Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : hommes (17)(...) L'interminable flot des Fists s'engouffra ensuite dans la passe, lécha les murailles de Calbut et s'introduisit dans ses portes encore ouvertes prenant le commandant de la garnison totalement au dépourvu23. Tous leshommesde la ville furent massacrés et les femmes et enfants emmenés en captivité. Bien que la perte de Calbut toucha le Duc de Taine, il s'attendait à ce que l'invasion suive son cours normal, c'est-à-dire à ce que les Fists s'arrêtent pour piller la ville. (...)
Toutefois, bien que ses plans ne se soient pas vraiment déroulés comme il l'avait prévu, Iuz avait tout de même réussi à détourner l'attention des barbares vers l'est. En effet, au lieu de franchir les passes du nord et de se déployer vers le sud, leshommesdu nord lâchèrent de grands raids maritimes le long des côtes du Grand Royaume quelque temps après. (...)
En effet, ils régnaient en secret cachant leurs traits humains à leurs suivants humanoïdes. Ainsi, des rumeurs comme quoi ils étaient des Seigneurs Démons circulaient parmi leurshommes, celles-ci ayant été créées par les Hiérarches pour asseoir leurs pouvoirs. Iuz décida simplement de faire de ces rumeurs une réalité. (...)
Les espions de Furyondie revinrent au roi Belvor IV avec des nouvelles d'armées humanoïdes grossissantes, et celles-ci auraient pu être écrites avec leurs propres sangs car la plupart de ses agents humains furent retrouvés morts, rendant Belvor aveugle et sourd à ce qui se tramait au delà de ses frontières nord. Quand leshommesqui échappèrent aux massacres arrivèrent à lui, le roi se prépara immédiatement à se défendre, d'autant plus qu'il venait juste d'apprendre le destin tragique de Taine. (...)
Fou de rage par cette attaque surprise, Sevvord exécuta quelques commandants laxistes comme exemples, puis sacrifia quelques uns de seshommespour lui laisser le temps de rassembler ses forces près du Village de Ternsmay. Bien que désavantagés par le nombre, les Fists occupaient un terrain favorable, c'est pourquoi, aucun camp n'eut le dessus. (...)
En plus des revenus engagés, elles se lamentaient aussi sur leurs pertes de revenus. Les nouvelles milices avaient vidé les campagnes d'hommesjeunes et valides, laissant les moissons pourrir sur place. Pendant ce temps, les agents de Iuz s'infiltraient dans le royaume essayant de pousser la population locale affamée à la révolte. (...)
De grandes armées venaient juste de quitter les terres du sud pour aller combattre dans le nord emmenant avec elles les meilleurshommeset les officiers les plus capables. Pendant que les autres nations regardaient au nord, la nouvelle nation orque avait du temps pour grossir et s'organiser. (...)
Mais qu'en était-il de ceux qui restaient ? Si les messagers étaient tués ou arrivaient trop tard, Splinterstone et seshommesne pourraient rien faire d'autre que combattre jusqu'au dernier. La première attaque eut lieu de nuit, une tactique orque standard. (...)
Bien que moins nombreuses, les pertes naines étaient sérieuses. Toutefois, malgré le besoin qu'avaient seshommesde se reposer, Splinterstone ordonna la construction d'une seconde et d'une troisième barricade au cas où la première tomberait la nuit suivante. (...)
Quand une colonne de renforts venant d'Ulek arriva enfin sur les lieux38, elle fut bien étonnée de constater que Splinterstone et 30 de seshommesétaient encore vivants et tenaient tenacement la dernière barricade. En effet, tous les croyaient morts depuis longtemps. Rourk Splinterstone reçut une baronnie pour son courage et seshommesse virent allouer une pension pour le reste de leur vie. La défense de Rourk avait stoppé l'avance orque et une fois de plus le Despote du Pomarj cessa ses attaques, cette fois-ci pour retourner au Pomarj s'occuper de chefs orques rebelles. (...)
La conquête d'Almor Comme les derniers nuages de l'hiver se dissipèrent dans l'est, le Commandant Osson, toujours prisonnier de Médégie, pouvait bien imaginé le sort qui l'attendait avec seshommes. L'espoir qu'il avait placé dans la Seigneurie des Iles s'était effondré. Des navires des Barons des Mers - les Requins d'Ivid - patrouillaient la Mer d'Aerdi pendant que les armées du Grand Royaume l'attendaient aux frontières. (...)
Toutefois, le Trouble des Géants les empêcha d'envoyer plus de troupes vers Furyondie. Pour certainshommesd'états et certains sages il semblait que les forces du mal étaient coordonnées dans un vaste plan d'attaque39. (...)
Tant que la guerre se limitait au nord, le Père de l'Obéissance se contenta des rapports que ses agents lui envoyaient de chaque camp. Ceshommes, se faisant passer pour des érudits ou des sages depuis bien avant le début des hostilités, conseillaient seigneurs et commandants imprimant ainsi la marque invisible de la Confrérie dans toutes batailles. (...)
La Fin de la Guerre Pendant de longues années (582-584 AC), les nations de la Flanesse avaient comploté, tué, massacré jusqu'à ce que toutes soient à genoux. La guerre avait épuisé la terre et leshommes. Furyondie et Iuz en étaient arrivé à une impasse; les ressources de Nyrond étaient épuisés et ses paysans croulaient sous les taxes faisant monter un vent de révolte; le Grand Royaume s'était effondré et ses anciens nobles en venaient à se battre les uns avec les autres; Kéolande combattait des invasions de toutes parts; nombre d'hommes, de nains, d'elfes, et d'orques étaient partis pour ne jamais revenir; les fermes étaient vides, les champs dévastés ... La guerre devait cesser. Les propositions de trêve devinrent de plus en plus raisonnables. Leshommesde la Confrérie Ecarlate, sur ordre du Père de l'Obéissance, clamèrent à tous qu'il était temps de cesser les hostilités44 et que chaque nation se réorganise. (...)