Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : vieux (6)(...) Garibald vit à quel point la personnalité des rois que promouvait Alexandre était proche de celle duvieuxVentrue. La dynastie royale était le visage public de l'Ancien et Garibald sentit pour la première fois l'ambition effrayante de son maître : incarner une royauté parfaite, un pouvoir absolu, un résumé de la noblesse des armes. (...)
Alors que cette structure qui comptait plusieurs dizaines de caïnites représentait l'alliance Ventrue-Toréador, le drame de la relation entre levieuxroi et la nouvelle-née eut pour effet de brouiller les relations entre les deux Clans. Alexandre, démoralisé, abandonna toute velléité politique et laissa sa Cour décadente gérer les affaires du royaume. (...)
Alexandre tint malgré tout à rester à Paris et s'abîma pendant des semaines complètes dans ses pensées. Coupé du monde, inaccessible à ses pairs, levieuxVentrue paraissait plus que jamais sombrer dans la folie pendant que la résistance contre les Normands battait son plein à l'extérieur. (...)
Garibald menait évidemment plusieurs de ces caïnites revanchards qui espéraient un jour faire tomber levieuxroi. Erchinoald ne se rangea pas avec Garibald et préféra tenter sa chance dans la tourmente du Saint Empire Germanique. (...)
Au cours des rares occasions où l'autorité de Saviarre était remise en question, Alexandre apparaissait pour confirmer la véracité et la valeur des ordres donnés. Levieuxroi connut même une mémorable frénésie qui jeta la Cour dans l'effroi et coupa court à toute revendication ouverte mais fit redoubler les bruits de couloir, essentiellement alimentés par les Toréadors. (...)
Jouissant de cette prérogative royale, son autorité était incontestable. D'autres, comme Cassius et Thibaud, ne voyaient là qu'une tentative de manipulation duvieuxVentrue fondée sur d'anciens sentiments à l'égard d'un amour passé. Les Toréadors, bien qu'émus par la dramatique arrivée de cette ensorcelante ' princesse de la nuit ', furent fâchés par sa poigne et sa fermeté. (...)