Elos la Blanche
sur L' Oiseau Oracle au format (488 Ko)
Contient : regard (2)(...) Les plats les plus représentatifs de la cuisine élosienne sont les Bloutards aux Frilons, des beignets de poisson qui cuisent pendant des heures dans de grands plats en acier reposant sur des braseros (deux deniers la douzaine de beignets pour un point de sustentation ) ; la soupe de Merlanguille (un poisson à tête plate, auregardglauque et au corps fuselé) à l'odeur forte et au goût corsé, et enfin la tête de Sinjaune, dont la cervelle est cuite avec un assortiment d'amandes, de fèves et d'herbes aromatiques : on la mange avec les doigts de la main droite, la main gauche tenant la tête du Sinjaune par les yeux. (...)
Du premier étage du palais de Sa Grande Préciosité part un édifice qui ne manquera pas de surprendre les touristes ingénus, et que les élosiens, une lueur d'ironie dans leregard, appellent 'le plongeoir'. Il s'agit d'une passerelle en bois finement ouvragé qui s'avance sur la place comme un ponton sur l'océan. (...)Elos la Blanche se tient en bordure de mer. A l'ombre de ses murailles antiques vivent cent mille âmes. Des ports aux larges jetées partent les vaisseaux à trois rangs de rameurs, aux voiles blanches frappées d'or. Au centre de la ville, les Palais de la Reine et de Sa Grande Préciosité et les tours des Précieux Astrologues, toujours plus près des étoiles, ponctuent l'horizon de la cité. Les fêtes, innombrables, rythment le temps qui passe. Et dans les rues, au Théâtre ou aux thermes ...