Les Liens du Sang
sur Les Croisades d'Unnord au format
Synopsis : Ce scénario se déroule à l'époque où commence le jeu de rôle Qin. Il propose de jouer les membres d'une même famille qui se sont trouvés être séparés pendant 10 ans suite à une terrible guerre qui détruisit leur village. Chacun a depuis suivi son chemin avec dans le cœur toute l'amertume d'avoir perdu sa famille, et son village, et pour certains d entre eux une partie de leur honneur. Or les dieux sont joueurs. Pour cette raison, la famille se retrouvera dans un ...Contient : homme (34)(...) Or les dieux sont joueurs. Pour cette raison, la famille se retrouvera dans un village dirigé par l'hommequi autrefois a réduit leur village en cendres, et a fait de leur vie ce qu'elle est. La vengeance brûle au fond du coeur de certains, mais leur bourreau a bien changé, autrefois il était un officier prometteur du Qin, mais les batailles trop nombreuses ont eut raison de sa soif de pouvoir, il finit par ne plus trouver dans la guerre que l'horreur, et non l'honneur. Aussi déserta-t-il l'armée, et vint-il recommencer sa vie dans le Jiang Hu. Il est devenu unhommebon, un chef de clan juste et honorable, essayant de racheter les fautes qu'il a autrefois commises. (...)
Mais aujourd'hui est un jour bien triste pour la famille Ma, car le fils aîné de la famille est en train de mourir, et le médecin présent sur les lieux ne parvient pas à endiguer le mal qui le ronge. Dans la forêt, non loin de là, unhommesans passé marche vers son avenir. Il transporte dans une petite carriole de nombreuses herbes, des onguents, des huiles et autres remèdes. (...)
Sa science de la médecine est grande, et pour prix de ses connaissances, les Dieux lui ont pris sont passé. Toutefois ne sachant pas qu'unhommese meurt dans la demeure, il avance d'un pas tranquille. Non loin de là, sur une autre chemin menant au même endroit, un jeunehommeau crâne rasé, vêtu d'un simple Chang Pao vert foncé, usé par le voyage, marche d'un pas rythmé vers la demeure ancestrale. Il est le porteur d'une bien sinistre nouvelle, mais constitue également le meilleur rempart contre cette nouvelle que le seigneur puisse trouver. (...)
Malgré son jeune âge, il est un disciple de Mozi à part entière, et il marche avec la détermination que sa philosophie lui impose. Chevauchant sur le même chemin, unhommede petite vertu fuit les ennuis dans lesquels ses dernières aventures avec une belle jeune fille d'une cité voisine l'ont mis. (...)
Il leur accordera à tous l'hospitalité de sa demeure, pour aussi longtemps qu'il leur plaira, toutefois, il leur fera savoir que son fils est mourrant, et que par conséquent il ne sera pas très disponible. Sans Passé pourra sans aucun doute faire quelque chose pour ce jeunehommequi est en train de mourir. Ma Fan Sui, acceptera avec plaisir son aide, bien évidemment. Pendant ce temps les autres personnages sont libres de vaquer à leurs occupations. (...)
Cependant, pendant ce temps, des choses sombres se trament. En effet non loin de dans le fief voisin, tenu par le Clan de la Grue Jaune, unhommerapporte à son maître que le plan semble se dérouler sans accroc, bientôt, l'héritier mâle des Ma sera mort, et Fan Sui ne saurais tarder à le suivre dans la tombe. (...)
Toutefois il n'est pas évident qu il puisse parvenir à lui prodiguer des soins. En effet, le médecin de Ma Fan Sui, un vieilhommedu nom de Li Gong Wei, s'opposera à ce que quelqu'un d autre que lui soigne le malade, et murmurera a l'oreille du patriarche des mots empoisonnés sur les méthodes de Sans Passé. (...)
Si, les PJ parviennent à capturer un des brigands, ils pourront apprendre tout ce qu'ils savent, c'est-à-dire qu'unhommedont ils ne connaissent pas le nom les a contactés et leur a proposé de l'argent pour piller le village. (...)
Cependant, il rencontra une forte opposition de la part d'autres généraux qui jugeaient que la conquête de ces territoires consommerait trop d'homme, sans parler d'arriver à tenir les positions en cas de victoire. L'obstination de Gu Wen finit par payer, et le roi lui même autorisa qu une armée soit détachée pour prendre possession des Lieux. (...)
Toutefois, il voulut donner à son général un leçon, aussi il décida que la frappe devait être éclair, constituée du minimum d'hommeet nécessitant un minimum de ressources. Gu Wen fut désigné (à son grand plaisir) pour prendre la tête des troupes. (...)
Le second est ouvert, et relate la vie de Ma Fan Sui. En les lisant, le PJ indiscret pourra percevoir la profonde évolution qui a transformé l'hommede guerre en chef de clan humaniste. Finalement la dernière devrait venir naturellement lorsque les joueurs se poseront la question: mais pourquoi le Qin s'intéresse t il a ce village? (...)
Les dieux se penchèrent alors sur vous, sans doutes attirés par les cris de votre frère. Et ils se manifestèrent sous la forme d'unhomme, grand, fortement bâti, le crâne rasé, portant un chang pao très simple de couleur grise, passablement abîmé par le voyage. (...)
Puis au petit matin, sa tâche achevée, il vous prit par la main tous les deux et se mit en route. Apres une semaine de marche vous êtes arrivés dans une vielle demeure de pierre ou vivait unhommedu nom de Tigre d'argent. Lui et l'hommequi vous accompagnait se saluèrent chaleureusement. Ils se mirent a discuter, puis l'hommese tourna vers vous et vous posa a tout deux une question : « Dis moi petithomme, quel est ton souhait le plus cher ? » la réponse vous est alors venue naturellement, pendant le voyage votre colère s'était éteinte, et vous lui avez répondu que vous souhaitiez protéger votre mère. Puis il se tourna vers votre frère et lui posa la même question. Celui-ci bouillonnait intérieurement, et la voix tremblante il répondit qu'il voulait venger votre mère. (...)
A tous deux il vous adressa un sourire puis vous confia à son ami Tigre d'argent qui vous donna une chambre ou dormir. Au milieu de la nuit, Fang Mai (c'était le nom de l'hommequi vous avais pris sous son aile) vint vous réveiller et vous dit de vous habiller. Alors que vous vous retourniez pour réveiller votre frère, il vous arrêta et vous dit: « là où tu vas, il n'y a rien pour ton frère, c'est ici que vos chemins se séparent. (...)
Vous avez marche longtemps et en route, Fang Mai vous a parlé de la vie de Mo Zi, de son oeuvre, de ses buts, et vous vous êtes senti proche de cethomme, de son idéal de paix, ses parole s'imprimèrent alors immédiatement dans votre jeune esprit, et vous avez su alors que pour les années à venir, vous vivriez selon ses préceptes. (...)
Alors vous vous êtes mis en chemin. Apres un an de voyage vous vous êtes retrouvé dans une forêt devant unhommeportant les couleurs du Chu. Il demanda votre aide et vous confia son secret. Une armée du Qin était en marche, et se dirigeait vers un petit village, sous la tutelle d'un clan appelé le clan du lièvre bondissant. (...)
Les Dieux se penchèrent alors sur vous, sans doutes attirés par vos cris. Et ils se manifestèrent sous la forme d'unhomme, grand, fortement bâti, le crâne rasé, portant un chang pao très simple de couleur grise, passablement abîmé par le voyage. (...)
Puis au petit matin, sa tâche achevée, il vous pris par la main tous les deux et se mit en route. Apres une semaine de marche vous êtes arrivés dans une vielle demeure de pierre ou vivait unhommedu nom de Tigre d'argent. Lui et l'hommequi vous accompagnait se saluèrent chaleureusement. Ils se mirent à discuter, puis l'hommese tourna vers vous et vous posa a tous deux une question : « Dis moi petithomme, quel est ton souhait le plus cher ? ». La réponse vous est alors venue naturellement, pendant le voyage votre colère s'était amplifiée, et vous lui avez répondu que vous souhaitiez venger votre mère . Puis il se tourna vers votre frère et lui posa la même question. (...)
Apres une demi heure à vous égosiller et à courir partout, Tigre d'argent vint a vous. « Cesse donc de gaspiller tes cris petithomme, ton frère est parti suivre son chemin, et sur sa route il n'y a rien pour toi. Désire tu toujours la vengeance? (...)
Derrière vous Jing peinait, la faim l'avait beaucoup affaiblie, et elle finit par tomber malade. Le salut sembla venir d'unhomme, nommé Jiu. Il était vieux, et habitait une petite maison de bois à l'extérieur de la ville. Il vous recueillis tout les deux et vous donna à manger le peu qu'il avait. (...)
Déterminé à sauver votre amie, vous vous êtes rendu auprès de l'apothicaire, et l'avez supplié de vous donner les herbes, en échange de quoi vous travailleriez pour lui pour rembourser. Mais le coeur de l'hommeétait en pierre, et il refusa. Vous êtes resté deux jours devant sa porte, le visage contre le sol, sans bouger, mais il ne bougea pas. (...)
A la nuit tombée lorsque vous êtes rentré chez Jiu, vous avez trouvé sa demeure en flamme et le vieilhommeempalé sur un bambou, un écriteau affichait le texte : Voici le sort réservé aux assassins! Votre colère en fut décuplée par cette injustice, Jiu n'avait tué personne, et sa vie avait été balayée parce qu'il avait du coeur, et non de l'argent! (...)
Les années sont passées, et la colère s'est effacée, vous avez vécu de vols mineurs, fréquentant les bas quartiers. Malgré votre vie rude vous êtes devenu un beau jeunehomme, et avez commencé à attirer le regard des femmes. En chacune d'elle vous retrouviez un peu de votre amour d'enfant, et avez aimé chacune de vos conquêtes, allant jusqu'a dérober des bijoux pour les leur offrir. (...)
Sur la vingtaine qui vous suivaient au départ seul 10 sont encore vivant, mais ils sont plus déterminés que jamais. 'Sans Passé' : Votre nom traduit ce que vous êtes, unhommesans Histoire. Votre premier souvenir remonte à 10 ans, alors que vous pensez en avoir 25 aujourd'hui. (...)
Vous vous êtes réveillé un jour, le corps meurtri, couvert de blessures, dans un petit chariot rempli de diverses contenants, que vous saviez être des onguents et potions, herbes et philtres en tous genres. A cote du chariot se tenait unhomme, mort, le visage dans la boue, le corps recouvert de coups d'épée. Vous avez oublie votre nom, mais pas votre science de la médecine, instinctivement, vous vous êtes servi des herbes à votre disposition, les mélangeant avec précision malgré votre corps meurtri. (...)
Le lendemain vous vous êtes réveillé, en meilleure santé. Après vous être levé, vous avez commencé à enterrer le corps de l'hommequi gisait à vos côtés. Vous saviez qu'il était votre père, mais vous ne vous souveniez pas de son visage, ni même de son nom. (...)