Symphonie immortelle
sur Alias Dedans
Idée de scénario pour Château Falkenstein, tellement inspiré de la série OAV japonaise Read or Die que ça sent le procès à trois lieues... Principe de base : Une sinistre Conspiration de savants fous, de sorciers et de Faë de la Cour sombre, projette de tuer la plus grande partie de la population terrienne à l'aide d'une symphonie de Beethoven. Pour cela, elle doit rassembler trois manuscrits originaux du compositeur et ressusciter ce dernier. Les personnages : Font, de préférence, partie de ...Contient : professeur (7)(...) Les personnages ont, au sein de la Bibliothèque nationale, un allié en la personne du vice-conservateur: Jean-Jérôme Gauthier-Villars. Il pourra leur apprendre que l'ouvrage a été examiné par leprofesseurLucien Gaillard, un célèbre bibliophile et magicien dilettante auquel la Bibliothèque nationale fait régulièrement appel pour étudier - et parfois désactiver - les ouvrages de sorcellerie. (...)
Read and Die : Suivant les événements, le Meneur peut décider que le livre était chez lui - raison pour laquelle il a échappé à l'attaque - ou qu'il venait d'en revenir. Toujours est-il que ceux des personnages qui veulent rendre visite auprofesseurvont le trouver mort, apparemment par suicide. Une telle fin tragique a mis la domesticité duprofesseurdans tous ces états; d'une part, le stigma social d'un suicide sur une gouvernante bretonne (Jeannette Le Grac'h), et donc très catholique, n'est pas à négliger. La cuisinière, Geneviève Moulin, est plus pragmatique (elle pense surtout à sa carrière: qui voudra engager la cuisinière d'un suicidé?), mais non moins choquée. Leprofesseur, diront ces deux braves femmes, ne manifestait aucune tendance suicidaire, tout au plus avait-il l'air plus soucieux ces trois derniers jours - ce qui correspond à la période pendant laquelle il a étudié le livre. Les personnages peuvent tenter de ramasser les notes duprofesseur, discrètement, ça peut leur servir plus tard. Ce dernier, qui n'était pas un si mauvais magicien que ça, avait réussi à déchiffrer une partie de la symphonie; ça a suffi à semer un tel trouble dans son esprit qu'il s'est collé une balle de son petit revolver dans la tête. (...)
C'est alors qu'arrive un des inspecteurs de la Sûreté, que les personnages auront sans doute croisé auparavant: il a reçu ordre, de Monsieur le Ministre Jules Verne, de les conduire non loin des Halles de Bercy. Les y attend un inventeur français, leprofesseurClément Ader, et sa nouvelle machine: l'Avion. L'engin est encore expérimental, mais, en se basant sur l'observation du planeur de Lilienthal, Ader a pu reproduire un système similaire qui pourra en tout cas égaler la vitesse de l'engin diabolique de l'Allemand. (...)
Dans le cas présent, son prototype a visiblement été finalisé avec beaucoup moins de temps et de soins qu'il ne l'aurait aimé: ça sent l'improvisation, et le bonprofesseurAder n'aime pas ça. C'est un pilote honorable, mais seulement sur le papier: il n'a jamais pu tester son engin en vol. (...)