Makrib - Guide du Maître
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Contient : désert (18)(...) Dans le sud du continent, les Gawara, des hommes-panthères, contrôlent la jungle d'Ezudal. Un immensedésertoccupe le centre du continent : là vivent les Orarukra, hommes vautours, ainsi que des tribus de nomades humains, les Djelarbi. (...)
Akafa sombra alors dans le chaos, en proie aux luttes intestines et à l'invasion des tribus Orarukra et Djelarbi en provenance dudésertd'Ayushan. Les hommes-panthères Gawara purent reprendre leur indépendance ; les hommes-serpents Ysseï prirent possession de plusieurs communautés côtières appartenant autrefois à la Tétrarchie ; enfin, les hommes-vautours Orarukra et leurs alliés conquirent la majeure partie du Vieux Pays. (...)
Quelques misérables bourgades qui se croyaient cités, et des souvenirs de gloire perdue... Repères Chronologiques : An 0 : fondation de la Tétrarchie d'Akafa. An 4 : des humains qui rejettent la Tétrarchie se réfugient dans ledésertd'Ayushan, ce sont les futurs Djelarbi. An 612 : disparition des Rois Déments. Fin de la Tétrarchie d'Akafa. (...)
De plus, ils sont moins chatouilleux que les Gawara...» Les Djelarbi, les arpenteurs des sables : Histoire : Descendants des humains qui avaient rejeté la domination d'Akafa il y a plus de six cent ans, les Djelarbi ont élu domicile dans le rudedésertd'Ayushan. Bien que théoriquement sous la tutelle des Seigneurs Vautours, les Djelarbi ont préservé leur indépendance et leur mode de vie. (...)
Je suis Aldalous, fils de Belatîm et membre du Clan du Dard du Scorpion. Qui sommes-nous ? Le peuple des Djelarbi, qui va où l'amène le Vent duDésert. Qu'est-ce qui nous rend forts ? Nous n'avons pas été amollis par l'air corrompu des cités ; nous n'avons pas troqué nos lames contre des babioles ou des colifichets ; nous ne mangeons pas par gourmandise mais seulement pour nous nourrir. Où vivons-nous ? Là ou souffle le Vent duDésert[dans ledésertd'Ayushan] Qu'est ce qui différencie les hommes des femmes ? Ces distinctions sont bonnes pour les gens des villes, pas pour nous ! Ici, chacun contribue comme il peut au clan. (...)
Bien qu'elles soient aujourd'hui perdues, notre clan en a conservé les enseignements. Que penses-tu des autres peuples ? Muqkradinn : « Que le Vent duDésertleur arrache les os ! Ce ne sont que des dégénérés qui se croient encore le centre du monde. » Yssei : « ils n'ont pas d'honneur, comme les Muqkradinn. (...)
» Ibarouds : « nous ne savons pas grand-chose d'eux, mais ils semblent avoir plus de vigueur que les Muqkradinn. » Gawara : « Eux aussi doivent avoir été enfantés par le Vent duDésert, car ce sont de redoutables combattants. » Garajambor : « étranges et inquiétants. Nous ne les aimons pas. (...)
» Les Orarukra, les hommes-vautours : Histoire : Ces guerriers impitoyables sont originaires des Terres Morcelées, un chapelet d'îles à l'ouest duDésertd'Ayushan. Leurs plus anciennes légendes racontent leur exil vers le continent ; ils fuyaient de terribles « Singes Démons » qui auraient détruit leurs nids pour édifier de gigantesques cités. (...)
Avant cet évènement, les Orarukra ne connaissaient pas la guerre ou la violence ; ils furent constamment chassés par des peuples plus agressifs, jusqu'à atteindre ledésertd'Ayushan. Là, ils apprirent à se battre pour leur survie. Leurs coutumes s'adaptèrent à la rudesse de l'endroit : eux qui ne mangeaient que des fruits ou des insectes se repurent bientôt de cadavres, et ils n'hésitèrent plus à s'attaquer aux autres créatures pour leur prendre ce dont ils avaient besoin. (...)
Une frénésie de vie semble posséder la faune et la flore : les arbres se livrent une bataille farouche pour avoir une place au soleil, les fleurs rivalisent en couleurs et en odeurs, et les cris des animaux emplissent les lieux d'une atmosphère électrique. Darawarda, Les Fleurs du Mal : Au sud dudésertd'Ayushan s'étend une région tapissée de fleurs noires exhalant un parfum cadavérique. Les sages Muqkradinn racontent que les racines de ces fleurs plongent au plus profond des Abysses, et qu'elles se nourrissent des vivants. (...)
Les Montagnes Mortes forment un formidable rempart de plus de 10 000 mètres de haut ; un tremblement perpétuel les agite, comme si des êtres colossaux s'éveillaient après un long sommeil... Ledésertd'Ayushan : Un tapis de plantes grasses aux formes parfois monstrueuses recouvre le sol rocailleux de l'Ayushan. Cette couverture végétale rend difficile la progression dans ledésert; de plus, elle fournit un abri parfait aux scorpions et autres serpents... La Forêt de Jaradakhbal : Accolée aux Montagnes Mortes, cette immense forêt de conifères est habitée par quelques communautés Ibaroud. (...)
Le fleuve le plus septentrional se nomme le Sagirnahr, et les deux autres sont respectivement appelés Qibnahr et Tajnahr. Géopolitique : Les Seigneurs Vautours sont maîtres des terres entre ledésertAyushan et le Qibnahr. Cependant, depuis la fin du règne de Crève-Ciel, leur territoire est divisé en cinq seigneuries constamment en guerre, que ce soient entre elles ou contre les clans dudésertd'Ayushan. Au-delà du Qibnahr subsistent des cités-états indépendantes regroupée au sein d'une fragile alliance : les Cités du Souvenir. (...)
Ils acheminent les biens de Muktab vers l'île du Salut ou les diverses colonies ophidiennes et expédie en retour les céréales réclamées par les Orarukra. Seigneurie de Soukat : Entre le Muktab, ledésertd'Ayushan et la forêt de Jaradakhbal, le Soukat est la seigneurie la plus étendue. Cependant, de nombreuses terres de l'ancien grenier à blé d'Akafa sont désormais stériles, car trop chargées en sel. (...)
Les Démons finirent par vaincre et donnèrent naissance à l'empire d'Akasha. Les Hibn survivants rassemblèrent leurs derniers fidèles humains et les conduisirent dans ledésertd'Ayushan. Puis ils disparurent à jamais de la surface de Makrib, après avoir légué aux Djelarbi les Tablettes des Ames Endurcies, où était consignée leur sagesse. (...)Makrib - Guide du Maître : un cadre de jeu pour Mongoose Runequest II par Arasmo. Cartes réalisées par Morkhdüll. Introduction : « Vous foulez le sol de ce monde en toute quiétude, sans vous douter que les décombres d'antiques civilisations se trouvent sous vos pas. Vous ne vous souciez pas du pouvoir du temps, jusqu'à ce qu'il vous ratatine puis vous réduise en poussière. C'est à vous, bienheureux ignorants, que je dédie ces pages » — Shtalom aux Cent Regrets, Livre ...