Nouvelle : Une fleur pour la princesse
sur Shaman Chat au format
Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : regard (66)(...) Le soleil pointait haut dans le ciel, il ne tarderait pas à passer au-dessus de Celebn. Celebn... Je posai monregardsur la lune fixe et orange. Etait-ce elle qui avait préservé ma vie, avais-je le pouvoir de rentrer en résonance avec une partie de sa radiance céleste ? (...)
L'espace de quelques battements de cil, je plongeai mes yeux dans ceux de la jeune Dorli. Je n'eus pas besoin d'acquiescer, monregardfélin en disait assez long. Alors que Doliane se penchait pour ramasser la bourse, je conclus avec mon boniment habituel : -Doliane va chercher nos compagnons ! (...)
Ma sensation de malaise s'accentua comme si je venais d'être jeté dans l'eau froide. Mais je ne voulais pas craindre l'eau glacée: je soutins sonregardet piquai avec un air sournois. -Le coup de la tirade affective, ça ne marche pas avec des gens comme toi et moi. (...)
Un bref instant je m'amusai à la faire sauter dans la paume de ma main en observant le visage de Lombardo. Le sourire se dessinait maintenant dans sonregard. Je rattrapai la pierre une dernière fois en fermant le poing et m'installai plus confortablement sur mon fessier dans une position que j'affectionnais. (...)
Le danger qu'on fait courir à la petite pourrait être plus grand qu'une dette qu'il aurait à contracter auprès d'un membre du conseil Dorli... Je pus lire dans sonregardun nouveau sourire: visiblement, j'avais posé une question stupide car je n'entendais rien à la politique intérieure du conseil, ni aux notions d'honneurs qui régissaient la culture Dorli. (...)
Je lui secouai l'épaule pour lui glisser quelques mots bien sentis sur son-gros-cul-de-velu-noble-qui-était-pas-fichu-de-tenir-un-long-sablier-éveillé-après-une-seule-journée-de-marche. Il se réveilla en sursaut et me fixa bizarrement comme si sonregardne lui appartenait plus... Bon sang, mon intuition avait vraiment dû être rangée aux oubliettes tout au long de cette histoire et je mis ça sur le compte de la fatigue. (...)
Il se retourna doucement vers moi. Il était à peine à quelques pas. Je pus lire un court instant dans sonregardun éclat qui voulait dire quelque chose comme : "Désolé bonhomme, je fais mon boulot... Tu n'aurais pas dû te réveiller. (...)
Elle ouvrit un oeil. Elle avait l'air complètement dans les vapes. Marik n'était pas grand clerc mais il comprit auregardtorve de la belle qu'elle n'en savait pas plus que lui sur la situation actuelle. Il songea un instant qu'elle était encore sous le choc du contre-coup psychique qu'elle avait subi en tuant la vouivre majeure la veille. (...)
Celle-ci préféra, elle aussi, ne pas parler et haussa les épaules en un signe qui devait vouloir dire : "Je ne sais pas ce que c'est mon gros mais on va continuer en étant prudent". Quand on y réfléchissait, c'était incroyable ce que les gestes ou leregardpouvaient exprimer sans la parole. Et plus vous connaissiez la personne, plus vous pouviez vous exprimer en silence avec elle. (...)
Il s'est approché trop près de la cheminée c't'andouille ! Elle acquiesça et rejoignit ses deux compères au sommet de la butte. Le nain lui adressa un vagueregardde supplication : il savait très bien l'état des blessures de Nasht. Après avoir constaté les dégâts, elle regarda assez tristement Marik. (...)
-Ben je dormais à moitié tout à l'heure et j'ai été réveillé par un petit bruit... Une étrange lueur que Marik ne pouvait comprendre se mit à pétiller dans leregardde la biche. -C'était moi. J'ai fait du bruit pour te réveiller. Une nouvelle ponctuation, assez imagée, mais manquant de variété - la fatigue aidant - sortit de la bouche du nain pour souligner un "t'aurais pas pu me le dire plus tôt, non ? (...)
Elle observa rapidement la cage thoracique de Nasht qui se soulevait régulièrement ; sa vie ne devait plus être en danger, il avait passé le cap. Elle s'étira légèrement en baillant et chercha Marik duregard... Il n'était pas là. Elle se releva pour voir si le nain ne se trouvait pas dans son champs de vision, mais elle ne remarqua rien. (...)
Elle avait du mal à penser clairement. Elle se posa néanmoins un instant, mains sur les hanches, et fit un rapide tour d'horizon duregard. Elle n'était pas gênée par sa nudité, ça faisait partie de sa nature, et il n'y avait pas plus exhibitionniste ou sensuel qu'un lutin, mais elle aurait bien voulu voir le visage de celui qui lui avait joué ce tour. (...)
Trop de choses se mélangeaient... Le trône qui lui était destiné, la gamine qui lui demandait avec un étrangeregardde devenir son protecteur en lui donnant un objet, la tête d'un brigand qui roulait, un rêve bizarre et dérangeant où il abattait un coup de hache sur son pote Marik. (...)
J'ai parlé à une figue qui chantonnait Doliane ! La lutine se releva sur son bassin et lissa gracieusement ses cheveux en arrière. Elle plongea sonregarddans les yeux hagards du nain. Il semblait avoir vécu quelque chose de similaire à son expérience avec la fleur. (...)
Elle en tendit les deux tiers au nain - il lui fallait bien ça - puis s'assit en face de lui pour éclater l'écorce d'une noix avec la pointe d'un couteau en os. Elle arrêta sonregardsur sa main qui tenait le couteau et murmura doucement: -Ce que je crois... C'est que le Dragon a autant de pouvoir sur nous que j'en ai sur cette noix ou que tu pouvais en avoir sur ta figue. (...)
Je souris en pensant qu'ils étaient loin de connaître toute la vérité. La troisième personne de mon auditoire, une jeune femme qui était aussi jolie que Silène, posa sonregardsur moi et souffla doucement... -Peut-être préfères-tu nous raconter la suite demain ? Un nouveau sourire se dessina sur mon visage. (...)
Il faut que cette histoire avance... -Qu'est-il arrivé aux "méchants" alors ? Glissa Lars en observant mon jeu deregard. -Les "méchants"... C'est un peu plus compliqué que ça, mais justement... J'allais y venir... (...)
Laïdrella était très fière de ses yeux sombres et profonds, elle n'avait pas besoin de les souligner avec du khôl pour avoir unregardpénétrant. C'était la partie du corps qu'elle préférait chez elle. Bien sûr, tout le reste était à l'avenant, elle était assurément une des plus belles représentantes de sa race et possédait assez de noblesse dans le sang pour être quasiment immortelle. Mais c'était vraiment ses yeux qui lui importaient, elle n'avait jamais vu unregardqui pouvait la troubler autant que le sien. Et dans sa tête, ce n'était pas une question de narcissisme, juste une simple constatation. (...)
C'était peut-être pour ça qu'elle était devenue l'amante de Lombardo, il avait quelque chose d'étrange, lui aussi, dans leregard, une sorte de charisme glacé qui ne pouvait que l'émoustiller. Le fruit gonfla entre ses doigts, il était temps maintenant de s'en délecter. (...)
C'était suffisant pour le titiller, pour qu'il amorça par lui-même les choses sérieuses... Lombardo se leva et se fixa droit devant la glace. Il plongea sonregarddans ses yeux sombres à travers le miroir, pour se donner une sorte de distance - non pas qu'il ne fut pas capable de soutenir sonregard- mais parce que la conversation prenait un tour plus professionnel. Sa voix se fit plus glacée, mais il n'abandonna pas le tutoiement. (...)
Que préfères-tu ? Continuer à me faire l'amour ou parler sérieusement ? Une lueur de malice traversa leregardde Lombardo. -Moi je préférerais te faire l'amour sérieusement et pouvoir te parler d'amour.. (...)
Je préfère être ton homme de l'ombre que celui de la lumière... Laïdrella enfonça sa tête dans l'oreiller et fixa le plafond. Leregardde Lombardo était toujours dirigé sur elle à travers le miroir... -L'ombre... Tu as trouvé le mot juste. (...)
Il faut quelqu'un pour me remplacer. Laïdrella s'assit, jambes écartées, sur le rocher. Une froide détermination dans leregardrehaussait son charisme déjà, presque, surnaturel. Elle était encore plus belle quand elle prenait le masque de la panthère. (...)
Il était parfois si bon de se sentir utile... Lombardo engloutit cul-sec la moitié de sa choppe, en maintenant l'intensité de sonregard, avant de continuer: -Mais, en l'occurrence, c'est de ça dont je voulais te parler. "Casse-tête" préféra laisser le serpent continuer. (...)
Des remugles rances de toutes les odeurs habituelles dans ce genre d'endroit heurtèrent ses narines, mais c'était supportable : tout pouvait l'être après les "mille-rêves". Lombardo balaya rapidement duregardle spectacle qui s'offrait devant lui. Rien ne semblait bien différent de ce qu'on pouvait s'attendre à y trouver. (...)
Elle tourna la tête pour le regarder droit dans les yeux. Lombardo eut un sourire intérieur en remarquant que sonregardfaisait de l'effet à la jolie fille. Elle masqua son trouble et chuchota: -Oui mais... Mmmmmh. (...)
La serveuse se retourna vers celui qui semblait tenir cet endroit : un gros bonhomme d'âge mûr, d'apparence placide et débonnaire. Il fit un bref signe d'approbation de la tête. La sévérité de sonregardcontrastait avec son physique bonhomme, ça devait être un type dangereux et intelligent. Il ne pouvait en être autrement pour diriger ce genre d'endroit. (...)
Elle ne fronça pas les sourcils, ce genre de questions faisait partie de la routine. Une sorte de pont invisible sembla même se créer dans leur jeu deregard; cette sorte de vibration intangible qui n'apparaît que lorsque les âmes sont teintées d'une même couleur. (...)
Lombardo se força à dessiner un sourire amusé sur ses lèvres et sonda rapidement le groupe d'aventuriers avec l'acier de sonregard. -Donc, vous ne pourrez être que quatre sur ce coup si vous l'acceptez ? -Tu l'as dit vieux bouffi ! (...)
-Non le "Serpent". C'est d'accord. Mais on part dans trois jours. Lombardo figea son sourire et sonregardglacé. -Pas "le Serpent". Serpent si tu veux bien. Et mon garde du corps là, c'est "Casse-tête". (...)
Une brise légère venait de se lever, il releva légèrement la tête pour humer les subtiles fragrances végétales charriées par le vent. -Ho Serpent ! Faut que je te cause, nom des dieux ! Il posa à peine sonregardsur le grand-rude et prit un ton froid et glacé. -Tu jures sur les Dieux toi maintenant ? -Les dieux je les emmerde ! (...)
Dans un dernier effort de volonté, Davon fit un pas en avant, en levant sa hache. Lombardo se figea et regarda droit dans les yeux du grand-rude. Jazerbel apparut dans sonregardet Davon s'effondra sans avoir eu une seule réponse. Lombardo se pencha sur Rasjta ; il commençait déjà à reprendre conscience. (...)
Les choses ne pouvaient pas être autrement, ni être discutées. Laïdrella monta sur son cheval en silence et lui adressa un dernierregard. -Que Jazerbel te ferme ses portes pour longtemps Lombardo ! Tu as encore de nombreuses choses à faire ! (...)
Que Jazerbel t'ouvre les portes de sa lumière ! Il pencha ensuite sa tête sur le cadavre pour ne pas la suivre duregard: elle était déjà morte aux yeux de tous, même des siens. Cristal-mémoire Lars posa un oeil relativement étonné sur moi. (...)
Je fis un geste pour signifier que ma choppe se sentait bien vide. Silène et la jolie fille m'adressèrent un vagueregardde reproche. Mais bon sang, je connaissais mes limites... -Je tenais à ce que rien de cette histoire ne vous échappe, elle n'est pas tranchée avec le bien d'un côté et le mal de l'autre. (...)
Le chat sembla sourire avec ses yeux, ils étaient d'un vert si intense que Maavira crût un instant qu'elle pourrait plonger dedans. Elle baissa un peu leregardet remarqua un étrange détail sur le cou du chat : une pierre, fixée par un fil invisible, pendait au niveau de son poitrail. (...)
Le chat ne dégageait aucune odeur et ne faisait pas de bruit de respiration. -Qui es-tu et que me veux-tu sale chat ? Le chat continua à dégager, avec sonregardou le pli dessiné par sa bouche, une impression de perversité, de malignité. -Je ne suis pas un sale chat, jeune fille ! (...)
Je ne suis personne pour décider qu'une vie est supérieure à une autre. Les yeux du chat noir m'hypnotisaient. Il m'était impossible, maintenant, de le quitter duregard. -Ce ne sont pas tes vies qui m'intéressent Chat. Est-ce que tu serais prêt, pour le salut de tes compagnons, à me sacrifier ton âme ? (...)
Rajouta Marik en faisant un clin d'oeil à son pote tout en désignant la lutine du pouce. -Et c'est normal qu'on soit à poil ? Doliane revint sur eux duregard. -Je n'en sais rien Nasht. C'est sans doute une façon imagée qu'a le Dragon de nous mettre à nu. (...)
Doliane tendit les mains en avant et toucha l'index du Velu. -Il te reste une sensation au bout des doigts ? Nasht acquiesça sans un mot, sonregardcommençait à être perdu. Doliane se retourna vers Marik qui n'était pas loin de faire une insigne connerie, du genre dévaler la colline en gueulant des insanités au Dragon. (...)
La voix du velu résonnait avec l'accent de la vérité. La haine pure dansa dans les yeux du prisonnier. Doliane soutint leregard. -Réponds petite garce ! Je ne sais pas ce qui s'est passé. Ni pourquoi tu te trouves dans le corps de mon homme. (...)
Et tu ne pourras rien me faire. Je suis "ton homme". Doliane posa doucement sa main sur la bouche du prisonnier en glaçant sonregardet sa voix. -Ecoute petite garce ! Mon homme est mort à cause de toi. Je préfère te tuer tout de suite plutôt qu'avoir à supporter son image déformée par le poison que tu distilles. (...)
Doliane brisa le silence. -Est-ce que Chat, mon homme, a passé votre épreuve ? Le chat dirigea à nouveau sonregardvers la lutine. Ses yeux lancèrent des braises ardentes. -A votre avis ? Doliane inspira une goulée d'air pour reprendre son souffle. (...)
Sa vision n'était pas encore très nette, de nombreux phosphènes voltigeaient et apparaissaient de façon chaotique un peu partout où il portait leregard. La tempête faisait encore rage dehors et la luminosité ambiante à l'intérieur de la caverne, ou une subtile vibration dans l'air, semblait indiquer que le loup ne reprendrait pas sa peau de chien avant plusieurs sabliers. (...)
Il n'était pas sûr d'y arriver : la lumière avait toutes les chances de s'éloigner au fur et à mesure qu'il tenterait de la "toucher"... Il posa, alors, leregarddroit devant lui et se dirigea vers le centre de la cathédrale, vers le coeur où se rejoignaient tous les courants d'énergies, vers le bassin central. (...)
Dénuée de la moindre once de sentiment et engourdie par les vapeurs de la drogue, la bacchanale de chair semblait bien froide et convenue. Il détourna leregardet prit l'escalier du fond pour rejoindre le Prince. La porte du salon s'ouvrit doucement lorsqu'il en approcha à moins de deux pas. (...)
Un geste qui était loin d'être innocent : seuls ceux qui avaient des ascendances nobles pouvaient porter le bouc, tous les autres mâles Dorli étaient imberbes. Lombardo sentit comme une tension dans leregarddu Prince lorsque ce dernier plongea ses yeux dans les siens... Il eut l'impression fugace que celui-ci cherchait à le mettre à nu. Lombardo baissa leregarden signe de respect. Le Prince sembla se détendre quelque peu... Sa voix était plus claire et pure que l'eau sur le cristal. (...)
Ce n'était pas dans les manières du Prince et il n'avait jamais eu l'occasion de goûter à ce vin qu'avec Laïdrella. Leregarddu Prince étant toujours posé sur lui, Lombardo se contenta de fixer son maître un cran en dessous. (...)
-A elle d'avoir le cran suffisant pour le faire : dans le Territoire-Dragon... Lombardo se racla à nouveau la gorge et se força à maintenir sonregardtoujours un peu en dessous du violet si intense... -C'est extrêmement risqué Prince... -Effectivement, je ne pense pas avoir trouvé d'épreuve plus difficile pour son initiation. (...)
Un vertige me saisit soudain et un chêne remplaça, pour me soutenir, le rocher que je venais de quitter. Je dirigeai monregardvers la vallée et me rendis compte, pour la première fois, de ma position exacte en prenant les pics du Chat et de l'Oiseau comme repère : je me trouvais à peine à quelques centaines de pas, en coupant à travers bois, de notre campement. (...)
La douleur s'estompait dans mon flanc droit et je pus trouver une position à peu près confortable pour observer. Un papillon frôla mon oreille. Je détournai brièvement leregardpour le suivre. Mes yeux portèrent au-delà du magnifique dessin de ses ailes, en contre-bas sur ma gauche. (...)
-Pour être certain que vous puissiez me comprendre et parce que, de toute façon, je n'ai pas d'autres choix que de m'en remettre à vous... Fit-il en désignant le bandeau qui ceignait sonregard. -Ce salaud de magicien qui t'observe pourrait être en ce moment avec toi, là ? -Oui. Mais il ne peut rien percevoir. Il ne peut voir que par monregard... -Ca veut dire qu'il va falloir que je te guide pour les approcher alors que tu resteras en aveugle ? (...)
Il était encore en vie, mais seules la chance ou sa volonté pourraient l'aider à s'en sortir. J'approchai le mince cristal de roche de monregardinquisiteur. Treize facettes : c'était bien un petit objet de pouvoir. Sans réfléchir, je le posai sur le rocher et le brisai avec une pierre. (...)
Mais tu crois franchement que cette salope de Laïdrella a pu baiser le Prince comme ça ? Lombardo fronça légèrement les sourcils. Elle parvint, je ne sais comment, à soutenir sonregard. -Nous sommes les deux seuls survivants de cette expédition. J'ai perdu mon honneur et ma fonction et le Prince a sa vengeance. (...)
-Non, Lazlo et moi ne sommes pas brotons. On est des mercenaires, c'est tout. Lombardo continua le duel deregard. -Bon. La situation est simple maintenant. Ma mission et la vôtre ont échoué. Nos employeurs respectifs risquent de vouloir nous faire payer cet échec. (...)
-Oui, mais moi je retourne pas là-bas. Je suis pas en état et je ne suis pas certain que mes amis le soient. L'acier duregardde Lombardo me transperça. -Nous sommes tous morts dans cette épreuve, Chat. Tous... -Et ces deux-là ? (...)
On leur enlève leurs cristaux avant de les ramener à leur monture ? Il acquiesça simplement en variant l'intensité de sonregard. Je ne me hasardai pas à m'interroger sur leurs chances de survie. Ils étaient quand même là pour nous tuer au départ, et comme l'avait déjà dit Lombardo, ils étaient déjà morts s'ils conservaient sur eux ce moyen de se faire repérer. (...)
Si t'avais pas l'air d'avoir aussi mal au cul, je t'en mettrais bien un coup moi, greffier de mon coeur et de mes godasses ! Leregardde Nasht sembla s'allumer lorsqu'il me lança: -T'as eu quoi comme épreuve, toi ? Une partouze pour avoir mal comme ça ? (...)
-Dès que tu seras rétabli mentalement, on a la permission de se rendre à Nexos pour récupérer la fille... Lars m'adressa unregardjoyeux. -Chat, mon salaud ! T'as pas encore assez morflé comme ça ? Je marquais une pause le temps que Nasht et Marik éructent dans la bonne humeur de concert. J'en profitai pour serrer Doliane par la taille en faisant jouer monregardde Lars à Silène... -Les seuls qui devraient morfler ici, c'est vous deux si vous finissez pas la nuit ensemble. (...)
Le plus petit d'entre eux tambourina à la porte pendant que les trois autres balayaient la rue de leurregardcouvert. Un petit tanneur se hasarda à sortir la tête de l'établi voisin. -Vous cherchez quelqu'un ? (...)