Printemps 545 Le Tournoi du Roi Marc de Cornouailles
Avec la venue du printemps, comme le Roi Arthur l'avait décidé, un grand tournoi est organisé à Logres pour célébrer la présence du Roi Marc de Cornouailles et de ses chevaliers. La plupart des vassaux d'Arthur et de Marc sont présents et le clou du tournoi sera l'affrontement de Tristant et Lancelot afin de vider leur querelle. Il s'agit d'un grand tournoi, sans doute le plus grand type de tournoi auquel les personnages pourront assister. Il rassemble plusieurs centaines de chevaliers de Bretagne ...Contient : cérémonie (15)(...) Les personnages peuvent à volonté interroger le barde qui ne saura pas leur dire quoi que ce soit de plus sinon que lors d'Imbolc de nombreux païens des environs sont présents aux alentours du site pour leurcérémonie... Il pourra également leur donner les informations suivantes disponibles sur un jet réussis en « Religion païenne »: - Imbolc a lieu vers le 1er février. - Il s'agit d'unecérémoniede la fertilité. L'hiver prends fin et la vie est renouvelée par le printemps. C'est une bonne époque pour les présages et les augures. (...)
S'ils coupent à travers bois, à moins de réussir un jet en « Chasse », ils s'égareront et se retrouveront à la nuit tombé au milieu des cérémonies païennes (voircérémonied'Imbolc). S'ils arrivent à contourner ou à vaincre les chevaliers de Sir Aman, les personnages peuvent continuer leur route en direction du fameux cercle de pierres levées. (...)
S'ils interrogent le paysan, ce dernier leur indiquera le mauvais chemin car il a été payé par Sir Aman pour le faire. Suivre ses indications conduit à lacérémonied'Imbolc. Un jet réussis en « Méfiant » ou « Connaissance des Gens » indiquera aux personnages qu'il leur ment et pris sur le fait, il avouera sans peine...Cérémonied'Imbolc : Si à un moment ou à un autre, les personnages se sont égarés ou ont suivis le mauvais chemin, ils se retrouvent mêlés bien malgré eux à unecérémonied'Imbolc organisée par les païens des environs. Lacérémoniea lieu dans une clairière où se dressent plusieurs pierres levées moussues et au milieu d'elle, un grand bûcher de fagots. Une cinquantaine d'hommes (aucune femmes), nus comme au jour de leur naissance et pour certains la peau couvert de tatouages semblent ignorer le froid et communie avec les druides qui passent à travers eux en robe blanche porteur d'encensoir de fer diffusant des brumes odorantes. Régulièrement, les officiants en transe s'approchent de deux grands chaudrons ornementé, dans l'un situé dans l'ombre des bosquets, ils plongent les mains pour se les laver longuement avec l'eau claire qui semble le remplie. (...)
Dans l'autre placé sur un lit de braises, ils plongent de lourdes coupes en étain et les ressortent pleine d'un liquide fumant et ambrée (il s'agit de lait chaud avec du miel et des épices...) Alors que les personnages observent lacérémonie, les druides enflamment le bûcher et pendant près d'une heure, les païens chantent et prient en l'honneur du renouveau de la déesse. (...)
Puis à la lueur des flammes, une dizaine de jeunes garçons athlétiques, le visage couvert d'un masque de bête (cerfs et taureaux) sortent des bois et se présentent devant les druides qui les bénissent et leur donne à boire un liquide vert et épais prit dans un chaudron situé sur le dolmen et marqué de dessins morbide. Jet en « religion païenne » réussis: Il s'agit d'unecérémoniedédié à la fertilité et marquant la renaissance de la Mère Nature après l'hiver. Le fait de se laver à l'eau pure symbolise que l'on se débarrasse de la souillure de l'hiver et le lait et le miel marque la prospérité à venir. (...)
Maintenant pour marquer la renaissance de l'hiver et de la fertilité, les jeunes garçons devenu hommes dans l'année vont, porteur de masque de cerfs et de taureaux symbolisant la fertilité, courir à travers les bois jusqu'à l'épuisement pour y offrir leur virilité à la Déesse Mère. Les hommes pratiquent ici lacérémoniede la renaissance et les femmes ont la leur de leur coté plus axé fertilité. Si réussite critique: Le chaudron est le chaudron de la connaissance dans lequel les druides préparent leurs potions les plus puissantes, ici il s'agit sans doute de la » bénédiction de Blodeuwedd » qui donne vigueur et fertilité. (...)
Les jeunes garçons partiront ensuite dans la forêt, les plus chanceux rencontreront peut être l'initiation de la part de Dame Faë, d'autres ne verront personne mais la plupart passeront la nuit avec les jeunes filles initiées au même moment non loin de là dans les bois lors de lacérémonieréservée aux femmes. Les uns comme les autres étant masqué, impossible de savoir qui est qui... Plus tard, alors que les jeunes garçons se sont enfoncés dans les bois, les druides sonnent de la trompe et au loin un bruit similaire retentit. (...)
Jet en « Luxurieux » et en « Pieux » réussis pour un personnage païen: Il cherche à se joindre à lacérémonie. Jet en « Religion Païenne » réussis: Les personnages savent que les officiants sont les habitants païens des environs et que les couples se forment selon les foyers véritables, il s'agit plus de célébration de la vie que de luxure à proprement parler... Un jet en « reconnaître » permet d'identifier la prêtresse et ses suivantes comme étant Dame Nimue et ses dames d'atour. Si un personnage pour une raison ou une autre tente de se mêler à lacérémonie, tout disparaît et la clairière simplement baignée par la lueur de la lune n'abrite rien de plus que les cendres froide d'un bûcher ancien et des pierres moussues. (...)
Si un personnage pénètre dans les bois ou à fait une catastrophe en « Chasse », il se retrouve non pas à lacérémoniemais dans les bois. Si son Trait « Luxure » est supérieur à 11, il tombera alors sur une jeune officiante, courant nue dans les bois et qui couverte de son masque de la fertilité cherchera à le séduire et à l'entraîner dans sa course. (...)
S'il ne veut pas la suivre dans une nuit magique, il doit réussir un jet en « Chaste » et se retrouver dans la clairière de lacérémonie, vide et abandonnée tandis que résonne encore dans l'aire le lointain éclat d'un rire cristallin. (...)