Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : veuves (2)(...) Ces mêmes groupes ont gagné le droit de s'exprimer et d'envoyer des représentants dans les assemblées du Consistoire (dont le pouvoir reste ceci dit tout théorique...). Ces associations peuvent faire oeuvre de caisse de solidarité afin d'aider lesveuvesou les orphelins en cas de drame. Il est inutile de préciser que ces mouvements sont surveillés de très près par Censure et l'Obsidienne, constamment ennuyés, et que certains « agitateurs » ont tendance à disparaître mystérieusement ou à être muselés. (...)
Ces exécutions ont toujours lieu en public, depuis l'une des plus tristement fameuses passerelles d'Exil, celle des «Veuveséplorées ». Surplombant les jardins suspendus et les artères commerçantes de la Cité, cette passerelle voit donc toutes les semaines un lot de malheureux pendouiller de ses structures d'acier, précipités dans le vide par des bourreaux masqués... C'est sans doute l'un des spectacles les plus tragiques d'Exil... mais aussi l'un des plus courus, puisque la foule s'y masse en nombre. (...)