Le Quatrième Cavalier
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Cette aventure commence à Paris un jour du mois de mai 1920. Elle a été conçue pour un meneur de jeu expérimenté, des joueurs qui le sont moyennement et des personnages, de préférence débutants, ayant un profil scientifique. Si vous choisissez d'utiliser les personnages prétirés (présentés au chapitre il faut compléter leurs caractéristiques « Le groupe de recherche Thiébault Bienaimé »). Elle attend. Avec la patience des rochers, Elle attend. Avec la certitude que ce n'est pas en vain, ...Contient : vieux (12)(...) * Caractéristiques : FOR 10 DEX 12 INT 14 CON 11 APP 14 POU 11 TAI 12 EDU 18 Parler/Lire/Ecrire français 75%, Géologie 90%, Pickpocket 95%, Discussion/ Eloquence 70%. Philibert Sauvage : Français, 53 ans, anthropologue. Sauvage est unvieuxdévot binoclard, rigide et sec comme un cercueil. Ancien assistant de Bienaimé, spécialisé dans l'anthropologie, il préside à présent en compagnie d'Albert Kerr à la destinée du groupe. (...)
Une autre porte, également condamnée, donne sur un escalier menant aux catacombes. Pour finir, le vaste grenier, loin d'être bondé, est occupé par duvieuxmatériel de laboratoire devenu obsolète et les archives exhaustives du groupe. Toutes les pièces de l'hôtel, y compris les couloirs, sont lourdement meublées : armures, grands tableaux, armoires normandes, longs coffres médiévaux , tentures, etc. (...)
Plusieurs habitants de Mosdilion parmi les plus faibles ont succombé à la Chose et ont rejoint Rouvier. Il s'agit d'unvieuxfou errant dans la vallée ; d'Aimé Furland, le garde-champêtre ; d'Yves Jourdain, un original passant son temps à sculpter et du père Benoît, le curé de la paroisse. Chacun d'eux tient un membre de la victime quand Rouvier officie. Levieuxfou : C'est une âme simple, l'idiot du village. Muet de naissance, il vit seul, pratiquement comme un animal, dans une petite grotte au fond de la vallée. (...)
Yves Jourdain, le sculpteur : Yves Jourdain est d'un abord franc et sympathique. Il a l'air tout à fait normal , il n'a ni la simplicité duvieuxfou, ni la violence palpable du gardechampêtre. Il n'en est que plus dangereux et effrayant car quand il fait le mal, c'est avec froideur et détachement. (...)
J'ai laissé tuer maintes fois et j'ai tué moi-même. An seuil de l'enfer, je déclare que Furland, Jourdain, levieuxfou et moi-même avons pratiqué, sous la conduite de Rouvier, des sacrifices humains. Je déclare également avoir assassiné de mes mains le dénommé Albert Kerr, agissant ainsi aux ordres de Rouvier. (...)
Les grottes de Mosdilion : La vallée recèle des dizaines de grottes allant de la simple salle, comme celle où habite levieuxfou, à des réseaux complexes s'étendant sur des kilomètres. C'est dans un de ces réseaux, le plus étendu et le plus torturé, que la Chose est enterrée et que Rouvier, attiré inconsciemment par elle, pratique ses sacrifices humains. (...)
Seule une exploration systématique ou la chance peuvent en indiquer la position. C'est en la cherchant que les PJ peuvent rencontrer levieuxfou, tapi dans sa caverne ou occupé à manger des baies. Avec simplicité, il voudra leur montrer sa collection de coeurs qu'il arrache aux animaux. Pour peu qu'on le traite gentiment et que l'on s'intéresse à lui, levieuxfou ne verra aucun mal à partager spontanément son secret, c'est-à-dire l'endroit où se pratique les sacrifices et où attend certainement une victime. (...)
Les pouvoirs de la Chose : Dans sa prison de crânes, la Chose était incapable d'utiliser ses pouvoirs. Tout au plus pouvait-elle agir sur des êtres très faibles, comme le père Benoît ou levieuxfou, ou des êtres particulièrement réceptifs comme Rouvier. Maintenant qu'elle est libérée, les choses sont différentes. (...)
Incroyable ! Vous avez trouvé le Quatrième Cavalier ! C'est terrible, c'est merveilleux ! Sortant unvieuxcarnet de notes poussiéreux de sous une pile vacillante, il raconte alors en gros ce qui est écrit dans le chapitre Une brève histoire du Mal ' en omettant la partie écrite en italique. (...)
Le Saint- Pétersbourg Hôtel est un lieu à la limite du taudis où la nostalgie le dispute au désespoir. Unvieuxgramophone déglingué joue des ballades russes, on y respecte l'étiquette de la cour impériale, on y porte les uniformes rutilants de la garde, la façade est là mais derrière les regards n'expriment qu'un profond désespoir. (...)