L'Epopée de Thror (3) : Le Pas des gobelins
sur Arnheim
Contient : regard (3)(...) Il savait que sa vie risquait d'être courte mais cela lui était bien égal ; sa décision était déjà prise et il ne ferait plus marche arrière. Ganyal comprit à sonregardqu'il ne changerait pas d'avis et n'insista pas. - 'Adieu donc, maître Thror ! Ravi de vous avoir connu. (...)
Il marcha trois jours sans rencontrer le moindre Gobelin ni croiser d'autre chemin, et aussi loin que portait sonregardil ne voyait que la plaine qui paraissait être sans fin. Pendant la journée il ne percevait aucune présence aux alentours et le soleil écrasant semblait étouffer tout bruit, mais la nuit venue le maquis s'animait et Thror pouvait entendre de mystérieuses bêtes, grosses et petites, se déplacer ou chasser tout près de lui. (...)
Relevant la tête en grommelant, Blok vit d'abord deux pieds juste devant son nez ; il leva alors les yeux et aperçut enfin Thror qui se tenait dressé devant lui ; il vit sonregardfroid, ses cheveux couleur de feu et la lame de sa hache qui reflétait sous la lune une lueur sinistre : c'en était trop pour lui. (...)Pendant huit jours, Thror et Ganyal avaient fait route ensemble vers le sud ; ils n'avaient rencontré personne sur leur chemin, pas même un animal, et les provisions commençaient à s'épuiser quand un soir Ganyal qui s'était éloigné pour aller chercher du bois pour le feu revint tout joyeux vers son ami. - 'J'ai aperçu du haut de cette colline une rivière que je connais bien, et qui mène à Barak Varr. Je sais où nous nous trouvons à présent : nous sommes aux portes des Terres Arides, entre ...