Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : hommes (15)(...) Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires des Parisii et dans leur ombre marchaient des créatures que leshommesne soupçonnaient pas. Remus, infant de Marius, était de ceux-là et s'il quitta Rome pour les boueuses colonies de Gaule, il trouva à Paris son digne successeur. (...)
Proche du sang de Caïn et grand voyageur, Alexandre avait contemplé les mystères de l'Orient au cours de sa longue traque des Deva et deshommesainsi que des vampires courageux s'étaient tout naturellement ralliés à lui, conquis par sa prestance et sa férocité au combat. A cette époque, seshommeset lui étaient, comme beaucoup d'autres, contraints de fuir vers l'ouest pour échapper aux Huns. (...)
Paris lui apparut comme une ville prometteuse et décida d'en faire un jour une cité florissante, une place forte comme son peuple. Habitué à diriger leshommes, son approche de la domination passait par le contrôle des lignées humaines qui prendraient possession de la ville. (...)
La lutte ne fut que de courte durée : un émissaire de Cassius vint rapporter aux suivants d'Alexandre que le Clan ne pouvait maintenir ces luttes intestines face à la menace représentée par les Huns. Alexandre ne se découvrit pas et laissa à son lieutenant, Garibald, le soin de traiter avec leshommesde Cassius. Son plan réclamait du temps et il préférait ne pas se dévoiler tant qu'il n'était pas sûr que sa 'descendance' fût prête à assumer ses responsabilités. (...)
Alors qu'Alexandre s'installait avec Garibald à Tournai, Ecliastus proposait à Cassius d'envisager une alliance avec les Francs. Il argua que cette union deshommessignifierait l'alliance des Clans Brujah et Ventrue tout en assurant une certaine suprématie à ces derniers. (...)
Si personne n'arrêtait la décadence, plus rien ne rappellerait aux générations futures le souvenir du gigantesque empire. Clovis, le héraut d'Alexandre : Mais leshommesde valeur n'avaient pas disparu avec les généraux romains et le roi Franc Clovis acquit rapidement de l'influence sur le nord de la France : il bénéficiait du prestige de son grand-père Mérovée et fut reconnu par tous les Francs. (...)
Ce fut un grand pas pour Alexandre et un sérieux revers pour Cassius qui vit son autorité contestée au cours de plusieurs batailles (avec notamment la défaite de Syagrius à Soissons, battu par une coalition menée par le conquérant Clovis et ses cousins Ragnacaire et Chararic, aux côtés desquels se battaient les Gangrels). Ainsi, Cassius recula devant deshommesdont Alexandre cautionnait secrètement toutes les actions, trahissant par là même le pacte scellé en 451. (...)
Ecliastus et Lahto se réjouissaient des querelles au sein de la lignée royale et organisaient leurs relations au sein du clergé malgré les protestations de Cassius. Alexandre faisait preuve d'une certaine rigidité vis à vis des changements du monde deshommeset restait sourd à toute proposition quant à une réorientation de sa politique. A son sens, seule une famille reconnue selon les anciens usages serait digne de gouverner Paris et le royaume. (...)
Il ne se contentait plus d'être le dirigeant temporel mais était également investi du pouvoir divin : le pape Zacharie avait décidé d'accorder le titre de roi à Pépin car 'est roi celui qui détient le pouvoir'. Le choix de Pépin avait été dicté par Thibaud et Sigebert, bien informés sur les affaires deshommes, pendant que les Toréadors favorisaient la reconnaissance du futur roi depuis Rome. Pépin cumula donc une légitimité divine au caractère traditionnel de l'investiture franque. (...)
Il était manifeste que les tentatives d'unification de l'Europe avaient échoué. Alexandre, bien sûr, et Ecliastus furent profondément affectés par cette décision deshommes. Le Ventrue, inconsolable de son aventure avec Lorraine, voyait disparaître sa vision d'un empire dirigé par deshommesde sang noble et franc. Ecliastus, quant à lui, perdait toujours plus d'influence au sein l'Eglise. (...)
Alexandre renaît : Thibaud et Sigebert, lieutenants d'Alexandre ne l'abandonnèrent pas et soutinrent le combat contre leshommesde Garibald au côté d'Eudes. Les Toréadors se désolidarisèrent de cet affrontement, plus occupés préparer la renaissance de Paris après une victoire qui paraissait maintenant évidente. (...)
La Grande Cour prit conscience qu'un nouveau changement allait s'opérer et les Toréadors attendirent les réactions des Ventrues. Alexandre sentit la fin des fils de Charlemagne, obligés de revendiquer leur autorité auprès d'hommesde valeur qui détenaient le vrai pouvoir. Ainsi se succédèrent des seigneurs de plus en plus ambitieux qui n'avaient que peu de considération pour les prérogatives de la véritable famille royale. Paris fut dirigée par deshommesde tête et en 987, c'est Hugues Capet qui accéda au pouvoir. La littérale élaboration de la future dynastie capétienne incomba à Alexandre et ses acolytes. (...)