Vacances au Pays de Bouc
sur La Cour d'Obéron au format (1.3 Mo)
Ce petit scénario a été écrit pour une circonstance très spéciale : un de mes amis, rôliste et surtout grand fan de Tolkien devant Eru, allait se marier (et il l'a même fait !). Je me suis dis qu'il fallait marquer le coup et nous avons, le temps d'une soirée, plongé dans la Comté, ses turpitudes quotidiennes et surtout les événements tragiques qui la bouleversent en cette fin de Troisième Age. C'est donc à l'aide de quelques litres de bières et de délicieux petits plats que nous sommes entrés dans ...Contient : maître (11)(...) La situation initiale : Ronalf Soucolline est un Hobbit rêveur, jardinier à Hobbitebourg. Grand ami de Samsagace Gamegie, le départ de celui-ci aux côtés de sonmaître, Frodon Sacquet, le laisse seul avec ses jardins à entretenir en ce début d'automne. Un peu triste, Ron décide d'aller passer quelques jours à Stock, chez son cousin Phildebert Brandebouc. (...)
Celui-ci est un apprenti cuisinier dans une famille importante du village. Son sens de l'humour légendaire en fait le parfait remède à la morosité de Ron.MaîtreSoucolline lui envoie donc une missive, prépare ses affaires et quitte Hobbitebourg le 25 septembre 1417 (selon la datation de la Comté, 3018 du T. (...)
Ils leur raconteront que pas plus tard que la nuit dernière, ils ont aperçu des rôdeurs et des bruits étranges venant de la route de l'Est. Ils ont préféré fermer la porte et envoyer un messager prévenir lemaîtredu château, qui représente l'autorité du Pays de Bouc. S'ils interrogent un des gardes plus avant, celui-ci parlera d'une ombre plus noire que la nuit rampant jusqu'au pied de la porte et reniflant bizarrement. (...)
), un Hobbit ventripotent du nom de Fredegar Bolger leur ouvre et leur dit que « Monsieur Frodon est absent pour le moment. Il est allé avec ses amis présenter ses hommages aumaîtredu château. » Logiquement, les PJ devraient alors prendre la route de Château-Brande, fief de la famille Brandebouc, où Phildebert a passé son enfance. (...)
Il édifia et excava Château-Brande, changea son nom en celui de Brandebouc et s'établit pour devenirmaîtrede ce qui était virtuellement un petit pays indépendant. Sa famille s'accrut constament et continua de le faire après lui, tant et si bien que Château-Brande finit par occuper la totalité du bas de la colline ; il comportait trois grandes portes d'entrée, maintes portes latérales et une centaine de fenêtres. (...)
138 Après s'être faufilés à travers des couloirs étroits remplis de linge qui sèche, de matrones qui discutent et de garnements qui hurlent, les PJ sont conduits par Phil auprès du vieux Rory Brandebouc, lemaîtredu château. Le doyen est assis dans un fauteuil confortable, entouré de sa descendance et fumant de l'herbe à pipe. (...)
Les autres Hobbits peuvent s'occuper d'organiser la défense du pont avec le shirrif et de la production d'armes avec le forgeron (et pourquoi pas de préparer la cuisine). Bien entendu, un document officiel provenant dumaîtredu château facilite les choses, mais quelques tests d'Eloquence réussis peuvent avoir le même effet. (...)
Mais il est trop tard pour la rattraper [Il s'agit de Ted Rouquin qui a accompagné les étrangers et s'en va remettre son rapport à sonmaîtreténébreux.]. Il est par contre beaucoup plus facile d'entendre les voix et les cris qui proviennent de la grange. (...)
239-240 Note : Les citations sont extraites du Seigneur des Anneaux, La communauté de l'anneau, Presses Pocket, Paris, 1986. « Le soleil est haut. Tous les autres sont debouts et affairés. Venez donc,MaîtreFlemmard, voir cet endroit pendant que vous le pouvez ! » « Vous êtes un coquin et un imbécile. (...)
C'est une fonction importante dans le village et Braladoc la remplit avec sérieux. Il espère bien reprendre la forge lorsque sonmaîtreprendra sa retraite. Pourtant, il lui est arrivé de se demander s'il ne suivrait pas un jour un des convois de Nains qui traversent la Comté pour se rendre aux Montagnes Bleues. (...)
Simplement, quelque chose en lui voudrait découvrir de nouveaux pays et rencontrer des gens. « Mon bon Ron, lui dit alors Sam, tu es comme monmaître. J'ai bien peur de me réveiller un jour et découvrir que l'un de vous deux est parti pour toujours. (...)