Le Boulard
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Après un regard lourd d'interrogation sur l'enseigne de l'établissement, l'homme se décida à en franchir la porte, ou plutôt la sensation désagréable des vêtements détrempées sur sa peau décidèrent pour lui. Il pleuvait à Ankh-Morpork. Une pluie froide, sale et malsaine. Une pluie dont chaque goutte semblait vous murmurer « J'espère que tu vas attraper la crève ! » juste avant de s'écraser sur votre arrête nasale. Bref, une pluie comme on en trouve qu'à Ankh-Morpork. A l'intérieur, quelques ...Contient : regard (3)Le Boulard Après unregardlourd d'interrogation sur l'enseigne de l'établissement, l'homme se décida à en franchir la porte, ou plutôt la sensation désagréable des vêtements détrempées sur sa peau décidèrent pour lui. (...)
La scène aurait attendris le plus féroce des barbares : un vieil homme, sûrement un musicien à la retraite, s'efforçait de d'obtenir une sonorité décente en faisant glisser un index sale sur le rebord d'un verre dont la composition chimique de ne laissait certainement pas la moindre petite place à une molécule de cristal. Une serveuse adressa unregardde bienvenu de ses yeux légèrement bridés, le tavernier, lui, fit l'effort pénible d'un hochement de tête. (...)
Un diablotin, assis sur une chaise à sa taille, elle-même placée sur le rebord en coin de la table imitait la réflexion des humains. Le premier type lui tendit le bout de son bâton sans détourner sonregardde la table : d'un mouvement rapide le petit démon se mit à en lustrer l'extrémité avec un petit torchon, non sans avoir préalablement craché dans celui-ci. (...)