Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : femmes (6)(...) Mais j'avais l'esprit assez tordu pour penser que tant que je continuais à avoir mal, c'était que mon bras "vivait" et qu'il pourrait à nouveau me servir à caresser lesfemmes, boire du vin ou grimper dans les arbres. Avec ma chance de chat... Ca pouvait être possible après tout. (...)
Que Celebn nous dispense à tous sa Fortune... J'ai le coeur trop sensible que voulez-vous... Je n'ai jamais su résister auxfemmeset toute cette histoire pouvait sembler plausible. En prenant Doliane par la main, je regardai la petite forme encapuchonnée s'enfoncer dans les ombres. (...)
Tant que son éthique personnelle n'avait pas à être transgressée, il était prêt à tout faire sans poser de questions. Du moment qu'il n'avait pas à frapper sur desfemmesou des enfants et qu'on lui désignait l'ennemi en quelques mots simples, il était vraiment le guerrier le plus efficace que j'ai jamais connu. (...)
Elle prit un air interrogateur et lança sur un ton qui n'était pas dénué de cynisme: -Et qui me vaut l'honneur ?.. Si ce n'est un voyeur qui s'amuse à regarder les jeunesfemmesen train de faire pipi ? -Ben, c'est moi l'archéronte rouge... La pauvre fleur qui est à vos pieds. (...)
Ce qui le préoccupait un peu plus, c'était qu'une femme allait payer. Lombardo n'aimait pas assassiner lesfemmesinnocentes et n'acceptait jamais de tuer les enfants. C'était dans son code moral, et ses employeurs le savaient : une manière comme une autre de préserver son humanité ou sa santé mentale. (...)
Un brasier incandescent s'alluma sur le moindre grain de sa peau, il eut l'impression d'être caressé par un million defemmesà la fois. La voix du Prince se fit plus lointaine, tous les objets prirent des contours pour le moins incongrus et leurs couleurs se fondirent subtilement en de merveilleuses palettes formant des nuances jusque là inconnues. (...)