Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : travaux (4)(...) On reconnaît aux femmes les mêmes droits qu'aux hommes, et les mêmes devoirs. Si, bien entendu, lestravauxles plus durs physiquement, comme les manutentions sur le port ou les industries lourdes, sont réservés aux hommes pour de simples raisons physiologiques, personne en Exil ne s'étonnera de trouver des femmes dans tous les types d'emploi. (...)
Elle était belle, intelligente, romanesque... mais sans que je le sache, c'était aussi une espionne kargarlienne. Aveuglé, je croyais sincère son intérêt pour mestravauxsur les machines absurdes. Elle mourut subitement, un jour d'hiver, d'une maladie pulmonaire fulgurante et fatale. (...)
Persuadé qu'il n'assurera la pérennité de son pouvoir qu'en rénovant ses institutions et en promouvant son économie, il a entrepris de très grandstravauxindustriels et la mise en valeur des riches sous-sols autrellois. Sans être fulgurants, les progrès ont été sensibles. (...)
Aucune voix contestataire n'est admise, et les fautifs sont placés dans des camps d'internement ou condamnés à travailler nuit et jour dans des ateliers detravauxforcés. La paranoïa est complète : la police secrète veille, les autorités encouragent les dénonciations, tout ce qui se ressemble a un mouvement social est réprimé dans le sang. (...)