Adûnaïque ou Númenoréen - Le langage vernaculaire de
Númenorsur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
aussi écrit: Adûnaic (ainsi dans le rapport de Lowdham, notre source principale concernant ce langage, mais Adûnaic dans les appendices de SdA). aussi appelé: Númenoréen. HISTOIRE INTERNE : Quand les Hommes s'éveillèrent en Hildórien au premier lever du Soleil, ils commencèrent à inventer un langage, juste comme les Elfes l'avaient fait à Cuiviénen, des millénaires auparavant. Mais comme nous le savons, les Hommes ne furent jamais aussi créatifs que les Premiers-Nés: 'Le désir pour les mots ...Contient : verbe (25)(...) 413-440. Le fait que Tolkien ne compléta jamais le Rapport de Lowdham- il s'arrêta avant d'atteindre leverbe- et ne fit pas d'autre travail sur l'Adûnaïque peut être une bénédiction déguisée. Comme Christopher Tolkien le dit: 'Serait-il retourné au développement de l'Adûnaïque, que le 'Rapport de Lowdham' comme nous l'avons aurait sans doute été réduit en ruines, car de nouvelles conceptions causèrent des changements et des mises à niveau dans la structure. (...)
Il est plus que probablement qu'il aurait recommencé, affinant à nouveau sa phonologie historique - et n'aurait peut-être pas encore atteint leverbe... 'L'inachèvement' et les changements incessants, souvent frustrants pour ceux qui étudient ces langages, était inhérent à cet art. (...)
(L'information complexe concernant les différentes classes de noms et leur inflexion aurait dû être reproduit presque mot à mot de toute façon.) Dans le cas duverbe, cependant, nous devons nous fier à notre propre analyse, car Tolkien n'atteignit jamais cette partie du langage dans son exposé. (...)
Le Normal est typiquement utilisé quand le nom est l'objet ou le prédicat de la phrase, comme dans Ar-Pharazônun Bâr 'Roi Pharazôn [est] Seigneur', Bâr 'Seigneur' apparaissant à la forme Normale parce que c'est le prédicat. Il est possible d'utiliser un nom Normal comme sujet de la phrase, mais dans ce cas leverbesuivant doit avoir des préfixes pronominaux. Le duel Normal est construit en ajoutant la terminaison -at, ainsi le duel de huzun 'oreille' est huznat 'deux oreilles'. (...)
Seulement dans le langage archaïque le duel était utilisé en référence à deux choses qui ne se trouvaient ensemble qu'occasionnellement. Le subjectif est la forme qu'a un nom quand il est le sujet d'unverbe; d'où la dénomination. Il est aussi utilisé quand un nom est en apposition à un autre nom, comme dans Ar-Pharazôn kathuphazgânun 'Roi Pharazôn le Conquérant' (par opposition à la phrase nominale Ar-Pharazônun kathuphazgân 'Roi Pharazôn [est/était] un conquérant', avec le prédicat kathuphazgân 'conquérant' dans la forme Normale). (...)
Comme observé par Erendis dans UT:207, nous n'entendons pas parler beaucoup des femmes Núménoréennes!) Il sera noté que bien que leverbe'est' est supposé être en Adûnaïque, son sujet apparaît toujours dans la forme subjective. Les noms communs prennent la terminaison -(a)n au subjectif singulier. (...)
) Le mot nênud est traduit 'sur nous'; peut-être que 'nous' est *nên? (Voir aussi la liste des préfixes pronominaux dans la section sur leverbeci-dessous.) Leverbe: Christopher Tolkien extrait l'information suivante de quelques notes que son père fit concernant leverbeAdûnaïque : 'Il y avait trois classes de verbes: I biconsonantiques, comme kan 'tenir'; II triconsonantiques, comme kalab 'chuter'; III Dérivatifs, comme azgârâ- 'faire la guerre', ugrudâ- 'ombrager, se couvrir'. Il y avait quatre temps: (3) (passé) continu ; (4) le passé ('souvent utilisé comme plus-que-parfait quand l'aoriste est utilisé = passé, ou comme futur quand l'aoriste = futur'). Le futur, le subjonctif, et l'optatif étaient représentés par des auxiliaires ; et le passif était traduit par des formes verbales impersonnelles 'avec un sujet à l'accusatif'. (...)
Voici les verbes infléchis qui apparaissent dans le Rapport de Lowdham et dans les formes finales des fragments de l'Adûnaïque (je donne le sujet des verbes parce que leverbepeut d'une façon ou d'une autre s'accorder avec son sujet). verbes traduits par le passé : unakkha 'il vint'. (...)
Il y a seulement quelques verbes qui sont traduits par le présent: yanâkhim. '[les Aigles] sont à portée de main.' (SD:251) Leverbeyanâkhim, ici traduit 'sont à portée de main', est clairement dérivé de la base verbale NAKH 'venir, approcher' (SD:416). (...)
) Beaucoup de verbes ont des préfixes pronominaux . Ils sont traduits par des pronoms seulement quand le sujet duverben'est pas exprimé par un mot séparé : u- 'il' dans unakkha 'il vint', ukallaba '[il] tomba', usaphda 'il comprit'. (...)
dans ayadda 'alla', le sujet étant un objet inanimé (une route). Ces éléments doivent être préfixés auverbequand leurs sujets apparaissent au cas Normal (ce sujet doit immédiatement précéder leverbe). Les préfixes pronominaux peuvent aussi être employés dans des cas où le sujet apparaît au subjectif (comme dans Bârim an-Adûn yurahtam dâira 'les Seigneurs de l'Ouest brisèrent la Terre'), mais ne sont pas requis. (...)
J'avais supposé que la racine était *BADAM, mais la terminaison -am est probablement flexionnelle (composée d'un marqueur du passé *-a et d'un marqueur pluriel *-m, à comparer avec -am dans yurahtam 'ils brisèrent'). Le sujet duverbedubdam, nommément Eruhînim, apparaît au cas subjectif, ainsi on ne devrait pas avoir besoin d'un préfixe pronominal. (...)
Il se peut que le i fasse partie en réalité de la terminaison plurielle -im (comparez la terminaison subjective plurielle dans Bârim 'Seigneurs'), ainsi les formes verbales sont simplement nâkh, kalub - mais il n'y a pas de preuves d'autres manières, et le système serait plus symétrique si nous supposons que le -i fait partie de la forme basique infléchie duverbe. Traduits par des constructions du passé ou passé continu : nakkha 'vint' (base NAKH 'venir approcher'), dubda 'tomba' (base *DUBUD), rahta 'brisa' (*RAHAT), kallaba 'tomba' (KALAB), yadda 'alla' (*YAD), azaggara 'était en train de faire la guerre' (censé être uneverbedérivé, la forme basique étant donnée comme azgârâ- dans SD:439). Subjonctif probable: du-phursâ 'que jaillisse ainsi' (*PHURUS). (...)
d'où kalubi 'tombe, *est en train de tomber' de KALAB 'tomber'. Aucun exemple ne montre comment le présent d'unverbedérivé est formé. Le passé d'une base biconsonantique est formé en doublant la consonne finale et en ajoutant la terminaison -a. (...)
Trois verbes sont dérivés sur le modèle 1-VC-23-A, sans voyelle entre la seconde et la troisième consonne: saphda 'comprit' (SAPHAD), dubda 'tomba' (*DUBUD) et rahta 'brisa' (*RAHAT). Mais leverbekallaba 'tomba' de KALAB se comporte différemment, à l'évidence un modèle 1-VC-22-VC-3-A à la place: La seconde consonne est doublée et la voyelle caractéristique persiste devant la dernière consonne de la racine. (...)
Il se peut, alors, qu'une de ces formes de 'passé' que nous avons identifiées représente l'aoriste utilisé comme passé dans les récits, alors que l'autre forme de 'passé' est le passé continu. Dans ce cas, lequel est lequel? Notre unique exemple infléchi d'uneverbedérivé, azaggara 'était en train de guerroyer', semblerait à cause de sa traduction être une forme de passé continu. (...)
Ce subjonctif ne prend pas la terminaison plurielle -m, même si son sujet est pluriel (dans ce cas 'mers'). Leverbeimpératif dissimulé dans la phrase bâ kitabdahê 'ne me touchez pas' est soit tabdahê soit tabda, cela dépend s'il prend la terminaison -hê pour être une terminaison impérative ou un suffixe pronominal 'moi'. (...)
Le nom Quenya semble incorporer macil = 'épée', Adûnaïque *zagar? (Cet élément devrait en tout cas être en relation avec leverbeazgarâ- 'faire la guerre, guerroyer'.) Beaucoup moins probablement, le nom Quenya pourrait contenir calma 'lampe' = Adûnaïque *bel or *belza? (...)
dolgu 'nuit' (avec des connotations malfaisantes- par opposition à lômi) (306). dubdam 'tombèrent' (pl.verbe) (247). dulgî 'noir' (pl.) (247) évidemment de la même base que dolgu 'nuit'. du-phursâ 'même chose que jaillir' (247). (...)
thâni anAmân, thâni n'Amân 'Pays d'Aman' (435). aussi Amatthâni. ugru 'ombre', ugru-dalad 'sous [l'] Ombre' (247; cf. 306).verbeugrudâ- 'ombrager, assombrir' (439). ukallaba 'tomba' (sg.verbe) (429). Ulbar nom masculin (UT:195) -un terminaison subjective pour des noms masculins (430). unakkha 'il vint', forme de NAKH (247). (...)