Cyber Age : Guerres
Guerre privée : Au premier abord le concept de guerre privée peut sembler attrayant (ou complètement abberrant). À la suite de la Dernière Guerre, la Grande Révolution Libérale des années 2000, le rôle des États nations du XXe siècle diminua partout dans le monde. Sans États plus de frontières, et sans frontières plus de guerres, c'était alors le credo des nouveaux libéraux. Mais les TechnoBlocs prirent de l'importance, équipant leurs propres forces de police puis de véritables armées pour enfin ...Contient : groupes (5)(...) On regardait leurs exploits comme des jeux du cirque, mais plus personne ne s'imaginait pouvoir être un jour à la place des gladiateurs. On entra alors dans l'âge de la folie, les actions desgroupesclandestins devinrent de plus en plus démentes, sans aucun rapport avec les exigences et les possibilités desgroupestouchés. Nous en sommes là. Desgroupesterroristes sans cibles précises qui sèment leurs bombes au hasard pour la plus grande joie des producteurs d'HoloTV. Plusieurs rapports secrets des services des Sept Dragons prouvent que de nombreuses opérations clandestines (détournement de l'aéroglisseur Sicile/Afrique, explosion de la mini bombe H à Malaga sur la base 409 de la Sony SA par exemple) furent commanditées par des networks en manque d'audience. Dans les deux cas lesgroupesterroristes (la Nouvelle I.R.A. et les Brigades de Libération Baltes) touchèrent de grosses sommes en toute connaissance de cause, les cibles n'ayant aucun rapport avec leurs stratégies politiques habituelles. (...)
Les cas d'utilisation d'un groupe terroriste par un TechnoBloc pour agir contre un autre sont légion mais il convient de remarquer que les terroristes du XXIe siècle sont d'une piètre valeur militaire -- comme l'étaient d'ailleurs leurs ancêtres mais on ne s'en apercevait pas -- et que leur matériel est largement surclassé par celui des milices ou des Mercenaires. Cesgroupessont donc employés comme forces d'appoint ou comme appât, ou encore par des TechnoBlocs n'ayant pas les moyens de se payer des forces d'intervention dignes de ce nom. (...)