Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : fer (15)(...) Bien qu'il soit un commandant d'armée peu efficace car indiscipliné, il gouverne cependant son pays d'une main deferdémontrant un véritable génie pour tout ce qui est machinations politiques. Indéniablement, toutes les campagnes militaires qu'il a entreprises se sont soldées par un désastre, mais sa folie n'a aucunement atténué ses talents diplomatiques. (...)
Bien que de vagues rumeurs de son existence aient circulées depuis des siècles, la première action officielle de la Confrérie Ecarlate fut l'envoi d'émissaires dans les cours de la Ligue deFeren 573 AC. Voyageant encapuchonnés de rouge, ces étrangers prétendaient être les ambassadeurs de la Terre de Pureté. (...)
Bien que Vatun semblait inconséquent aux sages des terres civilisées et qu'il fut en réalité une feinte, son apparition altéra irrémédiablement la délicate balance du bien et du mal. L'alter ego de Iuz tenait les tribus du nord dans une main deferet d'un simple geste, il les envoya au sud. Le Domaine de Roquefief, maintenant allié plutôt qu'ennemi des barbares, se massa en vue d'un assaut vers le sud. (...)
L'éveil du Grand Royaume A ce point, le conflit qui allait devenir la Grande Guerre de Greyhawk n'était perçu par beaucoup comme une simple dispute régionale - quoique particulièrement violente - entre quelques nations du nord. Les états de la Ligue deFeret ceux autour de Kéolande ne voyaient pas pourquoi ils devraient envoyer de l'aide aux pays assiégés ni pourquoi ils devraient fortifier leurs propres frontières. (...)
Pendant ce temps, la Grande Armée de Champ de la Province du Sud marchait à travers les Collines deFeravec la ferme intention de capturer enfin la Cité Libre Citadelle. Le Raid d'Osson Les intentions du Grand Royaume pouvaient difficilement passer inaperçues. (...)
Ainsi, quand ses espions lui apprirent qu'Ivid levait d'immenses armées, il envoya des messagers à Nyrond et dans tous les états de la Ligue deFerpour les préparer à la guerre pendant que son peuple consolidait ses propres défenses. Prudent qu'il était, Kevont ne prit pas lui-même le commandement de ses troupes mais le confia plutôt à un chevalier jeune et respecté de tous, l'Honorable Osson de Ferté-Amoneste qui fut alors placé à la tête de la totalité des forces de la Prélature. (...)
Finalement, Osson décida de marcher sur Médégie et de maintenir la pression sur les troupes de l'Empereur. D'autant plus que si les nouvelles se vérifiaient, La Seigneurie des Iles et la Ligue deFerétaient sur le point de s'allier. La flotte des Seigneurs permettrait donc certainement à Osson et aux siens de retourner à Almor après l'hiver, et ainsi de s'échapper à la barbe et au nez des armées d'Ivid. (...)
L'entrée de l'Empereur dans la guerre simplifia une tache de Nyrond et d'Almor - convaincre la Ligue deFerde se joindre à l'alliance. Ainsi, des représentants des états membres de la Ligue, de Nyrond et d'Almor se réunirent à Oldred sur invitation d'Archbold III et y signèrent le Pacte de l'Est les alliant contre 'les agressions folles du Grand Royaume'. (...)
La majorité des troupes de Kéolande franchissait les Lortmils, une petite troupe de Grande Marche arrivait par les Lorridges, quelques elfes de Célène montaient au nord, et la Ligue deFerse rassemblait à Idee et Citadelle. Parmi les forces du mal, Ket était près à fondre sur Bissel, la Marche aux Ossements menaçait Ratik et Nyrond, et les Barons et Seigneurs des Mers se précipitaient vers la Baie de Granfond pour faire cesser les raids des barbares. (...)
Ainsi, dès qu'il le pouvait tout cavalier tentait sa chance et filait comme il le pouvait vers les plateaux et la sécurité de Solandie . De là, le reste de la cavalerie défaite retourna à Almor par la Ligue deFer. Le Commandant Osson ne revint pas et son devenir reste encore un mystère. Le Grand Raid Almorien venait finalement de se terminer. (...)
Son dirigeant considérait l'alliance avec certains pays comme vitale. Avant tout, il y avait la Ligue deFerqu'il ne voulait voir ni prospérer ni mourir. Tant que ces états restaient comme ils étaient, ils constituaient un tampon idéal entre la confrérie et le Grand Royaume. (...)
Sous la direction d'Ivid, les cours du pays étaient peu sensibles aux conseillers de la Confrérie, mais libérées elles les accueilleraient certainement avec joie - du moins pendant quelque temps. Une autre partie de la Ligue deFeravait un intérêt tout particulier pour la Confrérie - la Seigneurie des Iles. Les plans du Père de l'Obéissance nécessitait qu'il contrôle les mers du sud, il était donc vital de capturer une flotte. (...)
La noblesse fut abolie. En bref, la Confrérie Ecarlate modela rapidement ces terres à son image. La Ligue deFersous son contrôle et le Grand Royaume sur le point de s'écrouler43, le Père de l'Obéissance passa alors à la troisième phase de son plan. (...)
Quand les armées arrivèrent, il les reçut à sa façon, avec énergie et talent. Ainsi, Citadelle résista à l'assaut et demeura le seul bastion de liberté dans la Ligue deFer. A l'ouest, la Confrérie faisait le blocus de Gradsul car la flotte de Kéolande empêchait tout débarquement. (...)
Bien que communément attribué à la main du Prince Ivid, aucune preuve directe ne lie le futur Haut-Roi à l'assassinat. 10. Le Herzog d'Ahlissa paria qu'à elle seule son armée pouvait écraser la toute jeune Ligue deFer, formée en 447 AC par Onnwal, La Citée Franche de Irongate, Idee, Sunndi et les demi-humains des Glorioles et d'Hestmark. (...)