Le Salut du Coadjuteur
sur La Cour d'Obéron au format (107 Ko)
Ce scénario est conçu pour des personnages appartenant à la clientèle de la Maison de Guise. Il convient à une troupe de personnages courageux comprenant au moins un ou deux combattants et de bons diplomates. La présence d'un aristocrate est vivement recommandée ; celle d'un ec- clésiastique peut s'avérer à double tranchant : précieuse dans certaines circonstances, périlleuse dans d'autres. L'histoire : 1) La fuite du coadjuteur. Jean d'Aigremont, chanoine du chapitre de la cathédrale ...Contient : général (3)(...) Il s'agit manifestement d'officiers, d'après la splendeur des armures et des armes ouvragées, l'élégance des chapeaux, des dentelles et des chevaux qu'ils montent. Parmi ces officiers se trouvent le capitaine Blaumann, le Prince de Portien, le colonelgénéralde l'infanterie François d'Andelot, le comte Nicolas Throckmorton et un quatrième homme. Il s'agit d'un grand soldat aux cheveux et à la barbe gris. (...)
L'Amiral les salue brièvement, leur demande des renseignements concis sur la situation militaire telle qu'ils l'ont perçue pendant leur voyage et laisse son frère d'Andelot les affecter auprès d'une compagnie. Le colonel-généralles place sous les ordres d'Aymé de Cassagnac, pour compenser les pertes que celui-ci a subi dans l'assaut contre Saint-Vrain. (...)
Face à cette menace, le Prince Louis de Condé préfère quitter la capitale ; il gagne Meaux, où le rejoignent les principaux chefs protestants : l'Amiral de Coligny, le colonel-généralde l'infanterie François d'Andelot. A Fontainebleau, Catherine de Médicis s'inquiète de la montée en puissance des Triumvirs ; du 16 au 26 mars, elle envoie quatre lettres au Prince de Condé pour le supplier d'accourir afin de protéger le roi contre Guise, Montmorency et Saint-André ; mais Louis de Condé se souvient que la reine-mère avait participé au procès qui avait failli l'envoyer sur l'échafaud moins de deux ans auparavant, et il hésite trop longtemps à répondre à son appel. (...)