Good morning Amnesya !
23 Septembre 2049, Chère maman, Comme j'aimerais te dire que mon entrée à l'académie militaire s'est très bien passée. Comme j'aimerais te raconter des histoires de franche camaraderie, de batailles de polochons, d'aventures de campus, de bières clandestines et de pizzas au rabais. Mais on ne choisit pas. Seule la vie choisit ceux qui gagnent, et ceux qui perdent. Il n'y a pas de libre arbitre, pas de héros qui sortent des rangs, pas d'espérances. Un mois déjà est passé. Je devrais pouvoir ...Contient : yeux (5)(...) Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais le regard fixe et inexpressif de ce type m'a mis hors de moi. J'ai alors sorti 10 Pences de ma poche, les ai jetés dans la pissotière sans quitter le nègre desyeux, puis suis sorti sans un mot, en prenant bien soin de le provoquer d'un petit coup d'épaule. Je suis remonté dans le car, me suis assis, puis ai commencé à trembler. (...)
Elle a des allures de marché de Hongkong et de souk marocain construit avec de la bonne vieille brique rouge de chez nous. Le bar était un taudis infesté d'étudiants et d'ouvriers, sous lesyeuxdesquels se déhanchaient des nymphettes anorexiques aux trois-quarts nues. Beaucoup de bruit, de fumée, d'alcool et de sexe... le genre de choses dont on raffole, surtout avant de partir à la guerre. (...)
Ce n'est que vers deux heures du matin que je le vis, mon nègre laveur de chiottes. Il était là, à quelques mètres de moi, fixant de sesyeuxde merlan une fille superbe aux fesses si rebondies qu'on aurait pu y déposer une bouteille de bière sans qu'elle n'en versât une goûte, entre deux déhanchements... Saoul et intrigué, je ne pus m'empêcher d'aller le voir. (...)
Nous étions sur le point d'entamer un retour à pieds quand nous vîmes cette scène surréaliste : sous nosyeux, le long d'un trottoir, une voiture, parmi tant d'autres, était le théâtre d'une scène animale, presque bestiale. (...)
Je ne sais pas ce qui me prit alors, mais j'ouvris la portière de la voiture et le tirai en arrière de toutes mes forces. C'était plus fort que moi. Son odeur musquée, son allure de fauve déshumanisé, sesyeuxdevenus semblables à ceux d'un chat... son haleine de cadavre... il fallait que je le tue, sa seule présence m'incitait au meurtre. (...)