Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : promenade (9)(...) Sa pensée dominante ne lui laissait pas un instant de répit ; il avait évidemment scruté, analysé l'affaire, mis en oeuvre toutes les ressources de son imagination pendant sapromenade, et il revenait appliquer quelque combinaison nouvelle. En effet, il s'assit dans son fauteuil, et, la plume à la main, il commença à établir des formules qui ressemblaient à un calcul algébrique. (...)
Ce fut elle qui se chargea de mettre en ordre, dans une petite valise, les objets nécessaires à mon voyage. Elle n'était pas plus émue que s'il se fût agi d'unepromenadeà Lubeck ou à Heligoland. Ses petites mains allaient et venaient sans précipitation. Elle causait avec calme. (...)
Les femmes, à figure triste et résignée, d'un type assez agréable, mais sans expression, étaient vêtues d'un corsage et d'une jupe de « vadmel » sombre : filles, elles portaient sur leurs cheveux tressés en guirlandes un petit bonnet de tricot brun ; mariées, elles entouraient leur tête d'un mouchoir de couleur, surmonté d'un cimier de toile blanche. Après une bonnepromenade, lorsque je rentrai dans la maison de M. Fridriksson, mon oncle s'y trouvait déjà en compagnie de son hôte. (...)
Pendant ce dîner, mon oncle venait d'apprendre des choses importantes, entre autres l'histoire de Saknussemm, la raison de son document mystérieux, comme quoi son hôte ne l'accompagnerait pas dans son expédition, et que dès le lendemain un guide serait à ses ordres. XI Le soir, je fis une courtepromenadesur les rivages de Reykjawik, et je revins de bonne heure me coucher dans mon lit de grosses planches, où je dormis d'un profond sommeil. (...)
Je la montrai à mon oncle. « Quatre milles seulement ! dit-il. Quatre milles sur vingtdeux ! Voilà une joliepromenade. » Il voulut faire une observation au guide, qui, sans lui répondre, reprit la tête des chevaux et se remit en marche. (...)
Les chevaux marchaient bien ; les difficultés du sol ne les arrêtaient pas ; pour mon compte, je commençais à devenir très fatigué ; mon oncle demeurait ferme et droit comme au premier jour ; je ne pouvais m'empêcher de l'admirer à l'égal du chasseur, qui regardait cette expédition comme une simplepromenade. Le samedi 20 juin, à six heures du soir, nous atteignions Büdir, bourgade située sur le bord de la mer, et le guide réclamait sa paye convenue. (...)
Il marchait, il glissait, il dégringolait même, avec une conviction qu'après tout il valait mieux admirer. A six heures du soir, après unepromenadepeu fatigante, nous avions gagné deux lieues dans le sud, mais à peine un quart de mille en profondeur. (...)
dit impatiemment le professeur. - Eh bien, je n'en peux plus, répondis-je. - Quoi ! après trois heures depromenadesur une route si facile ! - Facile, je ne dis pas non, mais fatigante à coup sûr. - Comment ! (...)
Au lieu d'un firmament brillant d'étoiles, je sentais par-dessus ces nuages une voûte de granit qui m'écrasait de tout son poids, et cet espace n'eût pas suffi, tout immense qu'il fût, à lapromenadedu moins ambitieux des satellites. Je me souvins alors de cette théorie d'un capitaine anglais qui assimilait la terre à une vaste sphère creuse, à l'intérieur de laquelle l'air se maintenait lumineux par suite de sa pression, tandis que deux astres, Pluton et Proserpine, y traçaient leurs mystérieuses orbites. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...