Les engins de guerre
sur Les Arpenteurs de Mondes au format (380 Ko)
Contient : fer (8)(...) Lorsque la verge était abaissait autant que possible, un homme tirant sur la cordelette faisait échapper la branche deferet la verge, envoyait au loin le projectile placé dans la cuiller. On réglait le tir en ajoutant ou en supprimant des cousins de cuirs rembourrés de chiffons ou des fourrures attachés à la paroi antérieure de la verge. (...)
La verge se composait de deux pièces de bois de quatre à six toises de long (8 à 12 mètres), réunies par des frettes enferet en cordes, et recevant entre elles deux un axe enferforgé. Voyons comment on manoeuvrait cet engin. Lorsque la verge était laissée libre, sollicité par la huche, elle prenait une position verticale. (...)
Elles lançaient des dards d'une grande longueur, des traits garnis d'étoupe et de feu grégeois ou des barres deferrougies au feu. Ces arbalètes avaient l'avantage qu'elles pouvaient être pointées, ce que l'on ne pouvait faire avec les autres engins. (...)
Le canon : Bombarde, canons, bouche-à-feu, ribaudequin, tels sont les différents noms donnés aux premiers engins offensifs à feu. Ces pièces d'artillerie, enferforgé, étaient d'un seul morceau : l'âme se composait d'un douvage de lames defermaintenues par de gros anneaux de cuivre, l'affût de bois était servi par deux grosses roues cerclées defer, la queue très allongée faisant levier, était soulevée et arrêtée plus ou moins haut à l'aide de broches deferpassées dans la double crémaillère arrière. La charge de poudre, emballée dans des chiffons était d'abord placée par la gueule et bourrée grâce à un long bâton, puis l'artilleur de queue plaçait la mèche et enfin on faisait rouler le projectile à l'intérieur de l'âme (souvent une grosse pierre ronde de 60 livres). Enfin sous les ordres du chef-canonier on mettait le feu à la poudre grâce à une torche. Ces armes à poudre étaient susceptibles de connaître des problèmes d'ignition. (...)ENGIN : on donnait ce nom à toute machine ; d'où est venu le mot engineor, engingneur, pour désigner l'homme chargé de la fabrication, du montage et de l'emploi des machines. Les engins de guerre sont en grand nombre : les uns sont mus par des contre-poids comme les trébuchets ou les mangonneaux ; d'autres par la tension de cordes, de nerfs, de branches, de ressorts comme les balistes ; d'autres par leur propre poids et l'impulsion de bras comme les béliers. Depuis que l'on eut reconnu la puissance ...