Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : remparts (13)(...) A l'horizon, le ciel commençait à se colorer, cette longue nuit se terminait. Ashra qui s'était rendue sur lesrempartsrevint en courant vers nous, de nouveaux renforts Lunars arrivaient ! Une longue file de torches serpentait en direction de la tour. (...)
La journée s'est achevée sur les éternels préparatifs de guerre et les entraînements auxquels nous participons dès que nos autres occupations nous en laissent le temps. Argile du désordre obscur : La matinée fut longue et angoissante. Nous attendions sur lesrempartsde voir rentrer Irssin et son petit groupe tout en espérant qu'ils reviendraient tous sains et saufs. (...)
C'est une ou deux heures après le retour d'Auric qu'un nuage de poussière a commencé à s'élever à l'horizon. Les Lunar arrivaient ! Aussitôt, lesrempartsse sont couverts d'une foule bigarrée d'hommes, de femmes et d'enfants de toutes tailles et de tous âges. (...)
Les machines de guerre décochaient leurs traits mortels sur Boldhome et déjà, ça et là, des maisons étaient en feu, des pans de mur étaient endommagés et des hommes avaient été écrasés par des rochers catapulté au-dessus de nos murs. Je me précipitais sur lesrempartsafin de jauger la situation. Les choses étaient claires : nos adversaires faisaient montre de leur puissance afin de nous impressionner et de nous démoraliser. (...)
Je questionnais un soldat pour savoir où étaient mes autres amis et j'appris qu'Auric et Irssin s'étaient rendus chez maître Follen. Scott et Galaor étaient quand à eux sur lesrempartset défendaient un mur où une troupe de soldats lunar tentait de forger une brèche. J'allais prêter main-forte à mes compagnons. Le combat faisait rage quand une clameur s'éleva soudain desrempartset du camp lunar. Un énorme monstre reptilien, avec une queue géante et une protubérance ailée sur le dos cavalait droit sur nos ennemis ! (...)
Ils combattaient sans grande énergie aussi nous était-il relativement facile de les retenir, d'autant que le plus gros de nos forces était sur lesremparts. C'est alors qu'un gamin vint nous avertir : un groupe d'hommes montant des puces avaient été repéré dans la faille. (...)
L'attaque de la brèche n'était donc qu'une diversion ! Pouvions-nous prendre le risque de quitter lesrempartspour aller nettoyer la faille ? Nous hésitions encore lorsque Furst, le prêtre des vent de Boldhome nous exhorta de nous charger des puces, en notre absence, il prendrait la direction des troupes sur lesrempartset se faisait fort, avec le soutien de Jarstonn et de Kaldronn, de repousser une fois de plus les Lunars. Laissant Auric, qui sans sa jambe ne pouvait pas courir, nous nous sommes précipités accompagnés d'une vingtaine d'archers vers la faille. (...)
Il venait d'invoquer Orlanth et le Seigneur des Vents avait manifesté sa présence en foudroyant la troupe de soldats lunars qui menaient le siège au pied des murs de Boldhome ! Des cris de joie et de victoire s'élevèrent de nos rangs sur lesremparts, tandis que les assaillants se repliaient tant bien que mal vers leur campement. J'allais vers le prêtre afin de le remercier, mais avant que je ne l'atteigne, il sembla pris d'une douleur à la gorge ! (...)
Une peur palpable s'était emparée des boldhomites qui étaient persuadés que la lune rouge avait chassé Yelm des cieux ! Lesrempartsest de la ville étaient noirs de monde, tous guettaient le lever de Yelm qui n'arrivait pas. (...)
Je ne les ai jamais connu à vrai dire et puis cela remonte à tant de temps... Je quittais Follen avec une boule d'amertume au fond de la gorge et me dirigeais vers lesrempartsoù une certaine animation semblait régner. Arrivé là je vis Irssin, l'oeil de Mostal en main qui examinait attentivement le camp lunar. (...)
Ainsi il était dit que j'affronterai mon frère sur un champ de bataille... Quelle malédiction pèse sur ma tête pour que le destin me soit aussi violemment contraire ? Je quittais lesrempartspour aller retrouver les conseillers et mes compagnons, qu'allions nous faire maintenant que le sort de la bataille semblait joué ? (...)