On est pas sortis d'l'auberge !
sur Le Ludiste
Scénario d'initiation au monde de Bloodlust ; écrit avec le livre de base. Permet de cerner rapidement toutes les facettes du jeu, des sociétés secrètes aux guildes en passant par les trois Lunes, le racisme latent, Pôle, les monstres, les morts-vivants, les épices, ... L'AUBERGE Vous êtes dans une auberge, près des Plaines du Centre, durant le Mois de la désolation, depuis deux heures... Deux heures déjà ; deux heures qu'un host Dérigion a lancé un assaut sur cette humble auberge, massacrant ...Contient : porteurs (10)(...) Permet de cerner rapidement toutes les facettes du jeu, des sociétés secrètes aux guildes en passant par les trois Lunes, le racisme latent, Pôle, les monstres, les morts-vivants, les épices, ... L'AUBERGE Vous êtes dans une auberge, près des Plaines du Centre, durant le Mois de la désolation, depuis deux heures... Deux heures déjà ; deux heures qu'un host Dérigion a lancé un assaut sur cette humble auberge, massacrant tout le monde ! Ils durent néamoins lâcher prise en se retrouvant face aux PJs -seulsPorteursd'armes présents, ou en cours de devenir au vu des morts amoncelés durant l'assaut- qui à leur tour se sont mis à massacrer les soldats et les jeter hors de l'établissement ! (...)
Les PJs devraient certainement commencer à barricader les ouvertures de l'auberge et entasser les réserves de nourriture et de siffan pour tenir un siège ; la recette du jour de l'auberge peut aussi être pillée (environs 400 Rams, Thams et Cestes confondus) et les autres clients dévalisés, et les PJs devraient pouvoir récupérer quelques armes et armures au cas où (épées courtes, dagues communes, un arc et un carquois servant au défunt fils de l'aubergiste pour la chasse ainsi qu'une large hache servant à couper des bûches dans le bois voisin ; fourrures pour l'hiver, ainsi qu'un ou deux casques) , mais sans tomber dans la collection géante d'armes en tout genres : du léger donc... A mesure que le temps passe et que la nuit tombe, un détail devient choquant (jet de stratégie très facile) : malgré l'opposition de quelquesPorteurs, la petite armée aurait pu enflammer le bâtiment à distance à l'aide de quelques flèches et les laisser carboniser ; les Dérigions doivent vouloir quelque chose qui se trouve dans l'auberge (pas quelqu'un, tout le monde est mort sauf les PJs ; à moins qu'un d'entre eux aie un différent avec les Dérigions...comment ça, la tension monte ? (...)
) ; ils peuvent aussi marchander leur droit de passage avec le précieux document -au risque d'être ensuite enfermés et questionnés des fois qu'ils en sachent plus encore, ou bien exécutés pour ne pas révéler le secret (en ayant quand même l'opportunité de s'évader pendant que l'armée victorieuse fouille la région pour achever les survivants en fuite). Considérons donc que les PJs (ou de nouveauxporteursVorozions, Dérigions ou Alwegs) parviennent à s'en sortir et se précipitent à ... VASTOK Après avoir voyagé deux jours vers l'Ouest et traversé quelques champs de blé et des élevages de polacs, évité les pièges des faucheurs Vorozions tendus pour faire une moisson de Dérigions, et s'être nourri chez le paysan du coin (d'accord ou pas), les PJs devraient apercevoir au loin une cité construite non-loin d'un fleuve... Vastok est ceinte d'une large muraille défendue des pillards par des mercenaires payés par les marchands demeurant en ville, ville qui est un gigantesque marché où toutes les races cohabitent tant bien que mal ; on peut y trouver un nombre hallucinant d'auberges, tavernes et bordels, des étoffes Dérigionnes et des épices Batranobans, des esclaves Hysnatons et des fruits Gadhars, des armureries Vorozionnes et même quelques brasseries Piorads ; Mois de la désolation oblige, tout le monde tire une gueule d'enterrement (ce qui peut être le cas) et est peu bavard, préférant discuter au couteau que parler politesses. (...)
La nuit arrivant, les PJs devraient s'exécuter pour découvrir l'autre facette de la taverne : le sous-sol ne sert pas à stocker la marchandise : il sert de défouloir auxPorteursd'Armes qui ont à leurs dispositions de jeunes femmes (les filles de Emuin au vu de la ressemblance : c'est une entreprise familiale ! (...)
), et même quelques esclaves à déchiqueter... C'est dans cette ambiance toute particulière qu'ils vont être présentés à une fratrie de deuxPorteurstrès contents de recevoir enfin la lettre de leur ami, qui payeront Emuin pour que les PJs profitent eux aussi de la soirée en remerciement : Harald le barbare du nord, et son acolyte Victor, un noble Dérigion plutôt pédant ; ces deux compères attendaient le message en possession des PJs avec impatience depuis des jours, s'occupant selon leurs désirs et étant devenus des 'piliers de sous-sol' de la Lune Rousse. (...)
Le mieux pour les piéger serait de leur laisser régler leurs préparatifs : aller voir les rares scribes non-Dérigions (Si cela éveille des soupçons ? Ben un peu quand même... Des scribes qui pistent lesPorteursen question? Ca peut être drôle !) de la guilde des écrivains, pour traduire le message dans toutes les langues et recopier le plan ; attendre à la fermeture du bureau de ladite guilde pour suivre les traducteurs et les assassiner (un coup de main des PJs ? (...)
GRENLAYA Ce pittoresque village en bordure de fleuve, au nord de Vastok, est connu comme l'exemple du ridicule de l'administration Vorozion : 'Ayant subi (comme presque tout village) un raid Piorad, les combats entrePorteursont laissés une flaque de magie glauque sur laquelle quelques années plus tard une maison a été construite, donnant un monstre hideux au lieu de l'enfant tant désiré par ses parent. (...)
Jusqu'à ce jour, le village est toujours désert, quelquefois visité par des enfants qui veulent se faire peur ou prouver leur courage à leurs copains... ' ... Et c'est assise sur un tas d'enfants morts que Fatima, le dernier membre de la joyeuse bande accueillera les PJs et lesPorteursde la Mort Carmin, avec une phrase du genre « les gamins n'étaient pas aussi fouineurs, avant ! (...)
Aux PJs d'agir quand ils le sentent, ils ont deux jours avant que la rencontre n'ait lieu ; le probable dernier combat doit être épique, lesPorteursse poursuivant sur les murs en ruine du village, les plus courageux s'affrontant sur le pont effondré, tandis que le reste des maisons brûlent et que les Armes libèrent leur puissance ! (...)
Et si vos joueurs s'en sortent trop bien, pourquoi ne pas faire arriver les autres membres de la secte plus tôt que prévu, avec des guerriers médusés de chaque peuple assistant au combat titanesque des Dieux et de leursPorteurs? Et qui dit que le monstre est bien mort, reposant enfin dans sa demeure, alors que tant de magie se déchaîne... Sa demeure où un peu de magie a pu subsister, et en faire un mort-vivant ayant faim de tous ces guerriers qui s'affrontent ! (...)