Ecologie des Hobgobelins
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Contient : clans (15)(...) Nombreux sont les hobgobelins à porter le nom de Dhakân, mais la descendance directe de certains peut être sérieusement remise en cause. La plupart des autres noms correspondent à desclanstoujours présents au sein des trois grandes tribus régnant sur le Dargûn (les Rhukân Tâsh, les Kech Shârat et les Kech Volâr) ou parfois disparus au fil des âges. (...)
S'exposer ainsi honorablement au danger et à la mort constitue à leurs yeux le meilleur moyen de montrer leur absolue dévotion à une divinité. Dans le cas de cultes infernaux, rares mais toujours présents dans certainsclans, des pratiques souvent bien plus barbares et dégradantes sont exécutées pour la satisfaction des archidiables dont les faveurs sont requises. (...)
D'ailleurs, bien des hobgobelins capables mais téméraires meurent également dans de telles circonstances alors que promis à un bel avenir au sein du clan. Ainsi, lesclanshobgobelins sont généralement constitués d'individus forts et fiers, se respectant les uns les autres, même s'il existe toujours au moins un paria dans chaque communauté. (...)
Soucieux de soigner leur image pour ouvrir la voie à des échanges (et à des espionnages indispensables), ils se montrent ouverts et aussi accueillants que possible envers les autres races intelligentes, en particuliers leurs voisins. Le pouvoir en place tente de calmer lesclansles plus extrémistes, pour qui la présence d'étrangers sur leurs terres et une insulte, et qui n'hésitent pas à s'en prendre à eux, malgré les consignes. (...)
Il existe de nombreux cas de tribus entières de hobgobelins vivant encore à l'état sauvage, même dans Eberron. Il s'agit souvent de tribus barbares, plus anciennes que certains des plus célèbresclans, et ayant toujours refusé de se soumettre à la facilité et la faiblesse de la civilisation. Adeptes de la force et des cultes martiaux, ses membres sont sans doute les plus redoutables hobgobelins que des aventuriers pourraient être amenés à rencontrer. Mais la plupart des communautés hobgobelines sont organisées enclans, et parfois même ces derniers sont mélangés au sein de grandes cités comme Rhukân Drâl, la capitale du Dargûn. (...)
Les ensorceleurs se font plus fréquents, ainsi que les diplomates, les marchands, les artisans établis et même les spécialistes du tourisme, tenanciers d'auberges, de tavernes, de bordels... sans oublier l'inévitable trafic d'esclaves. Mais certainsclanscontestent totalement ou en partie la direction prise par le dirigeant légitime du Dargûn. En particulier, Rûs Dhakân, chef du Kech Shârat, Tûra Dhakân, meneuse du Kech Volâr et Mogrâth, le gobelours chef de Kalkor, contestent ouvertement le pouvoir du Lhesh Harûk. Mais malgré la force desclansDhakân et des autres violents opposants au régime établi, la large domination par le nombre des guerriers du Rhukan Tâsh et des autres tribus alliées comme les Margûl, permet au pouvoir en place de résister à ses ennemis. (...)
Les Gardiens des Légendes : Les hobgobelins du clan Kech Volâr sont sans doute les descendants d'un des plus anciensclansDhakân de tout le Khorvaire. Respectueux à l'extrême des anciennes traditions, ses membres sont généralement plus cultivés et moins brutaux que la plupart des autres hobgobelins. (...)
En rassemblant des artéfacts perdus de l'ancien empire de Dhakân, elle espère bien démontrer à tous qu'elle est la meilleure garante du respect des traditions et de la conservation du savoir de l'empire déchu, une reconnaissance qui lui confèrerait à coup sûr l'adoration de tous lesclans. Toutefois, le jour de la victoire est encore loin d'être arrivé, et tandis que Tûra échauffaude mille plans et entretient d'innombrables sages, historiens et archéologues pour faire avancer ses recherches, elle se doit de rester alerte aux manigances des autresclanshobgobelins, qu'il s'agisse des Dhakân ou même du Rhukân Tâsh. Par chance, Volâr Drâl, la cité du Kech Volâr, est aussi splendide de l'intérieur que redoutable de l'extérieur. (...)
A part pour cette histoire de quête d'artéfacts, il y a bien peu de raisons pour lesquelles des aventuriers pourraient être amenés à prendre contact avec le 13 Kech Volâr, à moins de tentatives d'espionnage ou d'assassinat orchestrées par desclansrivaux. Il y a toutefois autre chose qui se trame dans les couloirs sombres et millénaires de Volâr Drâl. (...)
Les stratèges hobgobelins tentent de placer leurs unités sur le champ de bataille de façon optimale, ce qui a tendance à leur donner l'avantage même en sous-nombre. Mais il arrive également que leurs adversaires se montrent plus malins qu'eux... LesclansDakhân envoient bien souvent des groupes de maraudeurs patrouiller sur leur territoire et même au-delà, pour piller les villages isolés, attaquer les hommes du Lhesh Harûk et massacrer les étrangers perdus dans les collines ou les hauts plateaux du Dargûn. (...)
Pourtant, tous n'oublièrent pas l'histoire des gobelinoïdes lorsque la puissance du Dakhân était à son apogée. Un certain nombre declansgarda trace de cette part importante des récits et des légendes, perpétuant la tradition et transmettant le savoir de manière orale pendant des siècles. (...)
Les PNJ héritiers de Dakhân se rencontrent principalement dans le Dargûn, et uniquement parmi les membres des différentsclansDakhân, en particulier le Kech Shârat dont les combattants sont réputés pour être les meilleurs du Dargûn. (...)Les hobgobelins ont toujours figuré parmi les adversaires de choix pour les aventuriers de niveau bas à moyen, au même titre que les orques. Plus rapides, plus forts, plus résistants et plus intelligents que les gobelins, ils sont des ennemis à la juste mesure de héros, avec une tradition militaire forte, une affinité toute particulière pour les armes et armures de toutes sortes, et des formations de combat allant de la charge brutale aux tactiques de guerilla les plus sophistiquées. Au fur ...