Wlad Sokolov – la mue du serpent
sur La Lune Rousse au format (89 Ko)
Possession : Le réveil fût douloureux. La tête me tournait, mon corps lourd s'enfonçait dans mon matelas. D'une main tremblante, je lançai mes doigts glacés dans le vide et l'obscurité à la recherche de ma lampe de chevet. La lumière me fulgura le crâne comme un éclair. Je clignai des yeux, attendant de retrouver mon environnement dans tout son sinistre habituel. Mais je ne vis rien. Partout, le flou, le vide, et un sentiment de perdition glacée. Lentement, je pu voir, mais comme si je voyais ...Contient : seuil(...) Je n'obtins d'autre réponse que son rire moqueur, tandis que, sous la contrainte de l'invisible influence, sans que je fis le moindre effort, mes jambes me dirigèrent vers la porte de la salle de bain en me faisant chanceler comme un homme ivre. Au moment où j'atteignis leseuil, une sensation nouvelle, à la fois affolante, et excitante, me saisit de façon saugrenue. J'éprouvai cette même sensation de chute dans un abîme de plaisirs sensuels que lorsque je remettais mon corps entre les mains d'une prostituée me murmurant doucement à l'oreille « Laisse-toi faire... ». (...)