostrienne, forte de sa capacité de production plusieurs fois décuplée en l'espace de quelques années, s'est lancée dans une politique militaire particulièrement agressive, annexant plusieurs duchés indépendants, défiant son voisin autrellois et déclenchant une guerre avec la République d'Autrans. (...)
L'avantage est également de pouvoir couper court à toute agitation sociale en démembrant très vite une ville atelier pour la recomposer à des centaines de kilomètres de là. On parle même de certains wagons dortoirs abandonnés sur desvoiesde garage pour servir d'exemple. Il existe aujourd'hui une quinzaine de cités ateliers mobiles, reparties sur le territoire. (...)