La prophétie du Phénix
sur La Lune Rousse au format (199 Ko)
Contient : mère (3)(...) Si vite et si haut que ni temps ni lumière ne pouvait le contraindre. Il m'a dit : 'Retourne toi, fils de Gaïa, et contemple la' J'ai vu les hommes grouiller sur notremère, se marchant les uns sur les autres pour espérer mieux respirer, arrachant à la terre desséchée les larmes et le sang de Gaïa, pour les répandre dans ses eaux J'ai l'ai vu se convulser sous la douleur, l'air creuser l'eau, l'eau ronger la terre, la terre frissonner et vomir le feu J'ai vu le Feu du Ver naître et se multiplier, brûlant tout ce qu'il touche et corrompre la vie même Je ne voulais plus regarder, j'ai caché mes yeux et dit à Phénix : 'Qui suis-je pour que tu me montres cela ? (...)
Ouvre les yeux et ressens.' J'ai vu la bouche des Trois Vers approcher, rouge et luisante pour se nourrir de notreMèreJ'ai vu son corps ravagé ne nourrissant plus ses enfants et ses enfants se nourrir de leurs pairs J'ai vu l'une des tribus trahir et nombre de mes frères fuir leur devoir De mes yeux coulaient des larmes. (...)
' J'ai vu lever le Dévoreur, et derrière chacun de ses pas naissait le désespoir J'ai vu la Faux se détourner de nous J'ai vu la nuit recouvrir l'agonie de notreMèrecomme un linceul 'Est-ce là la fin de Gaïa, n'y a-t-il aucun espoir ?'. 'Elle ne sera pas seule, a répondu Phénix. (...)Phénix est venu à moi et dans ses griffes il m'a emporté. Si vite et si haut que ni temps ni lumière ne pouvait le contraindre. Il m'a dit : 'Retourne toi, fils de Gaïa, et contemple la' J'ai vu les hommes grouiller sur notre mère, se marchant les uns sur les autres pour espérer mieux respirer, arrachant à la terre desséchée les larmes et le sang de Gaïa, pour les répandre dans ses eaux J'ai l'ai vu se convulser sous la douleur, l'air creuser l'eau, l'eau ronger la terre, la terre ...