L'Asile des Oubliés
sur Hugin et Munin au format (264 Ko)
Contient : physique (5)(...) Toutefois, il s'est montré incapable de soigner certains cas par des moyens magiques. Il en est donc venu à imaginer que la folie pouvait avoir une causephysique, ou résulter d'un dysfonctionnement entre l'âme et le corps. Son incapacité à trouver l'originephysiquede la folie le frustre énormément, et l'a poussé à adopter une autre démarche: il tente désormais de provoquer par des souffrances physiques un délabrement mental, afin de prouver la relation de cause à effet. Sibor, vizir carmanien : Sibor est un petit homme entre deux ages, qui parle avec l'accent prononcé de sa culture (19) d'origine. (...)
Son exil forcé l'a rendu aigri (17), et ce n'est qu'après ses expériences mystérieuses qu'on peut le voir sourire, occasionnellement. Lors de ces expériences, il montre une grande imagination dans la souffrancephysiqueou mentale qu'il inflige (5w). Enfin, sa pratique des substances psychotropes lui a donné une certaine connaissance des herbes, poisons et drogues (19). (...)
Mais en vérité, il a développé une accoutumance à ce genre de pratique. Dans sa recherche d'une causephysiquede la folie, Sibor ne rechigne pas à pratiquer des opérations, et des dissections (post-mortem, bien sûr, mais il est rare que ses opérations ne causent pas la mort du sujet). (...)
Il paie les Quêteurs, surveille les malades, et s'occupe de tous les détails quotidiens. De taille moyenne, sonphysiquelui permettrait de passer absolument inaperçu (17) n'importe où. Après de nombreuses années passées à arpenter le monde, Cleden a soigneusement effacé toute trace de sa culture d'origine. (...)Ce décor de campagne plante la description d'un lieu dédié au soin des malades, et plus particulièrement au traitement de la folie. La particularité de cette institution est d'être pluriconfessionnelle. Cette multiplicité des opinions nourrit des débats d'idées, tant sur la religion, que sur la folie et son traitement. Est-ce une maladie, une malédiction, un don ? Bien sûr, l'existence d'un tel lieu est tenue plus ou moins secrète, la coexistence de ces religions n'étant pas du goût de ...