Le Retour du Pharaon noir
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Le Mythe de Cthulhu est intemporel. Suivant l'exemple des scénarios présentés dans le recueil « Etranges Epoques » et des scénarios Rome Antique et Chine, voici un scénario se déroulant en Egypte et en Assyrie, au cours de la XXVIème dynastie, ambiance momie et grands complots. Si vous avez besoin de conseils ou d'éclaircissements, n'hésitez pas à me contacter sur Internet (edubourg@club-internet.fr). Ce scénario utilise les règles traditionnelles, et non celles de Cthulhu D20. Vous pourrez trouver ...Contient : cérémonie (20)(...) En tant que hauts dignitaires de la cité de Memphis, où réside Pharaon, vie santé et force, vous êtes conviés à lacérémonied'enterrement de Nakhtoreb, mort il y a déjà huit semaines. Les calamités s'abattant sur le pays de Kémi sont liés à une très ancienne malédiction proférée par Seth (ou un autre dieu égyptien), pour avoir ordonné la destruction de ses cités tutélaires, Sodome et Gomorrhe. (...)
Finalement, le vizir finit par craquer, en regardant avec sévérité les responsables, tout en n'osant pas élever la voix, de peur que Pharaon ne le prenne mal. Enfin, lacérémonies'achève, et tous se retirent, à l'exception des prêtres d'Anubis. Pharaon retourne au palais, et Djesis lui emboite le pas. (...)
De ce fait, le moral n'est pas bon en Egypte, et l'on craint que des nobles exigent du Vizir que soit pratiqué lacérémoniedu Heb-Sêd, qui affirme avec force la capacité ou la non capacité de Pharaon à régner. - Ousere est un important client du marchand Keshren, et il se procure assez régulièrement des esclaves beaux et musclés. (...)
L'ambassadeur assyrien (s'il n'est pas joué) exige d'abord le paiement du sang pour ce blasphème, puis une explication auprès des ouvriers, qui disent que les statues vont être déplacées au temple d'Astaroth en prévision d'unecérémoniepour fêter le jubilé du grand roi Assourbanipal, pour son règne de millions d'années. L'ordre de déplacement a été donné par le prince de la cité, Abdili'ti, un homme gros et gras d'une cinquantaine d'années, qui ne vit que par et pour le plaisir, qui suit aveuglément les conseils du grand prêtre du temple d'Ashtaroth, son maître en plaisirs. (...)
Après quelques heures de patience, Sillibel peut témoigner que celui qui a donné les ordres de déplacement est Hannon, et qu'à l'heure qu'il est la grandecérémoniedevrait avoir lieu, en présence de la population et du roi d'Ekron. Il est évident qu'Hannon, tout à la préparation de lacérémonie, ne peut être dérangé. Son second se veut rassurant, les statues ayant été amenées tout simplement dans le temple d'Astaroth pour être bénies, et qu'elles seront tout naturellement repositionné en leur lieu d'origine le lendemain. (...)
Ils peuvent toutefois être réquisitionnés par l'ambassadeur assyrien (il en a le droit) pour toute action musclée durant lacérémonie, qui devrait toutefois avoir déjà débuté. Lacérémonie: Des chants religieux émanent de la ville toute entière. Les prêtres, portant de longues robes blanches et de magnifiques bijoux ou des peaux d'animaux (tigre ou chacal), chauffent la ferveur de la foule, en parlant des incroyants qui bafouent les dieux, sur les faux dieux qui sont révérés. (...)
C'est presque un appel à la rébellion contre l'oppresseur assyrien, quoique par prudence ce terme est soigneusement évité, parlant plutôt de «libération spirituelle. » Il est évident que les étrangers ne seront pas admis à cettecérémoniequi engage pourtant leur avenir. Au programme de lacérémonie, les jeunes enfants d'Ekron, tous habillés de vêtements noirs pour que les parents ne les reconnaissent pas, et quelques adultes (peut être quelques membres de la caravane), appelés au sacrifice de la divinité, pour que le plus grand prestige de Celui qui est désigné par Baal, et qui est appelé à supplanter les ordres existants passés et corrompus. Le sang des sacrifiés est versé tout à la fois sur les prêtres eux-mêmes, et sur les statues des souverains assyriens et égyptiens et sur les petites effigies ou peintures représentants les souverains hébreux. Cettecérémoniea en fait pour but de consacrer le Messie de Baal, et surtout de fixer un arrêt de mort sous 40 jours de Psammétique, Assourbanipal et Manassé (Jonathan, le vieillard hébreu rencontré plus tard le sait fort bien, et le communiquera peut être aux aventuriers). (...)
Les gardes de la cité, endoctrinés parfaitement par Hannon, ont pour tâche de debusquer tous ceux qui ne sont pas présents à lacérémonie, et de les y amener de force, en tant que sacrifiés. Ils effectuent des patrouilles par huit, et récupèrent enfants, vieillards, femmes sans distinction, qu'ils soient puissants, aisés ou pauvres. Si les aventuriers ont été les témoins de lacérémonie, et surtout s'ils ont été vus, il serait bon pour eux de quitter le plus rapidement la cité, de même que tout représentant de la caravane. (...)
» - le guide qui se met à table, en révélant ses suspicions (40 jours avant une grosse catastrophe), et qui révèle par le menu lacérémonied'Ekron. - le voyage en bateau sur l'Euphrate est un véritable cauchemar. Comme à Kadesh, l'escorte est assaillie par de nombreux Profonds. (...)
Et ensuite un faisceau de suspicion envers les cultes affiliés à Baal, le rôle suspect du haut prêtre Ethba'al et de son frère, le rôle ambivalent de Sargon II souverain d'Assyrie, la présence d'hommes poilus et d'enfants du sphinx dans le désert, la présence parmi les courtisans de personnes entrevues au dîner à Gaza et lors de lacérémoniede sacrifice à Ekron, et enfin l'enlèvement de pharaon dans le rêve à Memphis. On retrouve ainsi à Babylone des personnalités déjà rencontrées à Gaza puis à Ekron, ainsi que dans d'autres lieux (Pelusium, Aqaba, Damascus, etc ...) avec dans l'ordre : Cité de Gaza : le prince Ahuzzaht, Airammu Hattousil, Abimelech et Rubiktu (s'ils n'ont pas suivi les aventuriers). (...)
Il se déroulait dans la capitale religieuse du pays, soit respectivement Babylone et Assur, mais n'était pas un rituel nouveau : en effet, il s'agit d'une très anciennecérémoniesumérienne déjà attestée dans des cités comme Ur à des époques antérieures. Il s'agit simplement d'une 'adaptation' au dieu local, faite d'abord à Babylone (plus proche du lieu d'origine), puis à Assur sous Sennacherib. (...)
Les Mésopotamies pensaient repousser la menace de la persistance de la morte saison au cours de cettecérémonie, où le roi recevait le pardon pour ses pêchés (ceux du pays), et où avait lieu une représentation théatrale du combat primordial de l'Enuma Elish. Dans une société agricole comme la Mésopotamie, on saisit donc l'importance d'une tellecérémonie. Au premier jour, on ouvre les portes du temple du dieu (L'Esagil ou l'Esharra). Le second, le grand prêtre (qui n'est pas le roi) se lave dans les eaux sacrées du fleuve (l'Euphrate ou le Tigre) et demande les faveurs du dieu pour son peuple et son pays. (...)
L'humiliation du roi, suivi du sacrifice du taureau se déroule au temple de Marduk. Il n'y a aucun incident à déplorer. Les comploteurs se font discrets. A la fin de lacérémonie, un conflit éclate entre les deux fils d'Assourbanipal - ce dernier dénoue le conflit (le conflit portait sur la possession en soirée d'une courtisane, Bêl-Bini - impliquée dans le complot). (...)
Si l'aventurier qui s'est vu gratifier le cadeau du Pharaon Noir porte toujours l'anneau, il se voit contraint de trahir ses amis s'il ne résiste pas à un jet de POU / POU Stephinates II. La conclusion : Il y a de bonnes chances pour que le fils cadet du roi Assourbanipal soit tué. Lacérémoniede mariage reprend, pour que les apparences soient sauves, et Assourbanipal est marié avec la princesse. (...)