Vivre en Exil
sur Ballon-Taxi au format (1.6 Mo)
La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : ruelles (4)(...) Le gaz (généralement issu de la fermentation des déchets et des cultures de moisissures) et l'huile (d'origine animale, provenant souvent de la graisse des baleines ou monstres marins) sont encore très utilisés en Exil. Des becs de gaz éclairent chichement lesruellesde la cité d'acier. Leur remplacement par des globes luminescents électriques a bien commencé, mais la tâche sera longue. (...)
Mais au voyageur courageux, rien d'impossible... A pied ou à cheval... Bien sur, à pied, il est possible de se perdre dans le dédale sans fin desruelleset des ponts. Le voyageur pédestre saura utiliser à son avantage les très nombreuses innovations mises à son service s'il veut gagner du temps et éviter les sempiternels escaliers. (...)
Lorcane est sans aucun doute l'étoile de cette région, et sa suprématie s'étend sur de nombreuses terres autour de ses propres murailles. Etagée sur les contreforts des montagnes, plongeant sur la lagune, Lorcane déroule sesruellespittoresques et animées, toutes en forte pente. De superbes ouvrages de maçonnerie en albâtre lui ont valu le surnom de Cité Blanche. (...)
Le Protecteur lui-même y séjourne plusieurs mois par an. A part cette marque de distinction, la cité est peu marquante : ramassée sur sesruellessombres, elle est peu étendue et la vie artistique ou culturelle y est étouffée par la rigueur religieuse. (...)