Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : ordre (19)(...) II Ce cabinet était un véritable musée. Tous les échantillons du règne minéral s'y trouvaient étiquetés avec l'ordrele plus parfait, suivant les trois grandes divisions des minéraux inflammables, métalliques et lithoïdes. (...)
J'avais le pressentiment d'une catastrophe prochaine. Au bout d'une heure, mes géodes étaient étagées avecordre. Je me laissai aller alors dans le grand fauteuil d'Utrecht, les bras ballants et la tête renversée. (...)
s'écria mon oncle du plus loin qu'il m'aperçut, et ta malle qui n'est pas faite, et mes papiers qui ne sont pas enordre, et mon sac de voyage dont je ne trouve pas la clef, et mes guêtres qui n'arrivent pas ! » Je demeurai stupéfait. (...)
» Il n'y avait pas un mot à répondre. Je remontai dans ma chambre. Graüben me suivit. Ce fut elle qui se chargea de mettre enordre, dans une petite valise, les objets nécessaires à mon voyage. Elle n'était pas plus émue que s'il se fût agi d'une promenade à Lubeck ou à Heligoland. (...)
Note de l'auteur. situé dans l'île d'Amak, qui forme le quartier sud-ouest de Copenhague. Je reçus l'ordrede diriger nos pas de ce côté ; je montai dans une petite embarcation à vapeur qui faisait le service des canaux, et, en quelques instants, elle accosta le quai de Dock-Yard. (...)
- Certes, répondit mon oncle ; mais j'arrive un peu tard ; des savants ont déjà passé par ici ? - Oui, monsieur Lidenbrock ; les travaux de MM. Olafsen et Povelsen exécutés parordredu roi, les études de Troïl, la mission scientifique de MM. Gaimard et Robert, à bord de la corvette française La Recherche2 et dernièrement, les observations des savants embarqués sur la frégate La Reine-Hortense ont puissamment contribué à la reconnaissance de l'Islande. (...)
Ici la nature procède géométriquement et travaille à la manière humaine, comme si elle eût manié l'équerre, le compas et le fil à plomb. Si partout ailleurs elle fait de l'art avec ses grandes masses jetées sansordre, ses cônes à peine ébauchés, ses pyramides imparfaites, avec la bizarre succession de ses lignes, ici, voulant donner l'exemple de la régularité, et précédant les architectes des premiers âges, elle a créé unordresévère, que ni les splendeurs de Babylone ni les merveilles de la Grèce n'ont jamais dépassé. J'avais bien entendu parler de la Chaussée dos Géants en Irlande, et de la Grotte de Fingal dans l'une des Hébrides, mais le spectacle d'une substruction basaltique ne s'était pas encore offert à mes regards. (...)
demandai-je. - Tu vas le voir. » Mon oncle employait volontiers les grands moyens et sans hésiter. Sur sonordre, Hans réunit en un seul colis les objets non fragiles, et ce paquet, solidement cordé, fut tout bonnement précipité dans le gouffre. (...)
Le professeur attacha sur son dos le paquet des instruments ; Hans prit celui des outils, moi celui des armes. La descente commença dans l'ordresuivant : Hans, mon oncle et moi. Elle se fit dans un profond silence, troublé seulement par la chute des débris de roc qui se précipitaient dans l'abîme. (...)
Je ramassai une coquille parfaitement conservée, qui avait appartenu à un animal à peu près semblable au cloporte actuel ; puis, je rejoignis mon oncle et je lui dis : « Voyez ! - Eh bien, répondit-il tranquillement, c'est la coquille d'un crustacé de l'ordredisparu des trilobites. Pas autre chose. - Mais n'en concluez-vous pas ?... - Ce que tu conclus toi-même ? (...)
La plupart de ces marbres offraient des empreintes d'animaux primitifs ; mais, depuis la veille, la création avait fait un progrès évident. Au lieu des trilobites rudimentaires, j'apercevais des débris d'unordreplus parfait ; entre autres, des poissons Ganoïdes et ces Sauropteris dans lesquels l'oeil du paléontologiste a su découvrir les premières formes du reptile. (...)
De mauvais desseins l'eussent entraîné en haut, non en bas. Ce raisonnement me calma un peu, et je revins à un autre d'ordred'idées. Hans, cet homme paisible, un motif grave avait pu seul l'arracher à son repos. Allait-il donc à la découverte ? (...)
A une pareille distance de sa source, son eau n'avait plus que la température ambiante et se laissait boire sans difficulté. Après le déjeuner, le professeur voulut consacrer quelques heures à mettre enordreses notes quotidiennes. « D'abord, dit-il, je vais faire des calculs, afin de relever exactement notre situation ; je veux pouvoir, au retour, tracer une carte de notre voyage, une sorte de section verticale du globe, qui donnera le profil de l'expédition. (...)
Ce poisson a la tête plate, arrondie et la partie antérieure du corps couverte de plaques osseuses ; sa bouche est privée de dents ; des nageoires pectorales assez développées sont ajustées à son corps dépourvu de queue. Cet animal appartient bien à unordreoù les naturalistes ont classé l'esturgeon, mais il en diffère par des côtés assez essentiels. (...)
Or, tenir un de ces êtres vivant c'est un véritable bonheur de naturaliste. - Mais à quelle famille appartient-il ? - A l'ordredes Ganoïdes, famille des Céphalaspides, genre... - Eh bien ? - Genre des Pterychtis, j'en jurerais ! (...)
Je me trompais. A mon arrivée sur le rivage, j'aperçus Hans au milieu d'une foule d'objets rangés avecordre. Mon oncle lui serra la main avec un vif sentiment de reconnaissance. Cet homme, d'un dévouement surhumain dont on ne trouverait peut-être pas d'autre exemple, avait travaillé pendant que nous dormions et sauvé les objets les plus précieux au péril de sa vie. (...)
Je m'élançais déjà vers la sombre galerie, quand le professeur m'arrêta, et lui, l'homme des emportements, il me conseilla la patience et le sang-froid. « Retournons d'abord vers Hans, dit-il, et ramenons le radeau à cette place. » J'obéis à cetordre, non sans peine, et je me glissai rapidement au milieu des roches du rivage. « Savez-vous, mon oncle, dis-je en marchant, que nous avons été singulièrement servis par les circonstances jusqu'ici ! (...)
Cependant les heures s'écoulèrent. La situation ne changeait pas, mais un incident vint la compliquer. En cherchant à mettre un peu d'ordredans la cargaison, je vis que la plus grande partie des objets embarqués avaient disparu au moment de l'explosion, lorsque la mer nous assaillit si violemment ! (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...